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Leica Digilux 1
samedi 30 mai 2020, par
Compact numérique 4 Mpix
- Zoom Leica 3x, asphérique et lumineux
- Capteur CCD à 4 millions de pixels
- Latence à l’exposition minimale, enregistrement et traitement de l’image rapide
- Large écran de visualisation (2,5") affichant 205 000 pixels
- Nombreux réglages manuels pour une créativité sans limite
- Eléments et fonctions similaires à ceux d’un appareil analogique
- Livré avec une carte mémoire de 64 Mo
- Batterie rechargeable puissante (autonomie jusqu’à 3 heures)
- Design intemporel
Formats de fichiers | TIFF, JPEG (peu compressé FINE et haute compression STANDARD), Motion-JPEG. |
Mémoire | SD-Memory Card et MultiMediaCard. |
Ecran | Ecran TFT 2,5" (6,35 cm) affichant environ 205 000 pixels. |
Viseur | Viseur optique à image réelle avec fonction zoom (grandissement : 0,33 x à 0,90 x) et correcteur dioptrique. |
Sensibilité | AUTO, ISO 100, 200, 400 |
Tailles d’images (pixels) | 2 240 x 1 680, 1 600 x 1 200, 1 120 x 840, 640 x 480 et 320 x 240 pour la vidéo. |
Contrôle d’exposition | Contrôle d’exposition programme ou à priorité ouverture, avec flash automatique déconnectable. |
Capacité sur carte 64 Mo | De 32 à 484 images en JPEG ; de 5 à 59 images en TIFF. |
Objectif | Leica DC Vario-Summicron 7-21mm f/2-2,5 Asph. (équivalent à un zoom 33-100 mm en 24x36). |
Distance minimale de mise au point | 30 cm en mode macro ; 6 cm avec le réglage grand-angle ; 20 cm avec le réglage télé. |
Zoom numérique | 2x maximum (variable). |
Contrôle d’exposition | Mode automatique (AUTO), Programme (P), Priorité : ouverture (A), Priorité vitesse (T), Manuel (m). |
Obturateur | 8 s à 1/1000 s. |
Modes d’exposition | Mesure matricielle, intégrale, sélective. Bracketing de mise au point ou d’exposition 3 ou 5 images par série. |
Motorisation | 3,8 images/seconde sur 4 images en mode fin, sur 8 images en mode standard. |
Flash | Nombre guide = 10. Portée = 4,5 m en position grand-angle. |
Fonctions flash | Activation du flash automatique ; flash on ; flash off ; pré-éclair anti yeux rouges ; synchronisation lente ; synchronisation sur le deuxième rideau ; griffe pour utilisation d’un flash externe. |
Compensation d’exposition au flash | +/- 2 EV par pas de 1/4 EV. |
Balance des blanc | Automatique, manuelle, programmes (jour, ciel saturé, lumière incandescente ; lumière fluorescente ; flash). |
Retardateur | Electronique, délai de 2 ou 10 secondes. |
Connectique | USB 1.1 ; Alimentation ; Sortie A/V PAL/NTSC. |
Autres fonctions | Enregistrement vidéo (environ 6 minutes sur une carte de 64 Mo) ; 5 s de son sur chaque image ; Enregistrement et restitution du son via un microphone et un haut-parleur intégré. |
Compatibilité | EPSON Print Image System (PIM), Digital Print Order Format (DPOF), MacOS 9.x - MacOS X, Windows 98/ME/2000/XP, Windows NT et Windows 95 (sans USB). |
Alimentation | Batterie rechargeable Lithium-ion 1400 mAh, 7,2 V ou adaptateur/chargeur externe (fourni) ; temps de chargement environ 2 heures. |
Conditions d’utilisation | Température : 0 °C à +40 °C, Humidité relative : 10% à 50%. |
Dimensions | (L x H x P) 127 x 83,3 x 67,4 mm. |
Poids | Environ 455 g avec batterie. |
Accessoires livré | Connecteur électrique, chargeur, batterie, carte SD Memory Card 64 Mo, pare-soleil pour l’écran, câble A/V, câble USB, dragonne, Adobe Photoshop Elements 1.0 (Mac/Windows), ACDSee (Mac/Windows), Apple QuickTime 5 (Mac/Windows), pilote USB. |
Tarif constaté | 1300 € (septembre 2002). |
Xavier Thery
La révolution numérique est totalement incontournable. Leica l’a bien compris et a décidé de rattraper son retard. On attend tous un boîtier R9d, mais plus encore un boîtier M7d qui apporterait une réelle différence par rapport à la concurrence. Sur la base d’un boîtier M7, Leica pourrait y placer un capteur 6 Mpx au format 24x36 pour conserver le rapport de focale et l’enregistrement au format brut Raw ou Raw+Jpeg. Pour conserver l’esprit M, il ne disposerait pas de programmes sophistiqués, si chers à la concurrence, mais une simple priorité à l’ouverture comme sur le M7. Un écran 2,5” comme sur le Digilux. Une carte XD 1GO et un port fire-wire seraient les bienvenus.
