Ca va être ma première....Grosse catastrophe en perspective!

Janwalcjak
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Clic a écrit :
le bain d'arrêt évite tout simplement de polluer le fixateur.

C'est bien vrai, mais je suis un gros flemmard... :oops:
Coignet
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manukiev4 a écrit :
Merci Mr Coignet je ne connaissais pas l'ouverture de cette manière. C'est pas trop dur d'ouvrir de cette façon ? Et pas trop de risque de rayer le film ?

Non pas du tout, le métal utilisé pour les cartouches est fin et souple.
On ne risque pas non plus de rayer le film puisqu'on fait une ouverture large et qu'il ne frotte ainsi pas une nouvelle ois sur les lèvres de la cartouche.

Janwalcjak a écrit :
Clic a écrit :
le bain d'arrêt évite tout simplement de polluer le fixateur.

C'est bien vrai, mais je suis un gros flemmard... :oops:

Il faut au moins rincer abondamment entre le révélateur et le fixateur.
Sinon, on est flemmard pour rien, car il faudra refaire du fixateur abîmé, supporter des films tachés, accepter que certains vieillissent mal et qu'il faille les refixer ultérieurement, etc.
Dommage...
Sans compter les taches marrons qui se forment lorsqu'il y a pollution du fixateur par le révélateur, et encrassent les spires qu'il faudra brosser.
Dormeur
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Au risque de me répéter, je vais te donner mes habitudes de labo depuis les années 60.

Extraction du film.
On prend la bobine à pleine main et on la frappe fortement côté axe d'entraînement sur une table ou un évier solide.
Je ne suis pas pour la technique qui consiste à faire ressortir le film de la bobine, car s'il y a une poussière sur le velours, on risque de le rayer. Déjà, l'enroulement rapide de certains boitiers présente un danger. Mieux vaut rembobiner doucement et à la main (pas de production d'électricité statique).

Arrêt du développement.
Qu'on travaille à bain perdu, à bain régénéré ou à bain normal, je pense qu'il vaut mieux se plier à la méthode qui consiste à utiliser un bain d'arrêt (un peu de vinaigre blanc dans de l'eau) pour décontaminer la pellicule du révélateur dont elle sort avant de la fixer. Le but est de ne pas contaminer le fixateur, car un film mal fixé est toujours une petite cata.

Lavage.
Si on ne dispose pas d'une cuve équipée d'un bouchon de vidange situé au bas de la cuve, le lavage en eau continue n'éliminera pas en totalité les sels d'hyposulfite du fond de la cuve. Mieux vaut dans ce cas procéder à un lavage par bains successifs (6 de 5 minutes chacun suffisent ). C'est plus long, mais c'est plus efficace et ça gaspille beaucoup moins d'eau.
Dans le dernier bain, je conseillerais d'utiliser de l'eau déminéralisée à laquelle on aura ajouté un peu de Paic citron comme agent mouillant. On trouve de l'eau déminéralisée dans tous les magasins de bricolage ou dans la buanderie si madame est équipée d'un sèche-linge à condensation. Les eaux minérales sont à éviter. L'eau du robinet encore plus si elle est dure là où on habite.
On peut contrôler la présence d'hyposulfite dans le dernier bain de lavage de la façon suivante : on prélève dans un verre un peu d'eau de lavage et on met dedans quelques gouttes de permanganate de potassium à 1 pour 1000. L'eau se teinte immédiatement en violet clair. Si, au bout d'une minute, elle tourne au brun et se décolore, c'est que le lavage est insuffisant.

L'essorage.
- pour essorer le film, on plonge ses doigts dans le dernier bain, on pince légèrement le film entre l'index et le majeur et on les fait glisser une seule fois du haut vers le bas. Surtout pas de pince à essorer, c'est la meilleure façon de rayer définitivement un film.

Le séchage.

- pour le séchage, on peut utiliser une armoire-penderie ou faire couler de l'eau brûlante dans une douche pendant quelques minutes (la vapeur d'eau va éliminer les poussières) et le laisser sécher tranquillement.
Un dernier point : il existe une technique qui permet d'accélérer le séchage en utilisant de l'alcool dénaturé en agitation constante en fin de lavage. Un truc dans ce goût-là est à oublier, c'était valable pour les plaques de verre ; certains films n'aiment pas du tout.

