Ode au M7, le M argentique le plus abouti.

jepp
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Leica M7, Le M argentique le plus abouti .

Retrouvant pour la quatrième fois en 20 ans le plaisir incroyable d’utiliser un M7 imaculé, après avoir eu presque tous les M, je vous livre une ode en plusieurs chapitre à ce boîtier incroyable, aboutissement du savoir faire argentique de Leica.

Mon avis est évidement subjectif, mais je souhaite glorifier ce boîtier qui m’a tant donné.





Chapitre 1: le M7, méfiance du coin du regard.

La vie est bien curieuse. En 2002, le reflex numérique Canon EOS 1D sort.
la même année, leica présente son M argentique le plus abouti, le M7.
Difficile de mieux démontrer le conservatisme de la marque.

Obturateur à rideau géré electroniquement, mode automatique d’exposition à priorité à l’ouverture, mémorisation à mis course via le déclencheur, le M7 , extrêmement cher par rapport aux nombreux M6 d’occasion à terminé sa carrière en 2018, 16 ans après, a un tarif d’un peu plus de 4000€ en ayant été toute sa vie durant à contre temps.

J’ai vécu cette curieuse période photographique ou les derniers riche passionnés de l’argentique vieillissant rêvaient de M7 à la carte, de télémètre amélioré façon MP.

Le M6 avait d’un coup au yeux des puristes tous les défauts, bubonnant sur la platine zinc du dessus, au télémètre obscure et à la précision de vitesse irrégulière.

pendant ce temps le grand public et les professionnels se pâmaient devant l’immédiateté et la facilité du numérique, nous étions au deuxième schisme photographique après l’apparition des reflex dans le milieu pro.

En parallèle, depuis 1997 , une nouvelle génération, mené par quelques autrichiens avec l’aide de vladimir Poutine, faisait renaître un nouveau type de photo argentique, plus jeune, plus poétique, plus abordable, certain dirons plus flou, la lomographie.

Le M7 avait à combattre sur tous les fronts mais Leica commençais à être habitué a rentrer en mode survis.
Appareil d’esthète, d’une précision chirurgicale et d’une finition inconnu jusqu’à lors, il à fait néanmoins une carrière plutôt longue réussi.

Depuis lors son système de priorité à l’ouverture et d’affichage a LED , si parfait, à été repris avec succè sur le M8,M9, M240, M10…M10-R…19 ans après sa création.

C’est dire si mettre un œil dans un M7, lire la vitesse, sur le petit afficheur à segment rouge, faire des mesures sans quitter son viseur, bloquer une vitesse, recomposer puis effectuer la prise de vue est l’aboutissement de la simplicité et de l’efficacité LEICA et reste d’une modernité incomparable.
A t’on besoin de plus dans le viseur d’un M?

20 ans après, les jeunes étudiants élevé au Lomo ont retrouvé le désire de la belle ouvrage argentique, à travers une quantité incroyable d’objectifs de toute marque en monture M, et on pris d’assaut, poussé par des youtubeurs pas souvent très au fait des choses, le marché du M argentique d’occasion.
M2, M3, M4. M5, M6 s’échangent avec diverse demande.

Quand on a vécu, utilisé chaque modèle, on se pose alors la question de savoir pourquoi certains modèles sont plus boudé que d’autre.

A tous nos amateur de Leica argentique, je souhaite dire clairement que le M7 est sans conteste le plus précis , le plus désirable, des M argentiques.
Non comme objet pour du fétichisme historique comme le MP ou le MA mais comme outil argentique.

Que ses seuls deux problèmes ( lecture DX capricieuse et roue encodeur arrière ) ont été résolu depuis plus de 10 ans simplement, parfois avec un simple bout de papier pour nettoyer les contacts.

Aujourd'hui, il est vrais que certaine grande référence de l’argentique du siècle dernier, rempli d’électronique, ne sont plus réparable: j’ai vu les magnifiques contax, les ricoh, les minox tous devenir des presses papier, et je pense que c’est ce qui fait peur à tord dans le Leica M7….l’électronique.

