M9-P un mois et quelques reportages : retour !

Bleuvague
    M9-P un mois et quelques reportages : retour !
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Comme promis et pour ceux que cela intéresse, je vais vous faire un petit retour sur mon premier mois de «compagnonnage» avec le M9-P.

La prise en main :
Quand on vient du M8, on est en pays connu avec le M9, pas besoin de se plonger à corps perdu dans le manuel d’utilisation et c’est tant mieux ! Je souligne tout de même au passage une amélioration notable : la correction d’expo accessible directement depuis la molette sans avoir besoin de jouer du déclencheur. Qu’est-ce que j’ai pu m’énerver avec ça sur le M8...
Maintenant, l’obligation de devoir passer par la touche info pour connaitre l’état de la batterie et le nombre de photos restantes est une ineptie, point barre ! Quand on est dans le feu l’action un simple coup d’oeil vers la droite pour voir les jauges comme sur le M8 est bien plus pratique, que de devoir appuyer sur une touche et lire l’écran arrière!
Pour le reste rien à dire.

Sur le terrain:
Comme avec le M8 le M9 est mon ami ou plus précisément l’ami de mes articulations. C’est mon kinésithérapeute qui n’aime pas Lecia : normal, je n’ai plus trop besoin de lui. J’ai le sentiment de retrouver une liberté de mouvement incroyable qui se traduit par un gain de créativité. Dans la foule, plus besoin de m’excuser d’être là, et quand je «shoot» quelqu'un la discrétion du M m’évite bien des palabres.
Le M ça vous rends sympathique du coup les gens restent naturels et vous oublient totalement.
J’ai fait une série de portrait au M (une 20ène), j’ai constaté que les gens se détendaient vraiment rapidement. Plus besoin de jouer le clown et d’y passer des heures avant que le modèle me donne ce que je cherche. J’ai discuté avec tous ces gens et tous m’ont expliqué qu’ils trouvaient mon vieil appareil vraiment «rigolo»....
Quand je sortais le D3s avec un 24-70, ils ressentaient «la chose» comme une intrusion dans leur sphère privée et se détendre devenait vraiment difficile !
J’ai eu l’occasion de faire un reportage dans un musée, là aussi la discrétion du M m’a permis de me faire totalement oublié...
Je fais aussi régulièrement des reportages dans le monde du handicap et tout particulièrement avec des enfants souffrants lourds problèmes. Le M9 est passé comme une lettre à la poste et m’a donné une proximité que je n’avais jamais réussi à obtenir avec mes Nikon.

Coté optique:
Je vie mes premières expériences avec un summilux (50 mm)! Et là, comment dire... J’en ai la bave aux lèvres, cet objectif me procure une sorte «d’orgasme» photographique. J’en suis devenu complètement «addict», il m’en faut ma dose quotidienne sinon je ne réponds plus de rien.. Trèves de plaisanterie! C’est objectif est tout simplement phénoménale. J’ai l’impression qu’il sait tout faire et le fait magistralement. C’est totalement subjectif comme avis, mais pour reste objectif, on pourrait dire que la subjectivité est le propre de la photographie.
J’ai aussi trouvé une Elmarit 24 2.8 avec lequel j’ai fait des prises de vue de bâtiments pour un journal. J’avais joint des photos du «dit» bâtiment fait au 14-24, 24 PCE et 24-70. Conclusion : ils ont pris une photo! Je vous laisse deviner dans quelle série ils ont pioché...


CCD : Capteur Carrément Diabolique.
On lui pardonnerait presque que passé les 1600iso il faille aller voir sous des latitudes japonaise et sortir le tank.
Le rendu du M9 est à la hauteur de son prix : stratosphérique.
Moi qui ai toujours regretté mon «feu» Fuji S3 pour ses rendus chairs inimitables, j’ai enfin trouvé et en mieux son alter ego.
Et que dire de sa réserve...
Suite nuit «presque» blanche pour cause de retard en post-traitement, je suis parti la tête là où il ne faut pas pour un reportage matinal !
La catastrophe, de quoi me donner l’envie d’aller élever des moutons dans les Pyrénées!
Je me suis fait avoir, en partie par mon retard de sommeil, mais aussi par des conditions de lumières «piège à con». Mur blanc soleil rasant et événement à shooter dans la pénombre entre 15 et 20 mètres devant le mur. Là, je y suis allé droit... Dans le mur !
J’avais un Nikon et mon M9. Bien entendu le flash n’était pas au fond du sac. Lui, continuait tranquillement sa nuit bien au chaud à la maison...
Je me suis dit : là c’est mort ! Mais dans un sursaut «suicidaire», j’ai shooté quand même ! Au moment clé, je n’avais pas le choix l’action principale se déroulait devant se mur plus blanc que blanc!
Arrivé devant mon ordinateur, j’ai essayé de récupérer les NEF (Nikon) mais là point de salut ! Mort pour Mort. Et j’avais essayé tous les systèmes d’expo embarqués. Au M j’avais shooté en manuel total en me disant «perdu pour perdu...»
Je prends ensuite les DNG du M9, et à ma grande surprise après quelques triturations dans Lightroom, je suis arrivé à un résultat, certes pas des plus enviable, mais au moins exploitable...
J’ai toujours été convaincu par la technologie CCD, encore une fois «subjectif» comme avis... Mais bon on ne se refait pas.

