risbly |
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Membre des Amis Messages : 276Depuis le 20 juil 2003 Paris |
Exactement Robert ! Dans le cas de Macro le problème doit être différent, il faut tester à 2 ou 3 mètres et à diaf fermé, à 11 ou 16 pour voir le problème. Tu verras que le problème survient dans presque tous les cas. Pour reprendre la discussion sur le conseil d'utilisation des optiques sur le SL posé par Snoops, l'alternative avec les optiques Sygma ou Panasonic peut être une bonne idée pour faire des économies, même si elles ne sont pas données non plus. J'ai testé les Sygma et celui qui m'a le plus impressioné est le 1.2 de 35 mm, il est remarquable, mais lourd. Les autres sont pas mal mais en dessous des Leica mais ça c'est normal. Le 90/280 mm Leica est très bon mais pour mon utilisation il est trop long j'utilise un 70/200 mm, d'ou mes recherches dans les autres marques. Regarde aussi vers Sony et les Alpha III R et IV R, ils sont pas mal du tout et les optiques sont à la hauteur des Canon type L, pour un budget réduit par rapport au SL, mais ça change de boitier et ta question était sur le SL ! Fais un essai chez Leica avec les optiques M qui te reste et tu verras bien si ça te convient ou pas d'emblée. Ensuite le choix du SL est un bon choix, je ne l'ai jamais regretté dans mon utilisation pour mon travail personnel, pour le boulot c'est une autre histoire, j'ai donc des réserves et je tente dy parer mais pour l'instant sans vraiment de succès. Juste pour bien comprendre mon propos , actuellement je n'ai pas d'alternative à mon Canon 1Ds Mark III chez Canon, comme il est obsolète (Pour Canon) et donc plus réparable je me ménage une alternative avec le SL pour parer à un problèma avec le Canon 1Ds Mark III, ce qui explique mes réflexions développées ci dessus... Le SL est un magnifique outil qui donne plein de possibilités en montant toutes sortes d'optiques y compris celles en monture L, Leica la rendu possible avec cette monture ouverte et c'est tant mieux, ça ouvre des tas de possibilités ! |
gautier |
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Administrateur Messages : 14943Depuis le 21 mai 2003 Toulouse |
Robert a écrit : gautier a écrit : risbly a écrit : Avec un 60 ou un 100 mm tu as comme diaf 16, laisse le diaf sur 16 et fais ta MAP sur un panneau à 2 ou 3 mètres pour faciliter le test. ( Plus tu te rapprochera de l'infini moins sera évident le test )Une fois la MAP effectuée à 16 avec ta loupe ouvre ton diaf à PO et bien tu verras que tu n'as pas le point exactement sur la partie ou tu as fais le point. Il peut arriver que ça coïncide mais la plupart du temps ce n'est pas pile. Alors est ce grave ? Charançon en promenade sur une rose blanche - Leica SL type 601 Apo-Macro-Elmarit-R 1:2.8/100mm & Elpro 1:2-1:1 Merci pour tes bons vœux et bonne année ! C'est vrai, à PO ou à "faible fermeture". Si c'est net sur le capteur, c'est net à la prise de vue. Par contre, à diaph fermé, la profondeur de champ peut paradoxalement fausser la mise au point qui n'est pas forcément exactement au bon endroit alors que l'impression dans le viseur est d'une grande netteté. Le focus peaking aggrave d'ailleurs cette impression car à diaph fermé tout s'illumine. Ce n'est que secondairement, sur écran, que l'on s'aperçoit de l'inexactitude relative du point. Il m'arrive bien sûr d'être à f/16, par exemple en macro. Voici une photo prise dans l'après-midi. Concrètement, la différence citée ne me pose pas problème. Mais des photos ratées le sont peut-être à cause de ça, qui sait (je n'ai pas le sentiment de rater plus de photo qu'avant le SL ou qu'avant le numérique). Myxomycètes - Leica SL type 601 Apo-Macro-Elmarit-R 1:2.8/100mm - Mise au point à la distance minimale, f/16. |
snoopss |
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Spécialiste Messages : 1595Depuis le 7 avr 2007 Amiens |
Je vous remercie pour toutes ces infos intéressantes. Je pense garder mon 50mm M pour les sorties légères et chercher un summicron SL d'occasion. |
thieb_p |
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Habitué Messages : 574Depuis le 26 juil 2017 Conflans Ste Honorine (78) |
snoopss a écrit : chercher un summicron SL d'occasion. |
golfeur27 |
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Habitué Messages : 974Depuis le 20 sep 2016 Eure |
thieb_p a écrit : snoopss a écrit : chercher un summicron SL d'occasion.Leica M5 et SL601 - optiques M et R Mon Flickr |
snoopss |
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Spécialiste Messages : 1595Depuis le 7 avr 2007 Amiens |
