Couplex |
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Spécialiste Messages : 2638Depuis le 25 nov 2010 Lyon |
Sauf erreur de ma part, je n'ai rien trouvé sur le sujet sur ce site.
Ma question concerne les anciennes échelles de diaphragme (avant normalisation ISO) et que l'on trouve donc sur les Elmar et autres Summar antiques. Comment sont elles calculées et, donc, peut-on les comparer aux normes actuelles. Autrement dit : le "f:12,5" ou le "f:6,3" équivalent-ils respectivement à f:16 et f:8 ou sont-ils des valeurs intermédiaires des échelles actuelles. L'objectif de ma question n'est pas de pinailler sur des fifrelins d'ouvertures mais de savoir comment lire ces anciens diaphs sur une cellule à main contemporaine. Merci d'avance aux experts qui me feront moins bête ce soir... Ad vissam aeternam |
Jean-Pierre Dep |
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Spécialiste Messages : 1463Depuis le 14 mai 2007 Belgique-Namur |
Bonjour Couplex,
En voilà un joli pseudo ![]() Tiens, je te propose un peu de lecture...http://fr.wikipedia.org/wiki/Diaphragme_(photographie) http://fr.wikipedia.org/wiki/Ouverture_(photographie) Bon amusement JP |
Couplex |
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Spécialiste Messages : 2638Depuis le 25 nov 2010 Lyon |
Merci pour ces éléments très détaillés.
Et merci aussi pour le pseudo. Je l'ai échangé contre mon ancien "Smoking Dog". Sans regret... Ad vissam aeternam |
Couplex |
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Spécialiste Messages : 2638Depuis le 25 nov 2010 Lyon |
C'est marrant comme je n'aurais jamais imaginé de pouvoir tomber amoureux comme ça des vissants...
Mais il faut en avoir pris en main pour comprendre. Ad vissam aeternam |
Jean-Pierre Dep |
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Spécialiste Messages : 1463Depuis le 14 mai 2007 Belgique-Namur |
Bienvenue chez les collectionneurs compulsifs ludiques ! ![]() |
stephane_marco |
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Membre des Amis Messages : 10392Depuis le 14 juil 2010 Yonne |
Oui, c'est très sympa le vissant et bienvenue dans ce monde.
Pour répondre à ta question, je peux te dire qu'il y a très peu d'écart entre un 5,6 et un 6,3 ou un 8 et un 9, voire un 11 et un 12,5 et tu peux régler ton diaph en fonction de l'échelle inscrite sur l'objectif utilisé en réglant entre 6,3 et 9 pour un f:8 par exemple. Sinon, tu peux toujours utiliser une vieille Weston ![]() |
Couplex |
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Spécialiste Messages : 2638Depuis le 25 nov 2010 Lyon |
Merci à tous, les gars, ça fait chaud au coeur de se sentir entouré...
En fait, j'ai acheté un IIIc il y a maintenant un peu plus d'un an et je ne me doutais pas que j'allais tomber dans la marmite (même si je ne suis plus tout petit !). Pour avoir possédé des M3 et M2, à mes débuts de leicaïste, je n'avais pas éprouvé ce sentiment particulier fait de la densité de l'objet, du plaisir d'une photo dépouillée de toute assistance et de l'utilisation d'un ancêtre respectable que je continue avec émotion à faire vivre encore. Et, comme vous pouvez l'imaginer à mon nouveau pseudo, je rêve maintenant de nouveaux horizons... @ stephane : oui, je suis d'accord avec toi qu'à 5,6 ou 6,3 la différence ne se verra sûrement pas. Cependant, j'étais aussi curieux de savoir pourquoi et comment on était passé d'un calcul à l'autre, sachant que ce diaphragme est toujours le résultat de la division de la longueur focale par la diamètre de l'ouverture, non ? Ad vissam aeternam |
Jean D. |
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Membre des Amis Messages : 6257Depuis le 24 jan 2004 Paris |
![]() Bonjour ! En effet : le "diaphragme", c’est-à-dire l’ouverture relative d'un objectif photographique, correspond au rapport entre la distance focale de cet objectif et le diamètre de sa pupille (diaphragme-iris). ![]() Les repères successifs du diaphragme sont établis en progression géométrique de raison √2 (racine carrée de 2), de la sorte que de l’un au suivant la surface de la pupille est divisée par 2 (le flux lumineux traversant l’objectif est donc réduit de moitié) ; dans certains cas, la valeur à pleine ouverture échappe à cette règle parce que la conception de l’objectif l’a imposé (exemple : Elmar f:3,5/50 mm). Une telle progression du diaphragme et l’étagement des vitesses de l’obturateur (du simple au double) permettent de maintenir le couple vitesse / diaphragme et ainsi d’éviter des calculs fastidieux : par exemple, la quantité de lumière traversant l’objectif au 1/125ème de seconde à f:4 est la même qu’au 1/60ème à f:5,6 mais deux fois plus élevée qu’au 1/125ème à f:5,6. ![]() On remarquera que les cercles-calculateurs de certains posemètres, tel celui illustré ci-dessus, indiquent une succession de nombreuses vitesses et diaphragmes réunissant différentes normes. Jean D. |
Jujuparis |
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Spécialiste Messages : 1367Depuis le 11 fév 2008 Moscou |
Ces explications techniques et historiques sont, comme toujours, très intéressantes.