En attendant, Leica nous a livré un compact soigné avec le Digilux. L’objectif a un excellent piqué pour un appareil de cette catégorie. Appréciable le débrayage de tous les automatismes. Notons toutefois que la mise-au-point manuelle, restant tributaire d’un télémètre électronique à défaut d’un télémètre optique, est assez difficile à utiliser... Le menu de paramétrage des différentes fonctions ne présente pas la meilleure ergonomie et est encombré de fonctions trop souvent inutiles. Les hautes lumières manquent de relief et Leica a encore des progrès à faire pour la mise au point des logiciels qui traitent l’image issue du capteur. Pour les images non compressées, le format brut Raw aurait cependant été plus judicieux que le Tiff qui suppose, même s’il n’opère pas de compression, une interprétation logicielle des données brutes enregistrées par le capteur. De toute façon, quand on utilise ce format, c’est qu’on a l’intention d’effectuer soi-même ses corrections sur Photoshop (c’est l’intérêt, discutable diront les puristes, et le privilège du numérique... La photographie argentique est de toute façon une interprétation chimique qui dépend de la pellicule et des bains de développement...) ; dans cette perspective, partir du format brut (Raw) des données du capteur aurait semblé plus intéressant.
En faible luminosité, oubliez le Digilux qui se comporte mal (mais pas plus que les autres numériques équivalents). C’est dû à la concentration des pixels (4 millions) sur un capteur de taille très réduite. Dans un futur M7d que nous attendons, un capteur très sensible de 6 Mpx serait sans doute plus judicieux qu’un 11 Mpx sur une surface de 24x36 mm. Avec 4 Mpx, on peut effectuer des tirages excellents en 24x30 et avec un 6 Mpx on atteint sans aucun problème le 30x42. Le choix d’un 11 Mpx au détriment de la sensibilité et de la luminosité, semblerait donc superflu. Rappelons qu’une pellicule 100 ISO correspond, en définition, à un capteur théorique de 14 Mpx et une pellicule de 400 ISO à une pellicule de 6 ou 7 Mpx... A contrario, en sensibilité, un capteur de 6 Mpx en 24x36 devrait avoisiner une pellicule de 400 Iso, alors qu’un 11 Mpx serait plus proche d’une 100 Iso (voire moins...)
En conditions de prise de vues non extrèmes, les couleurs du Digilux sont très équilibrées et douces et moins agressives que sur la plupart des concurrents japonais qui sont paramétrés pour des goûts d’amateurs “modernes”. L’équivalent Panasonic du Digilux est d’ailleurs paramétré pour des images plus contrastées. Le choix de Leica est le bon, car il est plus facile de redonner du contraste et de la saturation, si on le désire, avec Photoshop, que de retrouver une image douce et équilibrée à partir d’une image trop contrastée et saturée.
En résumé, le Digilux, est un très bon appareil numérique. On le trouve à 1000 euros sur internet et il est certainement très supérieur à bien des appareils japonais à un prix comparable. Son design est incomparable et donne la sensation à son propriétaire de posséder un « vrai » Leica.
Pour tous ceux qui ont goûté à la réelle révolution numérique, c’est une manière heureuse d’entrer dans l’univers mythique de Leica et peut-être un jour de « craquer » pour un hypothétique M7d et les merveilleux objectifs de la série M...
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