Je suis parfaitement de l’avis d’Alain sur ce point, même si c’est HS par rapport au début du fil.
Ce qui m’a entraîné vers le M, c’est l’envie de refaire de la photo simplement sans un barda électronique qui décide pour moi et qui m’incite à ne plus réfléchir avant de déclencher. Je ne compte plus le nombre de fois où mes photos sont ratées parce que je n’ai pas réfléchi à la mesure de la lumière ou que la mise au point ne s’est pas faite à l’endroit où il aurait fallu. Je me contente de rester planté et de cadrer avec la bague du zoom. Ce n’est pas les performances de l’appareil qui sont en cause, même pas mes compétences de photographe, c’est simplement ma paresse.
J’ai vu le résultat sur mes deux premières bobines avec le M : j’ai eu 2 ou 3 photos floues parce que je n’ai pas encore le réflexe de faire la mise au point, je devrais en être honteux

. Il est vrai que certains ont pris des photos au M sans enlever le bouchon de l’objectif.
La mesure sélective du M6 m’oblige à réfléchir et il est arrivé plusieurs fois que je choisisse de déclencher même quand la diode centrale n’était pas rouge : soit pour corriger la mesure, soit pour ne pas trop descendre en vitesse lente en exploitant la tolérance d’exposition du négatif. Si j’avais eu un M7, je crois que j’aurais laissé la priorité diaphragme et que j’aurais raté l’exposition de certaines photos.
J’ai vraiment de plus en plus le sentiment que ce M6 est l’appareil qui me fallait

, un boîtier pour passionné de prise de vue. Cela ne m’empêchera pourtant pas de continuer à utiliser mon réflex japonais très performant et le numérique de ma femme…
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Laurent