Résumé extrêmement succinct de l'article envoyé par Lison :

(doc Leitz reproduit dans LFI n°6 de 1988)
Le système repose sur un R4 ou un R5 modifié, un ordinateur IBM, et un traceur.
Le boîtier est équipé d'une plaque de verre graduée devant le film, qui impressionne donc sur la prise de vue un réseau de repères graphiques.
Les clichés sont analysés par un logiciel qui construit un réseau de points en 3D, et permet de générer un dessin au trait : c'est le principe de la photogrammétrie.
Le système a été mis au point par Leitz (qui fabrique également du matériel de relevé, théodolithes, programmes informatiques dédiés), et produit en commun avec Elcovision. Le programme redresse la géométrie, croise les données des clichés, et produit l'image tridimensionnelle.
Définition de la photogrammétrie :
(extrait de la page du ministère de la culture sur la photogrammétrie) :
citation :
« Le relevé photogrammétrique repose sur le principe topographique de l'intersection de visées enregistrées par deux photographies : chaque détail de l'objet donne deux images et les orientations, dans l'espace, des rayons lumineux homologues sont déterminées par les caractéristiques de l'appareil photo (focale, centre optique, distorsion) et la position des images sur les négatifs. Des points "d'appui", mesurés et calculés en coordonnées servent à fixer la taille et l'orientation de l'objet dans l'espace réel. […]
Les systèmes Rolleimétric ou Elcovision fonctionnent avec des caméras semi-métriques et sans recours à la stéréoscopie (ce qui constitue un handicap car la stéréoscopie accroît de manière significative le pouvoir séparateur de l'oeil et les qualités d'observation de la vision humaine). Machine à mesurer l'espace photographié, ces instruments informatisent les méthodes du XIXe s. : l'opérateur repère successivement le même détail sur deux photos (ou plus) agrandies disposées sur une table à numériser qui livre la mesure bidimensionnelle des points homologues ; l'ordinateur, en fonction des données des chambres de prises de vues et de points de calage, oriente les faisceaux perspectifs et calcule les intersections spatiales. »
Exemple donné dans l'article de LFI n° 6 de 1988 :
Photo d'un immeuble, et dessin au traceur :
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docs © LFI, Leitz, Elcovision
Exemple donné par un document Elcovision récent :
modélisation d'un terrain, sur la base de photos, et de points repérés au théodolithe, dont les coordonnées sont transmises au système :
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docs © Elcovision