Merci, ça semble intéressant. Pascal, je n'ai pas encore cherché beaucoup mais tu as raison, le forum petites annonces ici propose surtout les zooms. |
PASQUIER |
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Spécialiste Messages : 1041Depuis le 23 oct 2009 BOURGES |
Il y a un point qui me semble mériter une précision ( retour d'expérience ou plus scientifique...?) : quand on parle de profondeur de champ, voire d'hyperfocale, on suppose que tout est " net" dans une certaine profondeur autour du plan de mise au point principal. Cette profondeur est d'ailleurs prévue par la gravure sur le corps de l'optique en fonction du diaphragme et de la distance choisie. A l'époque argentique, on exploitait avec satisfaction cette profondeur de champ sans avoir de déconvenues. Le fait de construire l'image à ouverture réelle était la valeur ajoutée du réflex, même si c'était sombre en fermant, ce qui n'est plus le cas avec la visée électronique. Est ce donc à dire que la précision de mise au point en numérique ( du moins à 24 Mpixels en 24x36) conduirait à constater une dégradation de netteté dans la profondeur de champ en dehors du plan de mise au point proprement dit ? Ou qu'il faille faire vérifier la précision de la mise au point des optiques non SL pour garantir une restitution conforme aux attendus ? Ou encore, que l'exigence du photographe s'est accentuée depuis que le numérique de nouvelle génération s'impose désormais ? Je serais bien heureux de voir ces écarts constatés avec des images. Par exemple, si l'optique dit pour un diaphragme choisi que c'est net entre 10m et l'infini, pour un plan principal à 15 m, qu'est ce que ça vaut selon qu'on vise à 10, 15 25m ou l'infini ? |
tenmangu81 |
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Membre des Amis Messages : 3557Depuis le 7 jan 2012 Paris |
PASQUIER a écrit : A l'époque argentique, on exploitait avec satisfaction cette profondeur de champ sans avoir de déconvenues.Le fait de construire l'image à ouverture réelle était la valeur ajoutée du réflex, même si c'était sombre en fermant, ....... Ca dépendait tout de même énormément du verre de visée. |
Robert |
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Membre des Amis Messages : 18665Depuis le 21 déc 2006 Ile de France |
Pour essayer de répondre à Pasquier, dans la limite de mes connaissances théoriques et pratiques Il y a un point qui me semble mériter une précision ( retour d'expérience ou plus scientifique...?) quand on parle de profondeur de champ, voire d'hyperfocale, on suppose que tout est " net" dans une certaine profondeur autour du plan de mise au point principal. Oui, en effet Cette profondeur est d'ailleurs prévue par la gravure sur le corps de l'optique en fonction du diaphragme et de la distance choisie. Oui, sauf que les optiques SL sont nues et ne portent aucune indication, sinon celle de la focale. c'est vrai avec d'autres marques. Plus sérieusement, ces échelles étaient valables pour le film, plus épais qu'un capteur également. On admet empiriquement que ces échelles sont fausses d'au moins un diaphragme en numérique A l'époque argentique, on exploitait avec satisfaction cette profondeur de champ sans avoir de déconvenues. Le fait de construire l'image à ouverture réelle était la valeur ajoutée du réflex, même si c'était sombre en fermant, ce qui n'est plus le cas avec la visée électronique. C'est vrai pour ceux qui fonctionnaient à diaphragme fermé comme le Pentax Spotmatic. Le Spotmatic F fonctionnait à PO. Il y avait aussi la possibilité de tester la profondeur de champ. Est ce donc à dire que la précision de mise au point en numérique ( du moins à 24 Mpixels en 24x36) conduirait à constater une dégradation de netteté dans la profondeur de champ en dehors du plan de mise au point proprement dit ? Il y a plusieurs facteurs qui jouent comme la courbure de l'optique, l'absence ou la présence d'une lentille flottante pour tenir compte des variations de mise au point en fonction de la distance, le type de construction et de lentilles, etc. La mise au point sur le film profite de l'épaisseur du film et de la dispersion relative dans la couche sensible alors que la marge de manoeuvre en terme de mise au point est extrêmement limitée compte tenu de l'épaisseur du capteur. c'est pour cela que la plupart des optiques ont été recalculées pour le numérique. Cela n'empêche pas que certaines optiques pré-numériques puissent passer sur des capteurs, avec un charme qui n'est pas mesurable. Ou qu'il faille faire vérifier la précision de la mise au point des optiques non SL pour garantir une restitution conforme aux attendus ? Ou encore, que l'exigence du photographe