Mais quiconque a connu Leica dans les années 2000, à ouvert un M7, sait qu’on est à des années lumières de la folie électronique , de la densitè de cartes et de fils, d’un contax ou d’un ricoh, que personne aujourd'hui ne veux réparer car l’ouvrir, quand c’est faisable, c’est déjà prendre un trop gros risque et réparer quoi que ce soit est quasi impossible.


Il y a une grande différence de philosophie avec nos Japonais…plus conservateur que Leica dans les années 2000, tu meurs… quand à l’implantation de la petite carte électronique, elle est accessible et Leica en possède de très nombreux exemplaires de rechange.
Elle est même beaucoup plus qualitative que celle du M6 quand à sa fabrication.

Alors je fais un double pari: oui l’électronique du M7 sera extrêmement durable comme celle d’un polaroïd SX de 1972 qui démarre au quart de tour car conçu par des génies.

Et oui le M7 sera réparable electroniquement, car tous ces M6, Mp, M8, M9, M240, M10 vont générer une micro économie autour de leur maintien en état.
Comme vous le savez peut être la problématique est la faisabilité , l’accessibilité et le stock de pièces détachés. Pour l’accessibilité et la solidité le M7 ne déroge pas à la règle de tous les M argentiques.

Pour les pièces, quand Leica ne souhaitera plus les réparer, dans 10 ans ou plus, le principe du cannibalisme, largement utilisé par les réparateurs de rolleiflex, fugicon, Nikon F… tous les belles mécaniques , sera de mise car l’appareil restera toujours une icône demandé et de plus en plus coté.

Comme le M4-2/M4-p le M7 représente le dernier soldat, le plus abouti, d’une aire photographique.
Comme les deux précédents, il est victime d’une décote absurde, injustifié, basé sur la méconnaissance du produit.

Alors profitez en, les youtubeurs n’ont pas encore réalisé leur erreur.
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"+1" de la part de : BigSteve, guilhem34
tilu
    Re: Ode au M7, le M argentique le plus abouti.
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En effet, la mode et la spéculation jouent énormément

Je ne vous parlerais donc pas de son cousin Zeiss Ikon ZM sur le compte duquel on entendit des vertes et des pas mures à sa sortie avant que sa côte ne s'envole à des tarifs indécents

La priorité diaph allié à la mesure spot c'est quand même une façon vraiment aboutie de pratiquer la photographie
"+1" de la part de : habu34, JohnK
igemo
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Moi je me souviens de la toute fin des années 2000 où un M7 (révisé) n'intéressait pas grand monde à 1700 Euros...
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Que tout ceci est bien dit ... En attendant , j'ai toujours mon M7 , depuis janvier 2004 , il fonctionne à merveille , et je le garde précieusement ...!
Répétez un mensonge assez longtemps , ça devient une vérité...
ADG
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jepp a écrit :
Leica M7, Le M argentique le plus abouti .

Alors je fais un double pari: oui l’électronique du M7 sera extrêmement durable comme celle d’un polaroïd SX de 1972 qui démarre au quart de tour car conçu par des génies.

Et oui le M7 sera réparable electroniquement, car tous ces M6, Mp, M8, M9, M240, M10 vont générer une micro économie autour de leur maintien en état.



Voila 2 paris audacieux.... :wink:
Rien ne laisse présager que la fiabilité électronique du M7 soit exceptionnellement durable et la réparabilité électronique des Leica M8, M9 ou bien M240 n'est pas a l'ordre du jour, nombreux sont ces boitiers qui ne servent plus faute de pièces disponibles mais surtout de réparateurs indépendants qualifiés et/ou intéressés....
Quant a la sauvegarde (je pense que vous vouliez parler de micro marché), si elle se fait, risque très fortement d'être pratiquée a des tarifs rédhibitoires...
David
Marc Nolin
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Comme l'auteur George Perec, j'aime l'imposition volontaire de certaines contraintes dans ma démarche photographique.

