Juillet au Vietnam
| phipessac |
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 Habitué Messages : 662Depuis le 19 déc 2003 Sud-Ouest  |
Toujours aussi superbe Jean-Yves, mention spéciale aux 287-06,
286-22, 288-00 (fantastique), 288-24. Bel effort de composition pour la 287-22, mais il manque un je-ne-sais-pas-quoi (je ne te dirai donc pas quoi) pour que la sauce prenne. Il semble à te lire que ce pays soit très très dangereux pour un célibataire...encore plus pour un homme marié !  Philippe |
| alain.besancon |
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 Vieux briscard Messages : 10449Depuis le 23 mai 2003 Dijon |
Je les aime toutes, bravo (la prochaine fois tu me feras de la couleur ... ah ben merde alors  ) mais ma préférée est sans hésitation 288-24 ... et 286-17 que je viens de voir à l'instant.
Alain M un jour, M toujours mais aussi CL et Pixii |
| michel (proteus) |
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 Spécialiste Messages : 2741Depuis le 8 jan 2005 metz |
jean-yves
je me joins au concert de louanges pour ta série je t'envie la facilité avec la quelle tu écris les commentaires bravo michel si vous voulez voir l'invisible, observez attentivement le visible |
| LaurentT |
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 Spécialiste Messages : 1952Depuis le 9 juil 2003 Ile de France, petite couronne |
Super, et en plus le fil est nettoyé.
Cette rubrique voyage est géniale, une auberge espagnole qui oblige à se creuser un peu pour sortir un récit. J'adore les séries d'images, elles en disent infiniment plus qu'une "photo de concours" qui s'ennuie toute seule sous sa marie-louise et son cadre de luxe. Et le côté feuilleton ajoute encore au plaisir ! Bravo ! La suite, mais pas tout de suite, pas trop vite, comme dans la chanson |
| Jean-Yves |
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 Spécialiste Messages : 2912Depuis le 13 nov 2004 Lille, Paris |
288-28 : Hoï-An. Nous migrons vers cette petite ville historico-balnéaire très prisée des touristes. C’est à la mi-latitude du Vietnam, le climat idéal. Un pays vanté pour ses plats de poisson et ses sauces piquantes. C’est aussi la Mecque de la confection, et les trois-quarts des boutiques sont occupées par des tailleurs. Ici, à l’heure de la sieste. Je suis fasciné par les pieds qui dépassent. On en a vu plus haut, on en reverra plus bas. 
283-31 : Hoï-An. Comme dans tous les villages touristiques, on nous vante aussi l’artisanat multiséculaire. Sur le trottoir, des enfants ou des jeunes à l’œuvre, bien souvent pour le folklore. J’ai trouvé, au 28, un effet de symétrie entre ces deux charmants profils féminins, sévèrement encadrés par des Buddhas qui, en l’occurrence et contrairement à moi, ne pouvaient que rester de bois. 
283-37 : Hoï-An. Harponnés par une rabatteuse, nous voilà bientôt dans la pénombre d’un hangar. On nous a promis des vêtements sur mesure. Au milieu des batteries de machines à coudre et des montagnes de tissus bariolés, j’ai trouvé plusieurs petites mains endormies, l’éventail encore dans la main. En bougeant très peu, en prenant mon temps, en souriant beaucoup, j’ai fait plusieurs photos comme celles-ci. Celles qui étaient à leur machine me souriaient. Je crois que l’aménité et la connivence sont les conditions nécessaires pour faire cela. 
289-15 : Hoï-An. Toujours dans ce hangar, toujours au même moment. Il y a un contraste entre la féminité de la pose du buste et la désinvolture effrontée des jambes croisées à la garçonne. Mais la position est idéale pour profiter au maximum du courant d’air frais. Ce moment passé là est un souvenir heureux, même si mon pantalon a rétréci de 15 cm au premier lavage. 
289-20 : Hoï-An. J’aime beaucoup photographier des mannequins dans les magasins. Ici, tout est factice mais le regard caché du garçon de plastique et l’émotion qu’on y associe sont totalement plausibles. 
283-43 : Hoï-An. Dans les boutiques, où les commerçants passent le plus clair de leur temps de vie, il y a très souvent un petit autel avec les divinités appropriées et l’encens pour leur rendre grâces. La télévision aussi aide à passer le temps. 
292-02 : Hoï-An. La nuit venue, les devantures se vident pendant que la famille dîne dans l’arrière-boutique. 
292-14 : Hoï-An. Une fois par mois, c’est la fête des traditions à Hoï-An. Nous y étions ce jour-là. Sur une petite île de l’estuaire, des concerts, des courses-en sac, des conteurs et des vendeurs de tout acabit. Ici, un spectacle de danse. 
