Et si on parlait des M numériques sans écran?

michaelknight00
    Re: Et si on parlait des M numériques sans écran?
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Il semblerait que non : )
Par contre comme indique précédemment, il y a un vrai gap sur la capacite de la batterie. Et je peux confirmer, j'utilise mon MD durant des semaines avant d'avoir a me soucier de la batterie. J'ai meme pris la mauvaise habitude de ne plus du tout verifier le niveau de batterie quand je sors ! Je ne me suis pas encore fait avoir, mais ca va surement arriver un jour...
a.noctilux
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Poulin52 a écrit :
Je me pose un peu la question...le "gap" est vraiment significatif entre le MD 262 et le M10 D ?


Pour moi la différence n'est pas assez significative pour passer de M-D(typ 262) au dernier M10-D.
C'est au niveau de l'utilisation de chacun d'en décider : besoin de Fotos, EVF ? , mieux tenir ? avec moins d'épaisseur et "faux-levier".

Pour moi, l'affichage sur le dos de l'ISO du M-D (sans possibilité d'Auto-ISO que je n'utilise jamais) est plus "naturel" (comme sur un M à film habituel).

Pour faire un bracketing simple sur M-D, je passe en manuel et fais varier tout simplement le curseur ISO au dos (ce geste m'est devenu familier depuis quelque temps).
Possibilité, en cas de besoin de "jouer sur 1/3 EV" (rare besoin mais possible ! sauf à 200 ISO).

Enfin, je comprends très bien le bien fondé du M10-D sur l'utilisation possible de Visoflex 020.
Alesane
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Bonjour,

Personnellement, l’écart entre le MP 240 et le M10 ne m’a jamais paru justifier de quitter le premier pour le second. Je pense donc qu’il en est de même pour le MD et le M10D.
Touyout
    Re: Et si on parlait des M numériques sans écran?
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En terme d’image, ou d’autonomie franchement en effet rien ne justifie le changement. Et si on est pragmatique on ne doit pas changer.

Ce qui par contre peut influencer lorsque la photographie est autre chose que la prise d’image (avec tout ce qui peut être superflu et/ou superficiel) c’est:

Un look / qualité / ergonomie
Une compacité
Le viseur
Le Wifi et l’application Fotos et ce qu’elle permet en matière de réglages / prise de vue / visualisation
La possibilité de monter l’EVF
Une montée légèrement (mais légèrement) meilleure en iso

Et... c’est tout.
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Alesane
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Bonjour,

Un retour d'expérience sur une première demi-journée avec mon M10-D. Une surprise en le déballant, il n'y a pas de mode d'emploi papier dans le coffret, simplement un mode d'emploi succinct sur 6 pages ! Pour quelqu'un qui achète là son premier M, c'est un peu limite. Heureusement le mode d'emploi intégral est sur Leica Fotos et sur :vivesummilux:

Le paramétrage de base me va, j'ajoute simplement les Jpeg aux dng (les dng sont paramétrés seuls d'origine). Curieusement le boîtier me paraît moins lourd que celui du M10 normal qui m'avait paru, lorsque je l'avais essayé, de la densité d'une enclume. Après vérification, les deux boîtiers font le même poids.

Sur le terrain :
- Tout d'abord, on a l'impression d'avoir un argentique entre les mains. Le gabarit y est évidemment pour quelque chose, mais certainement aussi le fait qu'il n'y ait plus d'écran ni de menus. La seule différence avec l'argentique est qu'on peut à tout moment modifier la sensibilité alors qu'on ne peut le faire que tous les 20 ou 36 clichés en argentique (ou alors à nos risques et périls lors du développement).
- Le viseur est agréable, mais j'avoue ne pas avoir trouvé de grande différence par rapport au MP 240.
- Le faux levier d'armement ne m'a pas servi, mais ne m'a pas gêné non plus.
- Le déclencheur est extraordinaire, doux, précis et très très silencieux. Ça, c'est un réel point fort de ce boitier qui apporte un réel confort et qui le rend très agréable à utiliser.
- J'ai fait 164 clichés et au final le niveau de la batterie est de 75%, en laissant le boîtier toujours allumé mais sans utiliser la wifi, et bien sûr sans Visoflex. Ça laisse augurer une autonomie satisfaisante.
- A la visualisation des Jpeg sur ordinateur, il s'avère que tous les clichés sont un peu sous-exposés. Lorsque j'ai déballé le boîtier, la roue de correction de l'exposition était mise sur +2EV mais je l'ai remise à 0. Erreur ! Par contre, j'ai très peu de déchet (2 erreurs d'expo, et c'est tout).

En conclusion, c'est assez difficile à expliquer mais je dirais simplement que ce fut un moment très agréable, sans chercher à analyser plus avant cette sensation. A confirmer sur des journées entières de prises de vue.

Georges
Alesane
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Bonjour,

Pour répondre précisément à une question de dadati plus haut dans ce fil : 450 clichés avec une batterie, sans Visioflex ni utilisation du wifi.
Touyout
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Bonjour à tous, je reviens d'un petit séjours à New-York, Montréal et Québec.

J'ai décidé pour ce périple d'embarquer un Leica Q2 (une batterie de rechange), le M10D (2 batteries de rechange) équipé du Wate et du fabuleux Summilux 50.

L'autonomie étant une préoccupation importante pour beaucoup, je vais essayer de vous détailler au mieux l'utilisation du M10D.
Pour le Wate, j'avais choisi l'evf externe pour sa précision dans le cadrage principalement et accessoirement pour la possibilité de viser avec lui au raz du sol par exemple.

