Comment avez vous découvert le M

amansjeanphilippe
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Meudon
jean-pierre P. a écrit :
Je m'en souviens, il avait le look "Gérard Holtz sur le Paris Dakar" :lol: :lol:


:D :D :D :D :D :D :D
le seul gars pas rasé de huit jours le lendemain du prologue......
J.Ph.
joperrot
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Houdan 78
Me concernant, cela s'est fait comme une photo qui apparait dans le révélateur.
Acte1: à 10-12 ans déjà passionné, j'ai la chance de pouvoir acquerir un Zeiss Icarex
Bel appareil, même à l'époque. Mon premier contact avec la photo s'est fait juste avant l'arrivée de l'electronique: j'ai tout de suite aimé les beaux objets qui n'étaient pas encore considéré comme du "consommable".

Acte 2: mon papa, à qui je prête mon Zeiss deux ou trois ans plus tard, le fiche à la flotte: foutu!!! gentiment il me rachête un set Pentax: ME super et deux trois optiques.
Mais bon c'est pas un Zeiss, ça fait de bonnes photos mais on est déjà dans le début de l'électronique et des marques avec des gammes au renouvellement annuel. L'Ere Spotmatic est révolu. J'ai fait un gros bisou à mon papa...mais je savais que j'étais piquousé à ces appareils d'avant, quand c'était vraiment beau!

Acte 3: éclipse photo de 83 à 95 nada! pas d'appareil (le ME fut offert à une copine sans le sou qui aimait la photo). Mais l'amoureux de brocante que je suis, était toujours ému à la vue de belles mécaniques.

Acte 4: je me remet à la photal en 95 avec un EOS 5 et de beau cailloux: c'est tout plastique, mais bougrement efficace (et solide aussi). Sans état d'âme, mes rouleaux se succèdent....puis arrive le numérique...

Acte 5: très tôt (1999) je suis séduit par les reflex numériques: c'est cher, en plastique (mais bon on s'y fait!) pas encore très bon (mais les devellopements argentiques commencent bigrement à se dégrader aussi....Kodak Premier arrête, les Fuji sont aléatoires... et autour de moi pas de bon minilab indépendant à disposition...) . Bref, ceux ci se succèdent chez Canon (D30) puis Nikon...et enfin les magnifique Fuji S3 puis S5 (que j'ai toujours).

Acte 6: Un jour un Hexar RF se présente à moi: je craque! c'est pas un M mais le résultat sur les négas sont là : très bon! malheureusement les labos sont sur la mauvaise pente: quelques tirages pro égaient la situation....de plus je ne peux pas faire de tirage N&B at home....je revend assez vite...l'objet est trop cher et fonctionnel pour le laisser dans une vitrine...mais le virus télémètre était dans là, je savais que j'y reviendrais et par la grande porte...

Acte 7: Sortie du M8....déjà les neurônes s'agitent... mais sans plus: tout ne semble pas rose, l'objet est cher, et puis ce n'est pas le tout d'acheter un M8: il faut aussi des objos (plutôt chers) et en plus je suis bien équipé: Fuji S5 et de beau cailloux Nikon fixes ultra lumineux et zoom pro.

Mais mon métier (pianiste classique et producteur de disques classiques) m'amène de plus en plus à photographier pendant les séances d'enregistrements, ou en club de jazz, et aussi à réaliser les visuels de mes pochettes de disques...
De fil en aiguille aussi, beaucoup me demandent mes photos pour leurs concerts ou disques...mais le reflex ce n'est pas vraiment discrêt, ni convivial, ni silencieux...

En parallèle mon goût pour la déserrance dans Paris, les photos urbaines la nuit + le fait qu'accidenté je marche très mal, me font laisser de plus en plus le reflex à la maison...trop lourd!

voila comment le M8 s'est imposé à moi, surtout le jour où Nicolas Muro a fait une offre dans mes moyens....