Je possède 2 M, un argentique, le M7 et un numérique, le M-P 240. Afin de profiter des 2 mondes, j'alterne toujours l'utilisation des appareils. Un voyage à New-York. avec le M7, une virée à Paris, avec le M240, etc.

Jamais je n'apporte les 2 appareils ensemble, question de bien sentir la différence des 2 mondes pendant une certaine période. Les gestes et automatismes, la manière de voir et de mesurer, la limite du nombre de poses, sont autant d'éléments qui demandent une adaptation à chaque fois.

De cette façon, je m'assure que mes 2 appareils soient utilisés de manière efficace. Mon M7 acheté en 2005 demeure ainsi actif, même si j'ai eu plusieurs numériques depuis.

Pour augmenter mon plaisir, je choisie également parmi mes 4 optiques (28, 35, 50 et 75) celle que j'utiliserai. Je laisse les autres à la maison.

Cette double contraintes est intéressante, parce qu'elle nous amène à chaque pose à faire avec les éléments. On oubli rapidement l'aspect mécanique pour se concentrer sur le sujet... avec le risque que parfois, on a pas ce qu'il faut pour exploiter la situation qui se présente.
Si on veut des pommes, il faut secouer le pommier (proverbe bulgare)!
"+1" de la part de : BigSteve, kikiraider, Skogkatt59
jepp
    Re: Ode au M7, le M argentique le plus abouti.
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Les limitations sont les plus belles sources de créativités en toute chose, et le Leica M nous en offre sont lot.
J’avoue Marc faire comme vous et ne prendre qu’un boîtier, argentique ou numérique, et un objectif pour mes voyages.
J’ai aussi tendance à considérer, peut être à tord, le numérique comme l’instantanée à partager et l’argentique comme ce qui peut attendre , souvent de très nombreux mois, le developpement.

ADG, oui paris totalement assumé que celui de faire confiance à l’électronique du M7.
J’ai aussi depuis quelques années decidé de vivre l’instant, et non pas de me projeter à plusieurs années.
Cela a participer à ma décision de vendre mon Ma pour un M4-2 qui marchait tout aussi bien.
Je fait de l’argentique car c’est encore possible…pour 5 ans? 10 ans? dieu seul le sais.
Alors je jouis de mon « nouveau M7 » . Si il n’est plus réparable dans 5 ou 10 ans j’aviserai … mais qui aurais dit qu’on pourrais faire réparer les rideaux d’un Leica 2 en l’envoyant en Russie, ou un Maniya 6 au japon…
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"+1" de la part de : kikiraider, Marc Nolin
jepp
    Re: Ode au M7, le M argentique le plus abouti.
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Les limitations sont les plus belles sources de créativités en toute chose, et le Leica M nous en offre sont lot.
J’avoue Marc faire comme vous et ne prendre qu’un boîtier, argentique ou numérique, et un objectif pour mes voyages.
J’ai aussi tendance à considérer, peut être à tord, le numérique comme l’instantanée à partager et l’argentique comme ce qui peut attendre , souvent de très nombreux mois, le developpement.

ADG, oui paris totalement assumé que celui de faire confiance à l’électronique du M7.
J’ai aussi depuis quelques années decidé de vivre l’instant, et non pas de me projeter à plusieurs années.
Cela a participer à ma décision de vendre mon Ma pour un M4-2 qui marchait tout aussi bien.
Je fait de l’argentique car c’est encore possible…pour 5 ans? 10 ans? dieu seul le sais.
Alors je jouis de mon « nouveau M7 » . Si il n’est plus réparable dans 5 ou 10 ans j’aviserai … mais qui aurais dit qu’on pourrais faire réparer les rideaux d’un Leica 2 en l’envoyant en Russie, ou un Mamiya 6 au japon…
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ODE AU M7

CHAPITRE 2:Le M7, la liberté absolu.




Comme Saint pierre je vais me renier trois fois ici…c’est souvent le sort des bavards.