Désolé d'avoir été long, mais si tu respectes tout cela, tu limiteras considérablement les risques de pépin.
Alain93
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Puteaux
Bonjour,

pour moi, le seul problème de laisser l'amorce apparente en fin de film est la nécessité d'une excellente gestion des films dans le sac. Faisable si on a le temps, mais en cas d'urgence, le risque de charger un film déjà exposé est réel.
C'est pourquoi je préfère décapsuler dans le noir après.
Forbidden Leica Owner !!!!
Pierre
Vieux briscard
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Depuis le 26 fév 2004
dans de vieux bouquins, il est noté que le bain d'arrêt contrarie le fixage.... depuis quelques années je n'en utilise plus.... sans aucun souci sur au moins 200 films développés ainsi, par contre je lave entre le dev et le fix. au moins trois rinçages de cuve.
Je n'essore pas les films, pas même entre les doigts, comme cela je ne raye pas ! avec l'agent mouillant, normalement pas de trace !
pour les cuves, sauf erreur, il n'y a pas besoin de vidange basse sur les paterson : si l'eau de rinçage passe par l'arrivé dans la cuve la sortie haute sur le pourtour sert à la sortie, on a donc un circuit, l'eau est injecté par le haut, elle passe dans le tube supportant les spires, arrive en bas et la remonte, on a du coup un rinçage très efficaces. il simplement veiller au débit pour que ne pas avoir de mélange des eaux et sur les vieilles paterson le faire avec le tuyau et l'embout adapté, les nouvelles placée sous un robinet cela est suffisant.
on peut reproduire le même système avec les jobo en déclipsant légèrement le couvercle, de façons à ce que l'eau passe par le tube et qu'elle s'évacue sous le couvercle.
Pour le rinçage, les paterson sont à mon sens mieux conçues.
invite7

Message supprimé à la demande de son auteur.
tinmar
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Thonon les Bains
Clic a écrit :
Janwalcjak a écrit :
Alors...

- Le bain d'arrêt est loin d'être nécessaire, beaucoup s'en passent parfaitement.



C'est vrai il n'est pas indispensable, mais le bain d'arrêt évite tout simplement de polluer le fixateur.

On peut donc utiliser juste de l'eau, agitation continue pendant 1 minute puis on passe au fixateur :idea:
tinmar
galloups
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Toulouse
Sauf que pendant une minute tu remues ta cuve avec de l'eau et des restes de revelo, donc tu n'arrêtes pas complètement la réaction.
Perso mode parano, je fout du bain d’arrêt, et je rince un coup derrière à l'eau :lol:
Bernard
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Vieux briscard
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Hello! au risque de me répéter … j'utilise mon fixateur usagé comme bain d'arrêt ( ça peut éviter de fixer dans du vinaigre … déjà vu hein … )
lenicolas
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moi aussi j'uttilise un vieux fixateur comme bain d'arret.
Rincer deux trois fois a l'eau marche bien aussi.
Sachant que si tu develloppe a bains perdus, le risque d'user ton fixateur n'est pas un probleme...

J'uttilise egalement la methode coignet pour ouvrir le film.
Pour moi elle presente un avantage : j'ouvre la bobine, je deroulele film, et je laisse la capsule attachée au bout du film jusqu'au dernier moment.
ça fait un peu de poid au bout du film et il s'enroule moins sur lui meme.

bonne chance. :D
Lumiere et teinte.
http://www.nicolaslevy.no
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Bouaye - région Nantaise
Dormeur a écrit :
Au risque de me répéter, je vais te donner mes habitudes de labo depuis les années 60.

Extraction du film.
On prend la bobine à pleine main et on la frappe fortement côté axe d'entraînement sur une table ou un évier solide.
Je ne suis pas pour la technique qui consiste à faire ressortir le film de la bobine, car s'il y a une poussière sur le velours, on risque de le rayer. Déjà, l'enroulement rapide de certains boitiers présente un danger. Mieux vaut rembobiner doucement et à la main (pas de production d'électricité statique).