Aujourd'hui mon M est toujours dans mon sac...de nuit comme de jour...Il est electronique c'est vrai...mais le fait oublier...et les bagues des Lux, cron et autres Elmarit sont bien douces à tourner...
Admiratif des gens talentueux.
...
albo
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J'ai acheté recemment un canonet QL17 G3, très bel objet telemetrique qui, non content de me redonner le gout de la photo m'a rappelé qu'il ya longtemps (5 ans!), alors que je passais mon bac, j'avais tenu un M6 dans mes mains et pensé un truc du genre "un jour, il sera mien, oh oui, un jour, il sera mien..." 8) 8) . Puis je suis parti en vacances en Hongrie. Là, j'achete pour environ 10 euros un zorki 6 et un fed 2, amusantes copies d'un reve naissant. Je tombe par hasard sur internet sur un forum dedié aux leicas (vous etes dessus!!) et la passion grandit, l'envie et la frustration aussi. :? 8) Puis, alors que mon budget ne le prevoit pas, je frequente un salon retrophoto rouennais un beau Dimanche pas très ensoleillé (Normandie oblige!), et au hasard d'une allée, je tombe sur un M3 avec son pitit summaron lunettu tout rigolo qui me regarde droit dans les yeux... Le coup de foudre. Le vendeur n'a meme pas eu à faire son travail, je le voulais et puis c'est tout. C'est une merveille, le plus bel exemple d'artisanat d'art poussé jusqu'à la perfection absolue pour accomplir une tâche, et le faire parfaitement. Un peu comme une montre Breguet, un stylo Montblanc, une Jaguar type E...Un objet mythique inegalable...et inegalé. Ca va, je ne me suis pas trop enflammé, là? :lol: :lol: :lol: prochain achat, un M6 noir, puis un M4, puis un autre M3 pour monter un 90mm dessus...
fan de Dieuzaide, Boubat, Cartier Bresson...et de leurs appareils!
Clic
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Encore un fêlé de plus :!: :wink:
"Lorsque vous photographiez des gens en couleur, vous photographiez leurs vêtements.
Mais quand vous photographiez des gens en noir et blanc, vous photographiez leurs âmes"
Ted Grant.
LE TALENT DU PHOTOGRAPHE EST A LA PRISE DE VUE.
Philippe D.
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albo a écrit :
prochain achat, un M6 noir, puis un M4, puis un autre M3 pour monter un 90mm dessus...
Tu as raison, je fais pareil. :P
Plutôt que de s'embêter avec des bouchons que l'on égare tout le temps, rien de mieux qu'un boîtier pour protéger les lentilles arrières de l'objectif.
1 objectif = 1 boîtier :ravi:
JulienVP
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Depuis le 3 jan 2011
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J'ai découvert les leica vers mes 20 ans, en lisant les romans de Franck et Vautrin "Boro, reporter photographe", sauf qu'il utilisait un III dans les bouquins. Mais j'ai commencé à m'y intéresser, je suis passé par nombre de FED et autres Zorki avant de sauter dans la cours de grands il y deux ans en m'offrant mon premier M, un M4-P, que j'ai fini par échanger contre un M5 et de m'offrir un M3... Je devrais arrêter là, mais c'est dur quand on aime les belles mécaniques et les optiques de haut vol...
Bertrand
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Depuis le 21 mai 2004
Au pays du fromage, mais avec beaucoup de télétravail ... en attendant des temps meilleurs
Bonsoir,

J'ai l'impression de n'avoir jamais lu ce topic. Il est vrai que le forum est si riche en sujets :D.

J'ai commencé la photo avec le Voigtlander Bessamatic de mon père, pour ensuite glisser rapidement vers les marques japonaises telles que Minolta (SRT 303, Canon Ftb, et Nikon F4) pendant près de 12 ans.
Puis découverte du M par obligation :wink:. Répertorié "photographe de spectacle de musique vivante" dans ma ville de province, amateur évidemment, je me suis retrouvé avec une commande il y a une vingtaine d'année, avec obligation de résultats et sans faire de bruit pour un concert de fado avec plus de musiciens que de spectateurs: un échange universitaire avec la ville de Coimbra.
Passage obligé :wink: chez LE revendeur photo du coin, et me voilà parti pour cette soirée avec 3 Tri-X et un M6 + Cron 50 mm.
Zéro déchet, et satisfaction de l'équipe culturelle municipale.

Le samedi suivant, un pianiste de jazz qui ne voulait pas de bruit: je me re-fais prêter le M6 avec le Cron 50 mm.

Deux semaines plus tard, achat d'occasion à un journaliste de son M6 + cron 50 mm. Plus 28 Elmarit neuf.

Et vente évidemment pour financer de la quasi totalité du matos Nikon :oops:.
Puis achat un an après d'un M2, et d'un cron 35 mm à un copain qui avait les doigts trop gros pour faire la mise au point :lol:.

En parallèle, un peu de 6x6, puis autres objectifs achetés, revendus, parfois conservés ...

