je vois que tu n’as pas beaucoup d’humour et j’aurai préféré que tu analyses les deux autres photos , juste par équité, qui elles sont tout à fait dans le match
mais je vais revenir à la notion de voyeurisme sur cette photo, elle n’est pas bonne je te le concède , mais quand je l’ai prise ce n’est pas par voyeurisme mais j’ai voulu prendre latitude de ces deux femmes qui mettaient bien en avant leurs attributs, mais c’est loupé.

je ne partage pas du tout ton analyse sur la deuxième photo, où au contraire il se passe pas mal de choses, d’une l’orientation des trois regards simultanément et de quelle scène induite pourrait il s'agir , 2 une belle complicité se dégage entre les deux premiers personnages, 3 le contraste entre le premier plan et le dernier plan etc etc etc
concernant le PT, venant de ta part je suis très perplexe sur l’utilisation à outrance du PT en vu de tes photos (ce n’est pas un reproche mais un constat)

comme quoi nous n’avons pas la même lecture d’une photo en street photographie

NB : j’ai bien vu ton web qui au demeurant abrite quelques pépites (superbe ton reportage sur les drag queen) mais je n’ai pas vu de street photographie , si tu as un lien concernant cette activité je suis preneur , j’aime beaucoup voir les photos des autres photographes .

Bonsoir à tous!
Je voudrais juste apporter à la discussion non mes conseils, mais ma frustration.
De mon expérience ici à Paris quelqu'un qui se balade avec un appareil photo (même si visiblement vieux) est perçu par la majorité comme un ennemi.
À n'importe quel coin il y a quelqu'un qui, appareil à l'oeil et mise au point rapide, sort avec un "monsieur pas de photo!". De façon généralement agressive.
Une fois j'ai fait une expérience en sortant avec un Holga et j'ai posé la question aux gens si je pouvais prendre leur photo avec des masques.
Je me suis dit qu'on pouvait pas faire moins "agressif". Je suis rentré chez moi avec 0 photos pour un après midi.

Bref, je suis fatigué de cette méfiance, parfois j'ai pensé de tout revendre et de me dédier à la peinture.
Je connais un autre gars (vraiment sympa, et ça se voit tout de suite qu'il a un bon coeur) qui après des expériences comme ça a commencé à photographier que de pigeons.
Mais moi je n'ai pas trop d’intérêt pour les pigeons... comment vous faites à ne pas vous décourager?
Question rhétorique bien sûr, car chacun doit trouver sa recette, mais parfois ça fait du bien de vider un peu son sac avec quelqu'un qui peut comprendre.

Bonsoir à tous!
Je voudrais juste apporter à la discussion non mes conseils, mais ma frustration.
De mon expérience ici à Paris quelqu'un qui se balade avec un appareil photo (même si visiblement vieux) est perçu par la majorité comme un ennemi.
À n'importe quel coin il y a quelqu'un qui, appareil à l'oeil et mise au point rapide, sort avec un "monsieur pas de photo!". De façon généralement agressive.
Une fois j'ai fait une expérience en sortant avec un Holga et j'ai posé la question aux gens si je pouvais prendre leur photo avec des masques.
Je me suis dit qu'on pouvait pas faire moins "agressif". Je suis rentré chez moi avec 0 photos pour un après midi.

Bref, je suis fatigué de cette méfiance, parfois j'ai pensé de tout revendre et de me dédier à la peinture.
Je connais un autre gars (vraiment sympa, et ça se voit tout de suite qu'il a un bon coeur) qui après des expériences comme ça a commencé à photographier que de pigeons.
Mais moi je n'ai pas trop d’intérêt pour les pigeons... comment vous faites à ne pas vous décourager?
Question rhétorique bien sûr, car chacun doit trouver sa recette, mais parfois ça fait du bien de vider un peu son sac avec quelqu'un qui peut comprendre.

La street, c'est large comme concept ! Cela va de la photographie frontale d'individus (Bruce Gilden au hasard), à la photo de rues désertes la nuit (Todd Hido qu'évoquait Mikebrand) en passant par la recherche graphique, la recherche d'atmosphère (je pense par exemple à Trent Parke, un maître du genre selon moi). Bref, il y a de l'espace pour toute sorte de photographe.
Je suis complètement d'accord sur le fait qu'avec la photo d'individus, on se heurte au droit à l'image et surtout à l'agressivité (croissante) des gens. Cela dit, ce n'est pas vrai partout. A New York, la Mecque de la street, je trouve que les gens ont moins de problème avec leur image et peut-être également un peu plus l'habitude des streetphotographers.

Donc, si tu te lasses de prendre les gens en photo parce que tu redoutes leur agressivité, il me semble que ce n'est pas une raison pour renoncer à la photo de rue. Simplement, il faut peut-être la concevoir différemment, être moins frontal, prendre du recul, rechercher des ambiances plus que des situations.

Ah non, en effet, il ne faut pas demander la permission (enfin quand je dis "il ne faut pas", bien évidemment à chacun sa photographie, chacun fait ce qu'il veut). Mais, à mon sens, demander la permission, c'est :
1- briser la magie de l'instant, sa spontanéité
2- avoir de grandes chances de se heurter à un refus
3- abdiquer dans ce combat véreux du droit à l'image
4- passer de la photo de rue au portrait (souvent mièvre parce qu'accompagné d'un sourire gêné).