Arrêt du développement.
Qu'on travaille à bain perdu, à bain régénéré ou à bain normal, je pense qu'il vaut mieux se plier à la méthode qui consiste à utiliser un bain d'arrêt (un peu de vinaigre blanc dans de l'eau) pour décontaminer la pellicule du révélateur dont elle sort avant de la fixer. Le but est de ne pas contaminer le fixateur, car un film mal fixé est toujours une petite cata.

Lavage.
Si on ne dispose pas d'une cuve équipée d'un bouchon de vidange situé au bas de la cuve, le lavage en eau continue n'éliminera pas en totalité les sels d'hyposulfite du fond de la cuve. Mieux vaut dans ce cas procéder à un lavage par bains successifs (6 de 5 minutes chacun suffisent ). C'est plus long, mais c'est plus efficace et ça gaspille beaucoup moins d'eau.
Dans le dernier bain, je conseillerais d'utiliser de l'eau déminéralisée à laquelle on aura ajouté un peu de Paic citron comme agent mouillant. On trouve de l'eau déminéralisée dans tous les magasins de bricolage ou dans la buanderie si madame est équipée d'un sèche-linge à condensation. Les eaux minérales sont à éviter. L'eau du robinet encore plus si elle est dure là où on habite.
On peut contrôler la présence d'hyposulfite dans le dernier bain de lavage de la façon suivante : on prélève dans un verre un peu d'eau de lavage et on met dedans quelques gouttes de permanganate de potassium à 1 pour 1000. L'eau se teinte immédiatement en violet clair. Si, au bout d'une minute, elle tourne au brun et se décolore, c'est que le lavage est insuffisant.

L'essorage.
- pour essorer le film, on plonge ses doigts dans le dernier bain, on pince légèrement le film entre l'index et le majeur et on les fait glisser une seule fois du haut vers le bas. Surtout pas de pince à essorer, c'est la meilleure façon de rayer définitivement un film.

Le séchage.

- pour le séchage, on peut utiliser une armoire-penderie ou faire couler de l'eau brûlante dans une douche pendant quelques minutes (la vapeur d'eau va éliminer les poussières) et le laisser sécher tranquillement.
Un dernier point : il existe une technique qui permet d'accélérer le séchage en utilisant de l'alcool dénaturé en agitation constante en fin de lavage. Un truc dans ce goût-là est à oublier, c'était valable pour les plaques de verre ; certains films n'aiment pas du tout.

Désolé d'avoir été long, mais si tu respectes tout cela, tu limiteras considérablement les risques de pépin.


Que des bons conseils... :D C'est exactement ce que je fais sauf pour l'extraction du film où j'opte maintenant pour l'amorce sortie. Il est vrai que je remets la cartouche immédiatement dans son canister pour éviter la poussière.
Victor Bel
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Paris
pour la bobine, aujourd'hui je laisse la languette dépasser mais avant j'utilisais un ustensile dédié, très cher et difficile a trouver mais ca marchait bien...































La réponse est oui
Pierre
Vieux briscard
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Depuis le 26 fév 2004
Pour ouvrir la bobine, le plus efficace pour moi reste la pince multiprise !
lenicolas
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Depuis le 3 déc 2010
Oslo, Norvège.
fotd > mon message a disparu car je ne voulais pas polluer le fil.
Merci pour ta reponse en tout cas :D
Lumiere et teinte.
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Fenoll
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Depuis le 25 mai 2008
Kervalet
Pour les phases antérieures, je fais comme décrit par Dormeur, mais pour sécher,je mets les spires dans une essoreuse a salade, par 3 ou 4, et la centrifugation les sèchent a 90%, sans risque de rayure.
Que ce soit avec les doigts ou une belle pince "étudiée pour", j'ai
déjà rayé des films. Avec la machine à salade, jamais.
Pas de bain d'arrêt. Dernier rinçage a l'eau du sèche linge + qques gouttes de liquide vaisselle.
Enfin, je pratique la technique de compensation par épuisement local, plus connue sous le nom de "méthode à Jules", avec du Microdol (j'en ai encore) et du X-tol, ça fonctionne très bien, en allongeant les temps donné par Zekkar de 20% pour le Xtol.
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