Un deuxième boitier M6 (non TTL) acheté il y a 3 ou 4 ans à Londres, par envie compulsive :wink:.
Mon regard a changé avec le temps, mon approche photographique également, et ma manière de voir le monde aussi.
A+
Bertrand
Abdoulaye L.
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Depuis le 13 jan 2007
Strasbourg
Avant 2006, je n'avais jamais prêté attention aux Leicas.
Je n'avais même je crois jamais entendu parler de la marque.

Mais lors de mon premier travail photographique, tout change :

Pour remplacer mon meilleur ami photographe très malade (mourant on le comprendra le mois suivant) qui bossait pour un tiers ami, je prends son matos et je vais couvrir ses événements. Là, je me sens pas à l'aise avec ce Canon et tous ces gros objectifs L. Je me pointe chaque jour "au taff" avec un sac à dos rempli à raz-bord.
Et là, à quelques mètres de moi, un mec avec un petit boîtier noir laqué, un long objectif, et un déclenchement que je ne perçois pas.
Je demande ce que c'est.
C'est un Leica M6 et un summicron de 90.
Summicron What ?

2 mois plus tard j'entre chez Objectif Bastille, qui n'a pas confiance en mon chèque. Moi je n'ai pas confiance en ma Visa Electron. Tant pis.

J'avais entendu parler d'une petite boutique près de la Tour Effeil, PhotoSuffren.
J'entre et repars avec un Leica M6 chrome, un objectif Voigtlander 1.5/50, quelques rouleaux et une nouvelle façon de faire.
Bertille
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Depuis le 13 mai 2011
Mennecy (Essonne 91)
Pour ma part le Leica et moi c'est une longue histoire avec des séparations, et des retrouvailles !

J'ai débuté la photo avec un Canon AE1-P que mon père m'avait donné, avec lui j'ai appris toutes les bases de la photos, je devais avoir 15 ans environs.

Très vite passioné, je découvre le Leica M6 dans la presse spécialisée, que je lisais régulièrement, le fantasme Leica me gagne, et quelques années plus tard, avec quelques économies, je m'offre mon 1er Leica : un M4 chrome d'occasion avec un Summicron 50.

Ce magnifique et magique boitier, me suit pendant plusieurs années.
Puis un jour ayant besoins de sous pour financer un voyage je le revend.

Suite à cela je continu la photo avec mon vieux Canon AE1-P, puis un peux comme tout le monde je goute à la photo numérique (avec des compact), repasse ensuite sur du Leica avec un M6 noir, mais que je ne garde pas longtemps, et quelques années plus tard me descide enfin à donner retraite à mon Canon AE1-P, et je le remplace avec un EOS 50D, que j'équipe avec tout pleins de jolies obtiques en L, très lourdes.

Résultat en 3 ans j'ai du le sortir 5 fois, alors qu'avant mon Leica me suivait partous !

Du coup partant de cette réflexion, je descide en début d'année 2011, de tout vendre, et de revenir à la base des bases : le Leica.

Et voilà Monsieur M7 qui fait son entrée à la maison acompagné de Messieurs Summicron 50 et 35, et comme vous vous en doutez ce n'est que du bonheur !
J'ai même ressortie la Jobo ATL 1500 et l'armoire de séchage ;+))

Et pour la petite annecote de fin, c'est amusant car je n'ai toujours fait que du N&B en photo, et le modernisme du Leica M7, m'a ammené à gouter la couleur, et je suis devenus un mordue de la diapo !
MakiBar
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Depuis le 14 jan 2010
Bordeaux
En ouvrant les yeux sur le monde :cool:
papacamera
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Depuis le 23 mai 2010
Essonne
Le jour où j'ai arrêté la photo, en 1991 (avant de reprendre en 2008). Ma dernière photo de l'époque a été celle-ci :


Pour la petite histoire de la photo, lors du shoot je n'avais pas remarqué le M car c'était très chaud . Manifestation d'anarchistes contre la première guerre du Golfe avec des coups, des bousculades, des gens qui faisaient leurs besoins devant les CRS... Un moment très intense où nous étions deux photographes (le leicaïste et moi) "dans la mêlée", les autres nous tenaient par la ceinture pour nous en sortir rapidement en cas de violence.

A l'époque, j'avais bazardé tous mes reflex autofocus (les premiers à l'époque : F401 et F801) pour des vieux modèles (FA et F1), des films au mètres et un petit labo N&B.

Quand j'ai repris la photo 17 ans plus tard, j'ai regardé cette image longtemps et réalisé ce que le gars avait un M. La graine était plantée. J'ai "commencé" avec un reflex modeste (450D) car je ne savais pas si la passion allait revenir, puis est venu un 7D et j'ai retrouvé mes démons de l'époque qui m'avaient fait bazarder tout les automatismes pour un retour au source photographique.