Merci Jean D. ! ![]() "Des ombres s'échinent à me chercher des noises." (Alain Bashung & Jean Fauque) |
Couplex |
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Spécialiste Messages : 2638Depuis le 25 nov 2010 Lyon |
Oui, merci Jean D., voilà qui répond exactement à ma question.
Signé : la victime pas si innocente et surtout consentante... ![]() Ad vissam aeternam |
dbarth |
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Habitué Messages : 372Depuis le 8 août 2010 Besançon |
Jean D. a écrit : Une telle progression du diaphragme et l’étagement des vitesses de l’obturateur (du simple au double) permettent de maintenir le couple vitesse / diaphragme et ainsi d’éviter des calculs fastidieuxÀ ce propos, je me suis toujours demandé si l'"ancienne norme" utilisée pour les diaphragmes, ie 3,5 - 4,5 - etc. avait un rapport avec l'étagement différent des vitesses sur les appareils de Barnack. À savoir 20 - 30 - 40 - 60 - 100 - 200 - 500. Dans ce cas il semble que si on part d'une vitesse de 20 et que l'on ferme d'un cran, alors il faut sauter au 40, puis au 100. Mais là où je ne comprends plus, c'est qu'il n'y a pas de 1/15 sur les vitesses lentes des boîtiers anciens. Donc, est-ce correct d'approximer ainsi: 1/8 - 1/20 (eq 1/15) - 1/30 (un vrai 2*1/15) - 1/60 (eq. 1/50) - 1/100, etc.? Et donc dans ce cas, le 1/40 ne sert pas. Ou alors uniquement comme alternative un peu plus lente au 1/60 pour approcher le 1/50. Bref, est-ce qu'il y a un truc pour mieux associer les indications d'une cellule moderne avec les diaphragmes et vitesses anciennes? |
Couplex |
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Spécialiste Messages : 2638Depuis le 25 nov 2010 Lyon |
Merci dbarth : avec toi on aura enfin fait le tour de ma question (qui était sûrement pas très bien posée car pas très bien comprise...). Ad vissam aeternam |
Jean-Pierre Dep |
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Spécialiste Messages : 1463Depuis le 14 mai 2007 Belgique-Namur |
Couplex a écrit : Ma question concerne les anciennes échelles de diaphragme (avant normalisation ISO) Autrement dit : le "f:12,5" ou le "f:6,3" équivalent-ils respectivement à f:16 et f:8 ou sont-ils des valeurs intermédiaires des échelles actuelles. 1. Voir le deuxième lien Wikipédia que j'ai donné au début de ce message. 2. L'explication que Jean D. à eu la bonté de fournir. 3. Bien lire dans le point 1. que c'est N+1/3 de diaph qui est pris en compte et que 6,3 est bien valeur intermédiaire ![]() |
Couplex |
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Spécialiste Messages : 2638Depuis le 25 nov 2010 Lyon |
Cette fois-ci, avec tous ces points sur les "i", j'ai bien compris !
Merci à tous. Ad vissam aeternam |
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