Photographe amateur, amoureux des leica M, j’ai eu le plaisir de tous les posséder, certains à plusieurs exemplaires. Je les ai revendu, parfois racheté plusieurs années après, au grès de mes envies et de mon voyage photographique interieur.
Je garde pour certain un amour inconditionnel: le M4-2, le M7, le M9, le Md sans écran.
D’autre, référence pour beaucoup, ne m’ont pas convaincu: le M2, le Mp, le M240, le Ma
Enfin certain m’ont déplus, le M3, le M6, le M6j,
je les ai par contre tous désirés , et ils sont tous des outils extra ordinaire au service du photographe.

Depuis deux ans j’étais resté fidèle à un fantastique M4-2, après un passage de quelques mois sur MA.
M4-2 d’abord pour sa simplicité et sa robustesse incroyable, et puis pour ce mantra répété comme une religion du dieu Ansel Adam:

La lumière ne vient pas du sujet photographié.
Alors un petit coup de mesure de la lumière incidente et me voilà parti avec mon réglage pour un bout de temps….

Magnifique libération, ou rien ne vient gêné dans le cadre du viseur, on se concentre sur la photo.

COCORICO, Le coq chante une première fois…

Cette fameuse liberté retrouvé, omet de parler ouvertement des chaînes auxquelles elle est attachée :
Très bien en noir et blanc, de jour, avec la latitude de nos triX au contraste exagéré mais quid de l’exposition subtile d’une velvia ? quid d’un changement de vitesse à opérer rapidement ? quid du passage à un lieu complètement différents, plus sombre ou baigné de soleil?

On doit alors ressortir la cellule à la main, mesurée plusieurs endroit, faire une moyenne, reporter la vitesse et le diaphragme, et reprendre le cadrage ….
hop la, trop tard l’oiseau s’est envolé .

COCORICO le coq chante une deuxième fois…

Ah, l’instant décisif, celui qui arrive quand on a un œil dans le viseur et l’autre ouvert sur le monde…
Voici le vélo qui dévale la rue à hyere… on attend qu’il rentre dans le cadre, paf on tire…
Mais à quel vitesse est-on comment changer rapidement…
et l’ouverture ? Mr Cartier Bresson avait un savoir faire et une expérience titanesque des clics de son boîtier… mais on m’a laissez entendre que les dernières années, c’était d’un contax T ( oe petit premier pliant) telemetrique qu’il abusait jusqu’à acheter le stock restant d’un représentant quand contax l’abandonnait pour le T2.
Car on devient rapidement adepte de cette priorité à l’ouverture qui permet de garder l’œil sur la cible tout en changeant la manière d’attraper la lumière.


COCORRICO, le coq chante une troisième fois…

Le Leica M est un outil de précision au service des cailloux que l’on monte dessus.
On lui demande deux choses: mesurer précisément une distance à un objet du réel en lien avec la bague de l’objectif et ouvrir et refermer de manière précise son rideau devant une gélatine en lien avec une mesure d’exposition.

Sur ce dernier point, le Leica M7 a introduit une double révolution de précision:

Tout d’abord dans l’ergonomie pour le photographe qui obtient dans le viseur une mesure exacte de la vitesse nécessaire à une exposition gris moyen central pondéré en fonction de l’ouverture choisi et de son objectif…
lire les différentes vitesses associé au sujet en restants l’œil dans le viseur, prendre une mesure incidente sur sa main, ou le goudron puis mémoriser celle qui convient en pressant a mis course le déclencheur est une incroyable amélioration pour les Leicaistes.
Oui tous les autres fabriquant l’avait déjà adopté, mais le voir dans un M constitue une consécration.

Associé à cette première révolution vient la seconde tout aussi importante:
La précision de la vitesse du M7, qui varie sans aucun pas: 1/300, 1/450,1/550, 1/600…voir plusieurs minute en pause, tout devient possible, et tout est ultra précis …
Quand on sait les problèmes de rouage et de collage des vitesse des M2-M3-M4-M6-Mp-Ma, de l’entretient mécanique et de la calibration régulière que cela demande pour obtenir des vitesses non pas infini de précision comme le M7 mais défini à 1/1000, 1/500, 1/250… on comprend le pas en avant de géant de ce M7.
pourquoi compter des cliques… tout est possible … et comble, le M7 possède une roue de correction d’exposition +1, +2, -1, -2… a nous la montagne et la mine de charbon!