Même démarche l'année dernière. Envie de retrouver un peu plus "d'authenticité". Le M m'est naturellement revenu à l'esprit... Mais on, j'aime bien mon confort alors j'ai pris un M numérique...
Je publie mon premier beau livre photo American Decorum chez Trans Photographic Press (lien pour le voir ici)
Leicavit !
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Depuis le 19 juil 2011
IdF (92)
Pour ce qui me concerne, le M est une histoire d'amour depuis 25 ans, la fin de l'adolescence et l'acquisition de l'autonomie financière, la confiance dans ses premeirs choix d'adulte. Mais c'est surtout une évidence qui s'est impoée d'elle-même. J'ai appris la photo avec un Kodak retinette puis un Mamiya C, le Canon Ae1 de mon pêre, à qui j'avais fait le forcing pour un 24 mm (déjà le gout des optiques).
J'étais a priori destiné a une chambre de part les sujets qui m'interressent, le plaisir du temps pour la mise en oeuvre et le besoin de 'matiere' que je recherchais en photo, pas un appareil compact de reportage pour photographier le quidam qui glisse sur une peau de banane.

La decouverte de l'album 'the somnambulist' de ralph gibson a été déterminant pour moi, comme dans une moindre mesure  d'être entoure de beaux objets 'authentiques', horlogers et techniques.

Le Leica m'a appris a regarder et a ne pas composer 'dans' l'appareil, rien que pour ça il mérite sa place au pantheon personnel de la photo.

D'abord le M4-P et son Summicron 50, pare-soleil plastique  'canada' garanti parechocs et sa sangle cuir d'origine, pied et rotule Leitz, puis rapidement mon premier objectif neuf :le summicron 35. J'avais dépensé beaucoup moins pour ma premiere voiture.

Il a dépassé à mon cou la mode des gros boitiers pro motorisés, puis celle des boitiers affreux en plastique, puis les descendants du mavica sony et encore aujourd'hui la même fascination où qu'il soit posé, quel que soit le ciel qui l'éclaire. Je l'ai emmené partout, sous la mousson ou dans le désert, arpenter des kilometres de bitumes capitales, il a ete de toutes les soirées, a fait les plus beaux portraits de couple de tous mes potes, a photographié en vitesse lente les gestes reflexes de mon fils ainé endormi lorsqu'il etait nourrisson, des dizaines de jolies femmes, des dizaines de villes la nuit, le jour, il a accompagné ma venue à la couleur (la rouille d'un gond de volet sur un mur blanc) a documenté des moments durs et a toujours été un réconfort.

Je repense souvent a une tres juste remarque du vendeur de la maison du Leica : 'le prix du materiel Leica est un avantage : on hesite beaucoup avant de s'alourdir du moindre accessoire inutile'. Ai failli le vendre 2 fois, puis l'instinct m'a fait le garder, révisé une seule fois en 25 ans pour les vitesses, je l'utiliserai tant que je trouverai de la pellicule. il vit bien au milieu de 2 Sinar, une floppée de polaroid, des Mamiya et recemment un dos phase one prêté qui est en soit une revolution, cumulant la compacite d'un appareil de reportage et la definition d'une chambre grand format.

Je suis souvent tenté de me compliquer la vie en photo, recraquer pour une Technika ou vendre ma femme pour un Alpa 12, derniere lubie en date un Widelux, mais je reviens toujours au M qui, d'ailleurs, apres ce café, m'accompagnera aujourd'hui en cette journée parait-il caniculaire ;)
CédricM
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Régulier
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Depuis le 24 juin 2011
Lille dans le grand nord
pour moi, c'est d'abord le coté fonctionnel de l'engin qui m'a plu.....


en effet, j'ai l'impression qu'il y a 30 ans les "photographes" etaient plus éduqués et les salles de spectacle ne ressemblaient pas à un concert de clic clac ou d'ecrans allumés pour "shooter" par dessus les autres spectateurs....


c'etait l'époque où silence et respect d'autrui..... mais bon,

donc silence, mesure précise et temps de latence au déclenchement quasi nul plus visée toujours "utile",me permettant de suivre les danseurs
si je rajoute optique de haut vol dès la pleine ouverture...

j'etais prêt pour un M6 d'occase et son 50mm cron suivi d'un 90mm cron...
le choc tactile et , mais surtout sur les tirages:
j'avais la sensation par rapport à mon 50mm canon d'utiliser une 400 àla place d'une 1600 (pour caricaturer)...