Pour la prise en main, J'adore une sangle de poignet, la poignée couplée avec le "repose pousse" intégré c'est parfait pour moi avec ces objectifs pas hyper légers.

Le M10D était en permanence allumé du matin 8H00 au soir 22/23H00. Sur nos 12 jours, Mon épouse (uniquement avec le Q2) et moi (avec les deux) avons déclenché +/-2400 fois.

Lors de l'utilisation du M10D, pour les plus longues et grosses journées de photographie avec 350 images, utilisation du viseur et de quelques visualisations de mes images dans le métro pour passer le temps sur mon iPhone (avec l'application Photo) je ai dû faire appel 5 fois à la seconde batterie.

Par contre, d'office avec 200 images et être resté allumé la journée, quelques visualisations et une utilisation très modeste de l'evf, la batterie était à recharger à l'hôtel.
Je n'ai jamais eu besoin de la troisième, mais je pense que dans une utilisation un peu plus intensive, la troisième aurait pu éventuellement servir en fin de soirée.

A titre d'exemple, avec la même utilisation (pas d'adret mais veille) j'ai fait à peu près le même nombre d'images avec le Q2 (1200 images chacun), j'ai utilisé 3 fois la batterie secondaire et mon épouse vise continuellement avec l'écran arrière :non: :exaspere: (oui génération smartphone oblige).

Cordialement
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rax
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Bah ça donne envie de voir les photos...
michaelknight00
    Re: Et si on parlait des M numériques sans écran?
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Tout a fait : )
Skogkatt59
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rax a écrit :
Bah ça donne envie de voir les photos...


Ben oui, ce serait bien :cool:
Eric


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Touyout
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Mons
Une petite image au 50 lux..

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Touyout
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Au M10D au Lux 50 et au Tri-elmar..















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Fred_G a écrit :
La visualisation immédiate des photos prises rend l'acte photographique beaucoup moins engageant, puisque les erreurs peuvent être immédiatement identifiées et corrigées.
Je crois que ce qui la différencie le plus de la photo numérique est cette absence de visualisation immédiate qui oblige à être toujours tourné vers les prochaines photos à faire plutôt que sur celles qui sont déjà faites.


Une très belle analyse.
Fred_G
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Gil a écrit :
Fred_G a écrit :
La visualisation immédiate des photos prises rend l'acte photographique beaucoup moins engageant, puisque les erreurs peuvent être immédiatement identifiées et corrigées.
Je crois que ce qui la différencie le plus de la photo numérique est cette absence de visualisation immédiate qui oblige à être toujours tourné vers les prochaines photos à faire plutôt que sur celles qui sont déjà faites.


Une très belle analyse.

Merci :oops:
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PARIS
Petit partage d'expérience sur ce M10-D.

J'ai fait l'acquisition du M10-D qui était en vente sur le forum il y a quelques semaines, et j'ai revendu mon M-P 240.

Les raisons initiales de ce choix étaient qu'il me permettaient de combiner la simplicité et la qualité du M numérique avec une expérience de photographie qui se rapprocherait de celle que j'ai avec mon hasselblad 500cm, qui est un plaisir à utiliser.
J'avais hésité avec un M10 classique, et puis je me suis dit - pourquoi ne pas tenter le coup ? J'ai essayé plusieurs Fuji X et un leica Q, et je n'avais pris aucun plaisir avec ces viseurs numériques. Pourquoi ne pas aller au bout du concept ? Il faut aussi avouer que l'appareil est très épuré et beau (si on peut utiliser cet adjectif pour un APN...), ça compte aussi et ça a joué dans mon choix.

Les premières prises de vue sont assez déstabilisantes, car je me rends compte a posteriori que mon regard se portait en fait à chaque fois sur l'écran (en visualisation 2s)... un réflexe complètement intégré depuis la quinzaine d'année que je manipule des APN, dont il n'est pas si facile de se débarrasser. Bon, je regarde la molette de correction d'expo pour vérifier qu'elle est là après chaque prise de vue, maintenant :-)
L'expérience de prise de vue est assez pure, le déclencheur très discret. L'appareil est agréable en balade, sans le thumbs up dans les côtes, et sans le coin de l'écran dans l'oeil lorsque l'appareil est porté au visage. Le levier d'armement en guise de thumbs-up est hyper agréable à utiliser.
Dans la prise de vue, deux impacts : 1/ on fait plus attention au cadrage et à la mesure de lumière car on sait qu'on ne pourra pas vérifier (architecture, paysage, utilisation des grands angles, ...). 2/ on fait au final quelques photos en plus pour se sécuriser un peu plus. Au final je n'ai pas eu vraiment plus de déchet.

Dans les moins, le fait d'allumer l'appareil avec la molette n'est franchement pas très intuitif. Le bouton du M240 était très bien et logique dans son utilisation - on pouvait allumer l'appareil en le portant à son visage à une main : impossible avec le M10-D.

Je trouve que l'application Fotos fonctionne bien même si le M10-D met 30s à créer le wifi... je l'ouvre en fin de journée pour voir ce que ça donne, et ça suffit (en revanche, je ne comprends pas pourquoi ils ont poussé le curseur de clarté autant dans l'app pour la visualisation des photos (?)). J'ai paramétré l'appareil au début (réglages auto-iso, etc) et n'ai rien changé depuis. Il ne faut pas oublier de l'éteindre, le wifi pompe la batterie en 2 heures, il ne s'éteint pas tout seul :???:

En résumé, un vrai plaisir de faire des photos avec cet appareil: au final on prend autant de plaisir à faire des photos qu'à les regarder !
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