s'est accentuée depuis que le numérique de nouvelle génération s'impose désormais ? C'est vrai. Le numérique a changé notre façon de voir les images, notamment sous l'effet du drop 100 %. Cela dit, une image se regarde, voire se contemple, sur le papier et à bonne distance. Il n'y a pas que le piqué !!! Je serais bien heureux de voir ces écarts constatés avec des images. Par exemple, si l'optique dit pour un diaphragme choisi que c'est net entre 10m et l'infini, pour un plan principal à 15 m, qu'est ce que ça vaut selon qu'on vise à 10, 15 25m ou l'infini ? On constate des variations étonnantes, d'une optique à l'autre et pour une même optique. Pour prendre un exemple concret, avec le R 19 V2 sur le SL 1, si on fait la mise au pont à PO sur l'infini en vérifiant avec le focus peaking ou la loupe, on voit que dans la zone centrale le point n'est pas net à l'infini et qu'il faut modifier la mise au point pour y arriver, ce qui se retrouve sur le capteur. En fermant, on gagne un peu de profondeur de champ, mais cela n'est toujours pas net et le focus peaking fausse tout. De plus, cet effet n'est pas uniforme sur l'ensemble de l'image, i.e. centre et bords. Même effet avec le Tri-Elmar WATE, dans une moindre proportion. Au début, j'étais étonné par des images un peu molles avec ces deux optiques bien différentes. Ce problème a disparu avec la mise au point à PO sur la zone d'intérêt. Assez curieusement, j'avais constaté cela avec les M (8, 9, MM1) et pris l'habitude avec le WATE de faire le point sur la zone d'intérêt et plusieurs clichés à l'infini, un calé sur l'infini et deux avec une léger décalage en jouant sur une hyperfocale réduite. Evidemment, ce n'est pas trop gênant en photo de paysage ou d'architecture. |
"+1" de la part de : marcolinger |
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gautier |
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Administrateur Messages : 14943Depuis le 21 mai 2003 Toulouse |
Robert a écrit : Oui, sauf que les optiques SL sont nues et ne portent aucune indication, sinon celle de la focale. c'est vrai avec d'autres marques.Plus sérieusement, ces échelles étaient valables pour le film, plus épais qu'un capteur également. On admet empiriquement que ces échelles sont fausses d'au moins un diaphragme en numérique Apple iPhone SE De futures optiques S et SL auront peut-être un petit écran intégré avec ces infos et d'autres ? Je sais que Leica a préféré éliminer toutes bagues pour améliorer l'étanchéité (ça se discute), un écran est une solution. |
risbly |
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Membre des Amis Messages : 276Depuis le 20 juil 2003 Paris |
Merci Robert pour cet exposé avec lequel je suis d'accord. Je voulais juste préciser qu'entre le moment ou le focus peaking est actil et ou il s'éteint, la distance de MAP peut varier suffisament pour perdre de la définition et ce à diaf fermé, exemple en utilisant le 100 mm Apo Macro en situation de studio à diaf fermé à 16. En numérique et à 100% l'image laisse voir la moindre imprécision, ce qui n'était pas autant le cas en argentique Bien sur, sur un tirage et à bonne distance le résultat sera correct, mais ce n'est pas mon critère de résultat C'est tout de même ballot d'utiliser un SL et une optique pareil pour de l'a peu près ! Quand j'utilise mon blad 503 avec le dos Leaf je fais la MAP en manuel et je suis pile dans 80 % des cas en faisant des portraits en studio, ça revient au même qu'en argentique, sauf que là on voit tout de suite si on l'a ou pas. Je suis quand même très déçu par Leica de ne pas avoir pris ce problème en considération de manière draconienne, quitte à avoir une bague encore plus chère, mais avec présélection auto du diaf. Sur le plan pratique je vois pas ou serait le souci de réaliser une présélection du diaf sur le SL avec les optiques R. S'ils ne le font pas c'est sans doute que Leica ne veut pas que l'on utilise des optiques R mais plutôt de vendre des optiques SL natives. C'est une démarche que je ne comprends pas car pour mon exemple le 100 Apo Macro n'existe pas en optique SL. Reste que l'on peut tout de même utiliser des optiques R, M, avec des restrictions. Ou des concurrents, voire les optiques natives du SL qui sont très bonnes et donc le SL ou SL 2 sont de merveilleux outils à utiliser sans modération. |
Robert |
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Membre des Amis Messages : 18665Depuis le 21 déc 2006 Ile de France |