un réel plaisir,un bien bel outil de production, mais boitier revendu quand la pleine ouverture ne s'est plus faite "obligatoire", mais aussi et surtout avec l'acquisition du boitier telemetrique "parfait", le vrai l'unique le M6, celui qui déroule de la 120/220 :twisted:
Leingad
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Depuis le 30 nov 2010
Paris
J'ai connu Le M surtout de réputation. D'abord numérique ( et bien oui, quand on est jeune, on aime bien savoir ce qui est le mieux niveau techno, et j'ai découvert le M9)
Puis Aout 2010, je découvre summilux. Et vers décembre 2010, j'ai les fonds pour m'acheter soit un 5DmkII (j'avais deja un parc d'optiques canon) soit un leica M6 et un summicron 50, deux mondes totalement opposé.

Je n'avais jamais touché a un leica, et ai acheté d'occasion ici même en aveugle total.
Et je pense avoir fait le bon choix. Un contact très différent a la photographie, un accés a la photo de rue plus aisé, et plus enrichissant, un apprentissage traditionnel avec l'argentique ( et du coup, j'ai appris a développé le noir et blanc)
Je prends du plaisir simplement a tenir le boitier. Donc imaginez ma joie quand je déclenche devant une scène qui me parait photographiable (pour le bruit de l'obturateur, a des années lumieres des bruits horrible des canon aps c)

et vient avril 2011, ou j'ai envie de renouer un peu avec le numérique. J'ai fait des économies, et achète le M8 d'aniki ( qui est magnifique :) )et un 35mm voigt d'occas ( je suis amoureux du 50mm, et cette focale me suffit pour tout)

Et depuis, je n'ai plus besoin de rien. 2 boitiers différent, avec 2 (équivalent) 50mm très différent ( le summicron est vraiment plusieurs cran au dessus a tout les niveaux), et j'éprouve un réel plaisir a photographier.

J'attend un peu le M10, je fais des études d'audiovisuel, et ai un besoin de video. J'aimerais bien que ce nouveau M ( appareil de reportage dans les esprit, je ne pense pas illégitime l'incorporation d'une fonction vidéo) ai cette fonctionnalité filmique.

j'ai en tout cas appris beaucoup ici, merci a vous :)
pipolaki
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Depuis le 9 oct 2011
Paris
Pour ma part, j'ai franchi le pas à 30 ans.. le jour de mes 30 ans plus précisément..

Avant cela, pour débuter la photo, étudiant, j'ai bossé quelques mois comme pion dans des collèges pour m'offrir un petit Canon A40.. 3 millions de pixels, en 2002, c'était déjà quelque chose.

Puis un petit Canon G9, sur lequel on pouvait s'amuser à passer en manuel afin d'apprendre l'interaction des différents paramètres entre eux. Mes premiers émois photographiques..

La vie active et ses voyages d'affaire aidant, j'ai pu passer au reflex rapidement, avec un D300 et me constituer aux quatre coins du monde le parc optique dont j'avais toujours rêvé (35/2, 50/1.4, 85/1.4, 105/2.8, 300/2.8 et quelques zooms..).

Les ultralumineux m'ont offert de nouvelles perspectives en matière de profondeur de champs et de gestion de la lumière... mais les déplacements sont devenus un calvaire, à cause du poids et de la dimension du matériel à emporter, et je me suis aperçu au cours de mes voyages asiatiques (Inde, Laos, Cambodge, Thaïlande, ...) que ce genre de matériel provoque une sorte de choc des cultures entre le photographe et la population. J'ai donc réduit peu à peu mon parc optique et me suis concentré sur les focales les plus "efficaces" selon moi, le 35 (équivalent 50) qui est mon objectif fétiche et le 85 (équivalent 135) pour les portraits serrés.

Évidemment, au cours de mes années d'apprentissage, comme tout amateur de beau matériel, j'ai suivi avec attention la production des différentes marques et ai toujours été fasciné par le système M et ses objectifs mythiques.

Et enfin, pour mes 30 ans, j'ai eu la magnifique surprise que ma compagne et mes amis m'offrent un M6 de 1985 et son indispensable Cron de 50..

Objets merveilleux, nouvelle approche de la photo, de par le système de visée, les commandes manuelles, l'aspect uniquement mécanique et ... la pellicule... Je passe de très bon moments à essayer de dompter la bête et à tenter de comprendre les subtilités du développement en C41..

Bref, un autre univers..

Prochaine étape, le Cron de 35 pour être disposer d'un choix de focales lors de mes voyages..
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