288-36 : Hoï-An. Toujours ces petites boutiques ambulantes au coin des rues, où se relaient le plus souvent les membres d’une même famille, pour servir les sodas glacés au plomb du jour. Ici, petite pause autour de l’aïeule, qui racontait une histoire nécessairement passionnante puisque je n’y ai rien entendu. 
289-13 : Hoï-An : Béatrice à la manucure, au marché. C’est une activité très répandue. Cette dame ne comprenait pas que je ne tenais pas tant que ça à me faire faire les ongles des pieds (qu’elle avait péremptoirement jugés trop longs). 
289-19 : Hoï-An. Une vue préméditée dans la rue. Sur les agrandissements, le visage de cette marchande ambulante est riche en émotions contradictoires. Fatigue du milieu du jour, curiosité, amusement, réprobation. Elle ne comprenait pas pourquoi je restais planté là. Elle n’avait pas vu que je guettais le passage d’un premier plan, contrepoint nécessaire et troisième dimension de l’image. 
291-11 : Hoï-An. Je ne me souviens plus du nom de ce temple, j’aurais du le noter. J’aime bien l’exactitude en matière de reportage. Même la date et l’heure auront leur importance (rappelez-vous l’effet papillon). La vie passe si vite, comme en atteste le flou des vivants sur les photos. La suite au prochain numéro !  "La perfection des outils et la confusion des objectifs sont deux grandes caractéristiques de notre temps." Albert Einstein. |
| michel (proteus) |
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Spécialiste Messages : 2741Depuis le 8 jan 2005 metz |
c'est avec joie que je regarde cette nouvelle série de photos avec leurs légendes enlevées
michel si vous voulez voir l'invisible, observez attentivement le visible |
| LaurentT |
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Spécialiste Messages : 1952Depuis le 9 juil 2003 Ile de France, petite couronne |
Ouais !
Jean-Yves a refait chauffer le scanner ! Soit dit en passant pour un prétendu dilettante du scan je trouve que ça devient franchement excellent
A la fin, on l'imprime et on se fait un petit livre ! Le feuilleton de l'été (bientôt l'automne), la meileur idée depuis l'invention de summilux ! |
| Jean-Yves |
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Spécialiste Messages : 2912Depuis le 13 nov 2004 Lille, Paris |
289-27 : Hoï-An, temple de Quan Cong. Une scène classique dans la statuaire des temples. J’ai admiré le travail d’assemblage des écailles de métal émaillé. Le but, partiellement atteint, était aussi de montrer la face goguenarde du dragon présent dans le bas-relief à l’arrière-plan. Difficile avec une visée non-réflex. En revanche, la finesse du ‘cron 50 version I fait merveille dans les gris. 
289-32 : Hoï-An, temple de Quan Cong. Le gardien était aussi calligraphe. Petite séance de portrait. Ce monsieur très placide n’a pas dit un mot mais a gentiment pris la pose, de lui-même : de face, de profil… Nous lui avons acheté un très beau calligramme sur papier de riz, que je vous scannerai un de ces jours. Cela dit : AMOUR. 
290-15 : Hoï-An. Voici ce qu’on peut voir de l’extérieur quand une dame vietnamienne fait les boutiques. 
290-23 : Hoï-An. Voici ce qu’on peut voir de l’extérieur quand une dame se prépare à sortir. Je corrige tout de suite le tir à l’intention des âmes machistes : ce sont quand même bien les femmes qui font la majeure partie du boulot dans ce pays. Comme partout dans le monde. Comme dirait notre cher Jacques, à l’instar de notre cher Julien : FEMMES, JE VOUS AIME ! 
290-30 : Hoï-An. Qu’est-ce que je disais ? Ce sont bien des mains de femme. J’ai essayé juste après et je peux vous garantir que les mains d’homme n’arrivent pas à la cheville des mains de femme dans cet exercice. Pour devenir potier, il faut absolument se féminiser les mains au préalable. 
291-15 : Hoï-An. Une image sans commentaire, une sorte d’essai d’image d’Epinal, un peu comme le Français au béret, au litron et à la baguette sous le bras. 
291-25 : Hoï-An. Nous prenons un cyclo pour aller à la plage, une longue étendue de sable parcourue par les vendeurs à la sauvette, régulièrement chassés par les loueurs de chaise longue et de parasol, qui revendiquent l’exclusivité du service des touristes. Nous rencontrons une jeune fille qui vend ces en-cas et ces bijoux en coquillages pour payer ses futures études. Elle voulait aller à l’université de Da-Nang. Elle parlait très bien l’anglais. 