Alors en retombant amoureux de mon 5 eme M7 par trois fois j’ai trahi mon M4-2…
20 ans les ont séparé, 40 ans aujourd’hui… il ne faut pas renier ses grand parents, mais en tant que photographe de rue, je reconnais au M7 une supériorité et finalement une liberté qui en fait le meilleur des M argentique.

D’aucun m’objecterons que l’animal est dépendant de ses batteries et prend un certain temps à démarrer..
Que Nenni, une pair de pile bouton vous laisse plus d’une année de photographie ( le rêve pour du numérique ) et vous pouvez laisser votre boîtier sur ON sur une étagère des mois sans qu’il consomme plus que éteins.
effleurer son déclencheur et le voilà immédiatement près.
la position off permettant simplement une sécurité et une relecture de l’iso.

Et si vous n’avez pas vu le « bat » qui s’affiche dans le viseur une pellicule avant la fin de la batterie il vous reste le 1/60 et 1/125 eme de seconde en vitesse mécanique de secours…de quoi se sortir d’une mauvaise passe.
Et oui, même électronique cassé le m7 sera utilisable.
Leica a tout prévu pour son modèle emblématique.
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"+1" de la part de : guilhem34
jepp
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ODE AU m7

CHAPITRE 3: Le M7, l’innovation continue.




Quand on est amateur de M ( fétichiste ? ) on a tendance à embrasser toute la famille, a mythifier les ancêtres en oubliant les améliorations amené par chaque génération.
Je me suis même retrouvé à utiliser un M2 et à trouver charmant le chargement d’un autre temps qui vous impose une bobine libre ou il faut enfiler la languette du film.

Entre le M3 et le M7… près de 50 ans d’amélioration continue.

Parlons du système de chargement rapide apparu avec le M4.
Révolution unique dans le monde argentique qui permet non seulement de charger rapidement et sans aucune erreur une pellicule, mais surtout, si l’on ne place que le tout début du film dans la fleur, de profiter de 39 voir 40 expositions et non plus 36 soit près de 10% de plus .
( Un secret de professionnel est d’utiliser la prise de vue zéro des leica M, ce qui vous donne alors 40 photos! )
Tout cela grâce a la petite roue apparue dans la semelle du M.

Le M4 a introduit le levier d’armement rapide, chef d’oeuvre d’ingénieur qui permet non seulement d’armer de manière sure et rapide avec une tension constante la pellicule ( la partie mobile restant a 90 degré du doigt) mais surtout de créer un moyen de tenir le boitier avec une seul main.
Je connais plusieurs possesseurs de M-a et Mp qui ont modifier leur boitier pour mettre ce levier si efficace et en finir avec les coups sur les côtes...

Il a enfin introduit le levier de rembobinage a 45 dégrée, autre innovation d’une efficacité redoutable et qui signe graphiquement le look des boitiers Leica des 40 années suivantes.

On comprend pourquoi apres l’échec du M5, boitier très innovant mais trop loin du design initiale,
Leica a relancé en 1978 la fabrication du M4 au canada...a la demande de nombreux pros.

Mais aussi solide ( rouage en acier pour supporter un moteur ) et culte que sont les boitiers M4-2 et M4-p ( qui introduit le cadre 28) il restent anachronique sans la mesure d’exposition interne qu’avait introduit Leica sur le M5.

Le M6 à relancé cette mesure avec un système de diode en forme de flèche et de point .

Est apparu aussi la courroie en nylon et son incroyable système de réglage et d’installation.
Inégalée, elle est est la meilleure courroie pour M , avec une zone de picot qui accroche l’épaule, totalement inusable.
Aucun autre appareil sur le marché n’a eu un pareil monstre de technologie que cette courroie, et il faut bien être maso pour la remplacer par des modèles rustiques.

