odusseus |
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Spécialiste Messages : 1417Depuis le 23 avr 2006 Ajaccio/Paris/? |
Merci pour cette très belle page !
Amitiés. |
odusseus |
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Spécialiste Messages : 1417Depuis le 23 avr 2006 Ajaccio/Paris/? |
Leica R4s + 2,8/35 + Fuji Provia 100F Eu vi de longe Vindo do mar As flores que eu dei A Iemanjà Serà que meus desejos Vão se realizar ? Oh mar leva essas flores Faz meu amor voltar A minha dor é de quem ama De quem perdeu uma paixão Oh minha santar do mar Felicidade agora se transformou em solidão J'ai vu au loin / Venant de la mer / Mes fleurs offertes / à Iemanjà Exauceras-tu mes voeux ? / Oh mer / Ces fleurs, garde-les / Mais ramène-moi mon amour Ma douleur est celle de ceux qui aiment / De ceux qui ont tout perdu / Oh sainte déesse de la mer / Ma joie d'hier / N'est plus que solitude Màrcio Faraco |
blanc_et_noir |
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Spécialiste Messages : 2056Depuis le 7 oct 2006 Procida |
Bravo odusseus |
odusseus |
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Spécialiste Messages : 1417Depuis le 23 avr 2006 Ajaccio/Paris/? |
Merci blanc_et_noir
Amitiés, Yves. |
jacquesm |
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Message supprimé à la demande de son auteur. |
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odusseus |
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Spécialiste Messages : 1417Depuis le 23 avr 2006 Ajaccio/Paris/? |
Merci Jacques. |
palo |
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Habitué Messages : 461Depuis le 28 sep 2006 vers toulouse |
alors on reprend en coeur avec une chanson de Charlelie Couture
Aujourd’hui 24 juin et c’est presque l’ été Jambes à l’air en basket Et y’ a des pots d’ fleur aux f’ netres J’ ai vidé mes poches comme un agent secret Qui fait le point sur l’ enquête Un ticket d’ cinéma un phare de vespa Un trombone tordu un billet perdu Un trousseau de clés un bottle neck nickelé Je suis dans mes poches dans mes poches Aujourd’hui 9 septembre et ça sent la rentrée J’ suis plein de bonnes intentions alors je vais commencer De ranger ma chambre Fait pas d’ reproche je rebouche les bouteilles je repars à zero Une empreinte digitale un parfum végétal Un mouchoir écossais un bouton pression un dessin d’ la prison Je suis dans mes poches, dans mes poches Aujourd’hui 12 février et je peut plus sortir J’ ai les bronches engluées et une fièvre de martyr Je vide la corbeille et j’ allume du feu La cheminée tire mal mais on se sent mieux Un vieux relevé de compte chèque un stylo feutre sec Un programme périmé une promesse impossible Et je suis dans mes poches Aujourd’hui 5 avril on veut refaire le monde on a que quelque frondes Mais le soleil nous inonde Les coups que sonne les cloches j’ ai des bourgeons pleins les poches Comment vont les nudistes n’ ont ils rien à cacher Si les psychanalistes ne trouvent pas d’remède Si les acupuncteurs ne piquent pas le démon Si le cristal des voyantes ne laisse rien apparaître Alors étalez sur la table tout ce qu’ il y a dans vos poches Dans vos poches il y a Un roman inachevé une photo déchirée Une seringue en verre un briquet adultère Un modèle à tatouer un jeu de cartes à jouer Toutes les pièces d’ un puzzle tout les bouts d’ un patchwork Toutes les pierres d’ un mur qu’on construit à chaque heure Je suis dans mes poches, dans mes poches Le poète se souvient de l'avenir ... |
michel (proteus) |
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Spécialiste Messages : 2741Depuis le 8 jan 2005 metz |
M6 ttl, summicron 50/2, kodak portra 160 NC Brise marine La chair est triste, Hélas! et j'ai lu tous les livres Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres D'être parmi l'écume inconnue et les cieux! Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe O nuits! ni la clarté déserte de ma lampe Sur le vide papier que la blancheur défend Et ni la jeune femme allaitant son enfant. Je partirai! Steamer balançant ta mâture, Lève l'ancre pour une exotique nature. Un Ennui, désolé pour les cruels espoirs, Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs! Et, peut-être, les mâts, invitant les orages Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots... Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots! Stéphane Mallarmé si vous voulez voir l'invisible, observez attentivement le visible |
