Pour nous plonger directement dans une ambiance ferroviaire, voici une maison de garde-barrière comme il en existe de pareilles par dizaines sinon par centaines en Belgique.
Elles sont toutes parfaitement identiques à celle-ci.
La voie est à écartement métrique. C’est celle du tram.


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Une partie de la signalisation est garantie d'époque.


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Le charme désuet des voitures en bois avec sa seconde classe, la première avec des sièges rembourrés en velours.


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Deux des bénévoles.
Le chef garde avec sa trompe et ses bâtons témoins.
Circulant sur une voie unique, le mécanicien ne pouvait démarrer qu'une fois en possession de ce petit bâton, preuve qu'il était le seul à circuler sur la voie.



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Toute l'équipe faisant fonctionner le convoi avec loco à vapeur.
Mécanicien chauffeur, etc.

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A remarquer, les briquettes faites d'aggloméré de poussière de charbon.
Ce combustible a été largement utilisé dans la traction vapeur à une certaine époque.


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Un coup d’œil discret sous les jupes de la vieille dame révèle son embiellage.



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Poste de conduite avec la chaudière, le manomètre, le niveau d'eau, le régulateur.



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Et de l'autre côté, un second manomètre. Aussi un régulateur couplé à l'autre, déjà cité.



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Tout cela nous fait un spectacle délicieusement rétro.
Un ou deux trams à vapeur ont encore circulé normalement en Belgique jusqu'au milieu des années ‘60, ne transportant plus de voyageurs mais des marchandises, des produits agricoles, des pierres.
Pour les voyageurs, le passage aux autorails diesel eut lieu bien avant. Leur conduite et leur entretien étant plus simples, il était logique qu’ils prennent la relève.
Ces autorails seront à leur tour remplacés ultérieurement par des autobus.



Leica MP, Summilux 35 préasphérique, Kodak Tri-X 400