- Mary-Rabine • 29 juillet 2020
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    Confinés
 Lecture de circonstance : le "Journal de l'année de la peste" de Daniel Defoe...
  Le Flore, 15 mars.
 Le Flore et les Deux Magots ferment leurs portes. On vote au premier tour des municipales.
La Palette, 15 mars.
 La Palette, fermée elle aussi.
Rue Saint-Guillaume, 15 mars.
 Paris semble ne pas encore y croire.
La Grande Epicerie, 16 mars.
 Les gens s'y pressent, accumulant des provisions comme en menace de guerre.
Rue de Rennes, 17 mars.
 J'ai téléchargé et signé l'attestation de "déplacement dérogatoire". La ville est morne, les passants rares, masqués ou non.
Rue de Sèvres, 17 mars.
 Courage, ni guerre ni virus ne vaincront jamais la bureaucratie de l'Etat moderne.
Rue du Cherche-midi, 17 mars.
 Le marché de Raspail est ouvert mais les clients sont peu nombreux.
Boulevard Raspail, 18 mars.
 Les rues paraissent encore plus désertes qu'hier...
Rue du Bac, 18 mars.
 Les jours sensationnels, annonçait Calligaris...
Nicole B, rue de Grenelle, 18 mars.
 Les magasins restent ouverts, mais l'ambiance n'est pas à la fête.
Nicole B, 18 mars.
 Auto-portrait, 18 mars
 Prêt à sortir...
Montparnasse, 19 mars
 Le cimetière n'est ouvert que pour des funérailles. C'est bien la première fois que les morts y comptent pour un rassemblement.
Rue Delambre, 19 mars.
 Quelques mots, à travers le masque. "Votre chien est beau". Les premiers échangés en rue depuis le confinement.
rue du Bac, 19 mars.
 Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi...
Rue du Bac, 19 mars.
 Vous avez votre ausweiss ?
  Bd Saint-Germain, 24 mars.
 Paris sans cafés, sans restos, sans galeries, sans librairies, sans fleuristes, sans pâtisseries, sans cinémas. Sans badaux. Sans âme.
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