Point noir:
Hé oui tout n’est pas rose et mon point noir est justement la sensibilité du M9 aux points noirs ! Vous voyez où je veux en venir ? Rien avoir avec un accès d'acné juvénile... Non, non, il s’agit de cette fichue poussière qui relaie Darwin et la théorie de l’évolution aux oubliettes. Là, on est dans la génération spontanée. C’est simple par moment j’ai l’impression que la poussière se reproduit plus vite que l’amibe ! J’exagère un peu.
Mais ils auraient pu tout de même nous mettre un antipoussière, la moindre des choses pour un boîtier dont les objectifs sont à focales fixe ce qui induit justement la nécessité de changer d’objectif un peu plus souvent... M10 peut-être ? Qui vivra verra !
Certes, j’ai remarqué qu’en numérique les boîtiers avaient besoin d’un rodage question «graisse» et «poussière», mais cela reste pénible, très pénible.
On peut toujours se consoler on se disant qu’M9 reste plus simple à nettoyer qu’un réflex, mais tout de même ! Je ne sais pas pour vous, mais de mon coté, bien qu’ayant nettoyé un nombre incalculable de fois mes capteurs (toutes marques confondues) sans jamais en «massacrer» ne serait-ce qu’un seul, je déteste faire ça. Chaque fois c’est la même chose, je ressens une montée d'adrénaline et j’ai un gros noeud à l’estomac...

Bilan des courses:
And the winner is... M9! Pour le moment du moins. Subjectivement, j’adore ce boîtier, maintenant on verra à l’usure!

Voilà, et comme le dit un grand philosophe de PAF : c’est tout pour le moment.

Excusez-moi d’avoir été si longé...
Et joyeux Noël à tous.
N'est-ce pas l'illusion du rêve qui permet de supporter la réalité ?
Stephan_W
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Vieux briscard
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Un vrai enthousiaste :-)

Pour la poussière, il se peut que celà se réduit un peu avec le temps, au début il y a parfois des petites saletés qui proviennent de l'obturateur.

Par contre, ce qui m'étonne fortement c'est ta comparaison D3-M9 en faible lumière. Bon, tu perderas certainment avec l'objectif (2.8 contre 1,4 - mais Nikon à égalment de bons 1,4), mais il te devrait malgré tout rester 1-2 Il de marge en plus avec le D3.
Geraud
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Vieux briscard
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Salut!

Content de voir que le M9P te plaise, et merci du retour! Pourras-tu poster des photos?
Bleuvague
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@ Stephan
En Nikon je n’ai qu’un seul 1.4 c’est le 50 que je trouve trop contrasté d’une part et trop violant au niveau rendu des couleurs. Mais le D3s reste l’arme absolue en faible et très fa ible lumière, ça comme on dit y’a pas photo !

@Geraud
Dès que j’aurais des photos montables «hors contrat» je ne m’en priverais pas. Pour le moment je n’ai utilisé le M9-P que pour ma production clientèle et là c’est compliqué pour des questions de droits de les poster sur des forums. Mais comme les M9-P me plait beaucoup il est certain que je passe aussi du temps avec pour m’amuser et pour ma production perso. Alors un petit peu de patience :D
N'est-ce pas l'illusion du rêve qui permet de supporter la réalité ?
Blowupster
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Perso, je trouve que la touche info est plus interessante sur le M9:
l'indiquation de la vitesse quand je suis dans le noir et en manuel, m'evite de faire une photo bidon pour savoir ou j'en suis.
L'indication du nombre de photos disponibles ne m'est plus utile depuis que j'ai acheté une carte de 32 Go au meme prix qu 'une carte 2Go à la sortie du M8.
J'ai toujours trouvé peu fiable l'indication de la charge de la batterie.

Enfin quand on code soit meme ces anciens objectifs, l indiquateur de focale dans l info fait gagner un temps colossal.
aileka
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Bleuvague,
Je rejoins ton opinion sur le capteur CCD beaucoup critique mais imbattable sur bien des points. il encaisse bien et on rattrape effectivement des choses que Nikon et encore moins Canon ne permettent.
Pareil pour le Lux 50 et l'Elmarit 24.
L'absence d'indicateur de batterie ne me gêne pas.

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