Christine |
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Spécialiste Messages : 1237Depuis le 4 oct 2006 Lyon |
Toujours un régal de parcourir ce fil, bravo à tous |
zekkar |
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✝ Messages : 4675Depuis le 19 oct 2003 Paris |
La Mousson
La pluie, c'est la vie. C'est le riz qui pousse, les enfants bien nourris qui rient et jouent dans la cour, quelques roupies qu'on peut mettre de côté en prévision d'un mariage, le spectre de la peur qu'on chasse pour un temps de sa cabane. Une année sans pluie, c'est la terre qui se fissure, les plants de riz qui s'étiolent, les enfants aux ventres ballonnés qui n'ont même plus la force de pleurer, la peur qui revient s'installer à demeure. A qui faut-il s'en prendre ? Au vent ? Au soleil ? Aux dieux indifférents ? Au soir de sa vie, Rukmani se remémore avec dignité et résignation sa vie de labeur et de courage. Kamala Markandaya M5 90 2 Ekta 200 Pour Marielle |
Dernière édition par zekkar le mercredi 25 juillet 2007 - 21:16, édité 1 fois. | |
Paradoxal |
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Membre des Amis Messages : 7824Depuis le 12 fév 2006 Belgique |
Ce fil que nous devons à Odusseus est vraiment magnifique.
Je viens de le découvrir seulement aujourd'hui car il a débuté pendant mes vacances. Je vais réfléchir au moyen d'y participer. Pas si facile! Bravo à vous tous qui vous révélez imaginatifs et pleins de sensibilité à l'occasion de vos participations. Paradoxal |
odusseus |
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Spécialiste Messages : 1417Depuis le 23 avr 2006 Ajaccio/Paris/? |
Superbe ! |
michel (proteus) |
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Spécialiste Messages : 2741Depuis le 8 jan 2005 metz |
Chapelle funéraire- Enclos paroissial de St- Thégonnec (Finistère) Saint sépulcre de la fin du XVII° siècle en bois de chêne sculpté peint M6ttl, summicron 50/2, kodak portra 160 NC En moi régnait la désolation Où ton inexistence était si forte, elle était devenue forme d'être. En moi régnait la désolation. comme conversant à voix basse. Mais les paroles n'avaient pas la force de franchir. De franchir seulement. car il n'y avait pas quoi. On se tourne vers le monde. on se tourne vers soi. On voudrait n'habiter aucunement. C'est le noyau habituel de l'infortune. "Vous" était notre mode d'adresse. l'avait été. Morte je ne pouvais plus dire que : "tu". Jacques Roubaud Quelque chose noir poèmes, Gallimard 1990 (recueil de poèmes écrits après le décès de son épouse) si vous voulez voir l'invisible, observez attentivement le visible |
jean-pierre P. |
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Spécialiste Messages : 2313Depuis le 5 nov 2005 Nord |
Dans le cadre d'un programme de remise en forme visant à réduire mon espérance de vie à celle d’un mineur du XIX° siècle, je faisais mon jogging l’été dernier dans la Cinquième Avenue. Afin de soulager mon système respiratoire anémié, je m’arrêtai à la terrasse du Stanhope Hotel et commandai une vodka-orange bien fraîche. Le jus d’orange étant tout à fait recommandé dans mon régime, je m’envoyai plusieurs tournées. Sauf qu’au moment de me relever, j’exécutai une série de figures acrobatiques dignes de Bambi faisant ses premiers pas.[…] Woody Allen. L’erreur est humaine. |
a.noctilux |
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Vieux briscard Messages : 10497Depuis le 9 mars 2007 Montpellier |
Congés payés
moi dit la cathédrale je voudrais être coureur à pied pour pouvoir lâcher mes béquilles moi dit le pont je voudrais être suspendu pour pouvoir sauter à la corde moi dit l'imagination je voudrais être riche pour pouvoir emmener l'anselme en vacances moi dit la seine je voudrais être mer pour avoir des enfants qui jouent avec le sable Jean L'ANSELME extrait de la ville en poésie "folio junior 209". Les préfixes A mesure que je vois j'oublie j'oublie j'oublie tout ce que je vois. ... un extrait de "Monsieur Monsieur" de Jean Tardieu |
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