gautier a écrit : Robert a écrit : Oui, sauf que les optiques SL sont nues et ne portent aucune indication, sinon celle de la focale. c'est vrai avec d'autres marques.Plus sérieusement, ces échelles étaient valables pour le film, plus épais qu'un capteur également. On admet empiriquement que ces échelles sont fausses d'au moins un diaphragme en numérique Apple iPhone SE De futures optiques S et SL auront peut-être un petit écran intégré avec ces infos et d'autres ? Je sais que Leica a préféré éliminer toutes bagues pour améliorer l'étanchéité (ça se discute), un écran est une solution. Merci, Gautier. Je n'ai aucune expérience de ces optiques, sans doute à tort |
Robert |
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Membre des Amis Messages : 18665Depuis le 21 déc 2006 Ile de France |
risbly a écrit : Merci Robert pour cet exposé avec lequel je suis d'accord.Je voulais juste préciser qu'entre le moment ou le focus peaking est actil et ou il s'éteint, la distance de MAP peut varier suffisament pour perdre de la définition et ce à diaf fermé, exemple en utilisant le 100 mm Apo Macro en situation de studio à diaf fermé à 16. En numérique et à 100% l'image laisse voir la moindre imprécision, ce qui n'était pas autant le cas en argentique Bien sur, sur un tirage et à bonne distance le résultat sera correct, mais ce n'est pas mon critère de résultat C'est tout de même ballot d'utiliser un SL et une optique pareil pour de l'a peu près ! Quand j'utilise mon blad 503 avec le dos Leaf je fais la MAP en manuel et je suis pile dans 80 % des cas en faisant des portraits en studio, ça revient au même qu'en argentique, sauf que là on voit tout de suite si on l'a ou pas. Je suis quand même très déçu par Leica de ne pas avoir pris ce problème en considération de manière draconienne, quitte à avoir une bague encore plus chère, mais avec présélection auto du diaf. Sur le plan pratique je vois pas ou serait le souci de réaliser une présélection du diaf sur le SL avec les optiques R. S'ils ne le font pas c'est sans doute que Leica ne veut pas que l'on utilise des optiques R mais plutôt de vendre des optiques SL natives. C'est une démarche que je ne comprends pas car pour mon exemple le 100 Apo Macro n'existe pas en optique SL. Reste que l'on peut tout de même utiliser des optiques R, M, avec des restrictions. Ou des concurrents, voire les optiques natives du SL qui sont très bonnes et donc le SL ou SL 2 sont de merveilleux outils à utiliser sans modération. Avec le 100 macro, j'ai tendance à ne pas trop diaphragmer. Même chose avec le R 60. |
thieb_p |
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Habitué Messages : 574Depuis le 26 juil 2017 Conflans Ste Honorine (78) |
Robert a écrit : On constate des variations étonnantes, d'une optique à l'autre et pour une même optique. Pour prendre un exemple concret, avec le R 19 V2 sur le SL 1, si on fait la mise au pont à PO sur l'infini en vérifiant avec le focus peaking ou la loupe, on voit que dans la zone centrale le point n'est pas net à l'infini et qu'il faut modifier la mise au point pour y arriver, ce qui se retrouve sur le capteur. En fermant, on gagne un peu de profondeur de champ, mais cela n'est toujours pas net et le focus peaking fausse tout. De plus, cet effet n'est pas uniforme sur l'ensemble de l'image, i.e. centre et bords.. Robert, désolé je n'extrais que la partie sur laquelle je veux apporter mon expérience. J'ai testé le R19V2 dans tous les sens et l'ai comparé avec celui d'Eric pour en avoir le coeur net. Pour moi c'est la pire optique que j'ai eu en R. Il y a un vrai décalage de MAP, et il ne faut jamais être sur l'infini sinon tout est flou ou quasiment, et si on ferme à F/16 ou /22 on aura de la diffraction. J'avais conclu que cette optique n'était utilisable dans mon cas, pour avoir de la netteté de 1m à l'infini, en réglant la MAP entre 3 et 5m (c'est très court sur la bague de MAP), en fermant entre f/5,6 et 8 pour garantir un résultat. Et un vignettage difficile à corriger, avec des halos de lumière bleue. Je l'avais acheté à un vidéaste Sony qui en était enchanté, je l'ai revendu à un autre cinéaste pro (film documentaire sur les animaux) qui en est aussi très satisfait. Je suis content de l'avoir revendu en dehors de ce forum, si l'acheteur avait été un summiluxien je l'aurais mis en garde. Sinon j'ai été et je suis toujours satisfait des autres optiques R, mais j'avais choisi les "bijoux" de la gamme. |
Robert |
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Membre des Amis Messages : 18665Depuis le 21 déc 2006 Ile de France |
Expérience similaire, mais j'ai eu de très belles images avec cet objectif monté sur le Camion 1Ds III et sur le SL 1, plus difficilement il est vrai. |
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