292-40 : Hoï-An. Ce soir-là, je déambule sur les quais. Je trouve ces femmes qui nettoient du poisson. A tour de rôle, elles se lèvent et vont faire une offrande, face à l’estuaire. Au moment de partir, une très jolie fille me demande si je suis marié (cela est très fréquent, et n’a aucun rapport avec moi en particulier). Nous faisons quelques pas ensemble. Elle me dit que si le marché aux poissons m’intéresse, il faut que je revienne le matin, vers 6h, car c’est l’heure de la débarque. On verra donc la débarque au prochain coup ! "La perfection des outils et la confusion des objectifs sont deux grandes caractéristiques de notre temps." Albert Einstein. |
| Jean-Sébastien (Focus16) |
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 Spécialiste Messages : 1267Depuis le 28 avr 2004 Montréal |
Cette nouvelle série est ma préférée. Tu nous gardes les meilleures pour la fin  |
| chuber |
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 Spécialiste Messages : 2757Depuis le 23 mai 2005 strasbourg |
jean yves,
je rejoins Focus, cette série est très vivante. du vrai reportage et j'adore le "ton" des noirs et blancs...et des gris bien sûr. la photo avec la bicyclette devant le magazin de fringues est absolument géniale et poètique. elle se passe de commentaire. même la ptite chaise en plastoc à droite, elle est dans le cadre ! j'aime bcp christophe ps: moi qui n'y connais rien en scan, on scanne le néga ou la photo-même??? sous les pavés la plage |
| Enrok |
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 Spécialiste Messages : 1167Depuis le 27 juil 2005 Lille |
Jean-Yves,
Y'a rien à dire la dernière série est très belle avec des cadrages originaux Bravo |
| Ginko |
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 Régulier Messages : 109Depuis le 29 mai 2005 Brésil |
J'adore!
Bravo Jean-Yves on en veut encore! encore, encore, encore, c'est bon je  Les jours où le ciel est gris, le soleil n' a pas disparu à tout jamais! |
| jipeji |
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 Habitué Messages : 606Depuis le 11 juil 2004 Saint Domingue |
Bonjour à tous,
Les 290-23 et 292-40 c'est très fort ! Cdlt. Jipeji |
| herisson |
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 Spécialiste Messages : 1233Depuis le 18 juil 2003 Le Mans |
J-Y,
pour la 291-15, j'aurai bien vu le type un peu plus vers la droite, se "sortant" du mur. Mais elle est aussi bien, donnant un effet de canibalisation de l'environnement. Je ne te le redirais jamais assez : excellente série d'un brillant oeil !  8) |
| Jean-Yves |
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Spécialiste Messages : 2912Depuis le 13 nov 2004 Lille, Paris |
herisson a écrit : J-Y, pour la 291-15, j'aurai bien vu le type un peu plus vers la droite, se "sortant" du mur. Mais elle est aussi bien, donnant un effet de canibalisation de l'environnement. Voici comment ça se passe pour ces photos : je repère un décor, avec généralement un trait 'typique', récurrent, de l'environnement, ET une signature particulière, un petit plus : ici, le style vietnamien des pignons (mâtinage d'architecture chinoise et du Mékong), et surtout le drapeau vietnamien. Puis, j'attends que de la vie 'animée' se manifeste. Deux ou trois touristes sont passés : si j'avais été un photographe contemporain, un oeil objectif, c'est eux que j'aurais pris, car Hoï An est vraiment un lieu touristique. Mais je suis un photographe touriste (je l'ai dit dès le début : je voyage en touriste), donc par définition disposé à l'exotisme et allergique à ce qui me ressemble (quoique gentil quand même)... Si on allait au fond des choses, d'ailleurs, on saurait que ces femmes-porteuses si folklo auraient disparu depuis belle lurette s'il n'y avait pas des touristes pour leur acheter des ananas. Mais bref... J'attends donc qu'elle passe et je déclenche. Les minutes sont longues (enfin, je ne garde pas l'appareil à l'oeil quand même !). Donc, j'ai le temps d'avoir une belle persistance rétinienne de mon cadre. Comme quand on passe du jour à la nuit. Et c'est le squelette, l'épine dorsale qui fait sens alors, au moment où on rouvre les yeux pour déclencher (ou, dans mon cas, quand je fais swinguer l'appareil très rapidement vers mon visage, presque dans le même temps que je fais la photo). Dans le cas présent, c'est la symétrie axiale imprimée par le poteau, évidemment. Je pense que c'est pour cela que j'ai mis la fille juste dessous, et pas en contrepoint du drapeau (que j'avais oublié à ce moment précis). Mais tout ce sait si vite... citation : ..Je ne te le redirais jamais assez : excellente série d'un brillant oeil ! 8)
Evidemment, ça me fait plaisir ! Mais il ne faut rien exagérer. C'est l'envie de bien faire, de se laisser transpercer par ce qu'on voit, de se vider de tout le reste, qui fait le succès. Quand je fais des photos, je ne suis bon qu'à cela... C'est le syndrome du laborieux... "La perfection des outils et la confusion des objectifs sont deux grandes caractéristiques de notre temps." Albert Einstein. |
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