Avec le M6 ttl l’usage du flash est devenu plus subtil avec de réel possibilité d’utilisation sans réglage fastidieux.
On peux changer à la volé l’ouverture pour modifier sa profondeur de champs.

En parallèle , le bouton de sélection des vitesses est enfin devenu facilement modifiable avec un diamètre supérieur et tourne dans le sens de la correction demandé par les flèches du viseur.

On s’aperçoit donc que chaque génération a amener des progrès extrêmement important et aussi attachant que peuvent être les anciens M, a l’usage, l’outil photographique s’affine et ouvre avec des innovations réfléchis de nouvel possibilités.

Parlons enfin du M7:

Le M7 ouvre le balle avec le codage DX qui évite une erreur de chargement.
On peux trouver cela inutile mais il fut une époque où le choix de pellicule était très large et cette aide bienvenue pour les têtes en l’air.

A chaque allumage il vous rappel la sensibilité de la pellicule installé mais vous pouvez bien évidement passer outre et régler ou pousser votre film en manuel.
Par contre il pourra vous rappeler la sensibilité de votre pellicule en replaçant le sélecteur rotatif sur DX a tout moment.

Apparait aussi un sélecteur ON/ OFF…qui est un simple blocage mécanique… si vous le souhaitez vous pouvez laissé votre M toujours allumé sur votre étagère, prêt à se réveiller d’un simple effleurement de son déclencheur, sans risque de vider la batterie…
Mais vous pouvez aussi le mettre sur OFF pour le placer dans votre sac sans risque de déclencher une photo à vide. ( Car le M est un appareil que l’on maintient armé ...combien de photo de four-tout évité....)

Le M7 introduit une option de viseur à 0,58 pour les grands angles, et une option de correction de dioptrie qui se visse sur le viseur.

Enfin la finition fait un pas de géant avec des pièces parfaitement ajusté et le retour du laiton abandonné avec le M6.

Pour les plus exigeant Leica lance enfin un modèle à la carte où il est possible de commander une gravure sur le dessus, un cuir particulier, un type de viseur, et même une platine haute sans pastille rouge...l’epoque du Leica Hermes....

Je me souvient de l’impression que l’on avait à prendre ce nouveau M7 en main… l’objet était impressionnant de qualité, un peu comme l’impression que l’on a quand on prend un M10 aujourd'hui.

D’aucun m’objecterons que le Ma ou le MP sont postérieur et mieux fini.

Je les ai possédé , et je ne suis absolument pas d’accord.
Ces deux appareils répondent à des marchés de niche et ont été monté avec le reste des pièces mecaniques du M6 récupéré au portugal. Ce sont de très beaux objets, mais ils ne comporte aucune innovation.

En revenant au vieux levier d’armement et au bouton droit de rembobinage ils flattent le regard et la psychologie de l’amateur collectionneur, mais oublient que ces deux éléments ont été remplacé a juste titre dès le M4 par des leviers et manivelle infiniment plus pratique et rapide à utiliser.
Et que dire de la peinture noir qui pèle a dessein...

J’arrête là la critique car je me méfie en M de mes contradictions futures...

il n’empêche qu’en 2021 je ne peux que vous conseiller de tester un M7.

Pour ceux qui ont eu la chance d’utiliser un M numérique il seront immédiatement chez eux avec le système de mesure identique.

Pour ceux qui viennent du M6, il seront choqué de la liberté gagnée sans rien perdre des qualités de leur ancien boîtier.

Pour ceux qui viennent de boîtier antérieur, vous allez découvrir ce que la photo argentique a fait de meilleur, avec une rapidité , une précision dans l’exposition faite pour les pellicules les plus exigeantes.

Bienvenue dans le M des années 2000.
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Richard
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bigoudénie en Pen ar Bed (29120)
citation :
Enfin la finition fait un pas de géant avec des pièces parfaitement ajusté et le retour du laiton abandonné avec le M6.


la première année de sa commercialisation sa qualité ainsi que le contrôle qualité a été à la ramasse... Il m'a fallu 6 échanges standards en accord et avec acquiescement par le responsable sav sis à Argenteuil à l'époque, le septième boîtier a été enfin le bon...

