Au fur et à mesure du cheminement, des galeries sont utilisées pour des expositions :


Le 2 mars 1996, l'une des trois génératrices, prélevée à la fin de la guerre, est restituée à la Coupole qui ouvrira au public l'année suivante.
Elle était jusque là utilisée par la cristallerie d'Arques pour actionner les machines industrielles.






Gallerie sur la grande guerre 1914 - 1918



Photo de la place de la déesse à Lille



Mémorial du Train de Loos
quelques heures avant la libération du Nord 871 hommes agés de 16 à 71 ans quittent la prison de Loos. Entassés dans des wagons à bestiaux ils furent dirigés vers les camps de concentration de Sachsenhausen et de Buchenwald. Neufs mois plus tard, en mai 1945, seuls 275 avaient survécu.

Après le cheminement dans les tunnels il faut prendre l'ascenseur pour arriver au deuxième étage, juste en dessous de la Coupole.

Et là plusieurs expositions s'offrent à nous : Le parcours Cinéac, L'invasion de mai - Juin 1940, Cinq Années d'occupation, Les difficultés de la vie quotidienne, Le mur de l'Atlantique dans le Nord de la France, La faiblesse de la collaboration, Les persécutions, Les Résistances, La répression massive, La guerre aérienne dans le ciel du Nord Pas de Calais, La découverte des camps nazis etc...

Il faut y passer des heures pour tout voir, ou peut être la journée. J'y retournerai, je l'ai déjà dit, c'est l'un des musées les plus intéressant pour moi, sur cette période.






Le V2 annonce l'exposition Armes Secrètes située à l'étage en dessous.

C'est au printemps 1942 que la Luftwaffe, déconsidérée aux yeux d'Hitler après l'échec du Blitz aérien contre Londres, entreprend de développer,à Peenemünde, une deuxième arme nouvelle. Il s'agit d'un avion sans pilote, Le Fi 103 (V1), lancé par catapulte et propulsé en vol par un pulsoréacteur. La "bombe volante" est un engin simple, peu coûteux à produire.

Poids au décollage 2.150kg charge explosive 830 Kg.










Cet exemplaire a été retrouvé intact dans un marécage près de Ponts et Marais. Dégagé et désactivé en 1975 il est acquis par Jean Erisay collectionneur qui le restaure.
Il rejoint la collection de la Coupole en 2022, c'est une pièce exceptionnelle, un appareil authentique aui a volé, il a donc une vie et une histoire.



Pilote automatique de la bombe volante V1
Ce dispositif fabriqué par la firme allemande Askania, fonctionne grâce à un système d'air comprimé. Il est composé de gyroscopes, d'un altimètre et d'une horloge.
Le pilote automatique assure plusieurs fonctions essentielles au guidage du V1. Il stabilise le missile en vol et maintien son cap. Il permet également un changement de direction pouvant aller jusqu'à plus ou moins 60 degrés. L'appareil maintient une altitude constante, préalablement réglée entre 300 et 2.500 mètres. Enfin, il déclenche la plongée finale lorsque le V1 survole sa cible.