Il y a pas mal de clients qui ont subit des déconvenues avec ce boîtier à ses débuts, le responsable sav était débordé...

C'est pour cela qu'il faut privilégier un serial au dessus de 2885xxxx pour limité les déconvenues,
"c'est avec le coeur que l'on fait des photos"
"la photo c'est le regard"
Willy Ronis

http://www.summilux.net/r_system/fondsRV.htm

http://www.summilux.net/expos/voir.php?auteur=19&page=2
"+1" de la part de : guilhem34
tilu
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Le Crotoy (baie de somme)
Richard a écrit :
citation :
Enfin la finition fait un pas de géant avec des pièces parfaitement ajusté et le retour du laiton abandonné avec le M6.


la première année de sa commercialisation sa qualité ainsi que le contrôle qualité a été à la ramasse... Il m'a fallu 6 échanges standards en accord et avec acquiescement par le responsable sav sis à Argenteuil à l'époque, le septième boîtier a été enfin le bon...

Il y a pas mal de clients qui ont subit des déconvenues avec ce boîtier à ses débuts, le responsable sav était débordé...

C'est pour cela qu'il faut privilégié un serial au dessus de 2885xxxx pour limité les déconvenues,


Que n’a-t-on pas entendu à l’époque sur le concurrent bleu affecté lui aussi par de petits soucis de rodage ?

Actuellement en congé j’utilise avec bonheur un super ikonta entièrement mécanique secondé par une d’ici six et un ZM équivalent (pour ne pas vexer les aficionados rouges !) au M7

Il n’y a pas à dire pour de l’instantané la priorité diaphragme alliée à une mémorisation spot pour les cas litigieux c’est vraiment fluide

D’autant que la petite digisix permet de vérifier la fiabilité exemplaire de la mesure.
En dépit de tout ce que l’on peut lire ici et là sur le mode auto et les avantages du tout mecanique, la liberté conférée par un mode À est immense le m7 mériterait donc bien plus de reconnaissance
PASQUIER
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BOURGES
Désolé, mais en citant le M7, je ne peux pas m'empêcher de penser au sulfureux François-Marie Banier qu'il exhibait volontier...
summilux.net/forums/viewtopic.php?f=28&t=22600&start=120
Mais cette remarque n'enlève rien au plaisir qu'on peut avoir à utiliser ce boitier...
Quant à la réparabilité, si les composants électroniques sont de la facture de ceux de nombre d'autoradio de cette époque, il n'y a pas grand chose à craindre; et coté mécanique, ça devrait tenir un bon moment !
De toutes façon,il n'y a que le IA pour être indéfiniement réparable. :content:
alfort65
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Richard a écrit :
citation :
Enfin la finition fait un pas de géant avec des pièces parfaitement ajusté et le retour du laiton abandonné avec le M6.


la première année de sa commercialisation sa qualité ainsi que le contrôle qualité a été à la ramasse... Il m'a fallu 6 échanges standards en accord et avec acquiescement par le responsable sav sis à Argenteuil à l'époque, le septième boîtier a été enfin le bon...

Il y a pas mal de clients qui ont subit des déconvenues avec ce boîtier à ses débuts, le responsable sav était débordé...

C'est pour cela qu'il faut privilégier un serial au dessus de 2885xxxx pour limité les déconvenues,


Ça tombe bien , le mien porte le numéro 2886... (début 2004 ) ça n'a pas empêché quelques soucis de jeunesse ( fort bien réglés sous garanti ) Aujourd'hui tout va bien , vive le mode A , je le garde !
Répétez un mensonge assez longtemps , ça devient une vérité...
jepp
    Re: Ode au M7, le M argentique le plus abouti.
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Richard, je ne connaissais pas les déconvenues du M7 dd la première année hormis le petit souci de codage vite réparé et la roue de réglage arrière qu’il faut nettoyer parfois.
J’imagine que le saut technologique en a été la raison, un peu comme les déboîte du début du M8.
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