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Bonsoir,

Le Basler Fasnacht - le Carnaval de Bâle - est le plus important de Suisse, et également le plus tardif des carnavals puisqu'il commence le lundi suivant le mercredi des cendres - donc cette année le 27 février, et s'achève 72 h. après.

Pour vous donner envie d'y aller, voici quelques séquences de l'édition 2011.

En fait tout commence la veille au soir à Liestal, ville située à une quinzaine de kilomètres de Bâle, où les habitants portent des constructions en bois - du simple "fagot" au chariot de 10 stères - enflammées jusqu'au centre de la ville, en passant sous la "Obertör", la porte de la ville médiévale...

Mais je vous laisse découvrir...

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3. Les préparatifs vont bon train...

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4. Puis commence le défilé des cliques...

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5...jusqu'à la nuit tombée

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6. Alors commence le défilé

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11. Les chariots sont guidés par l'avant...

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12. ...et retenus par l'arrière

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17. ...Mais il est temps de rentrer : le Morgestraich (ou Morgenstreich) commence dans quelques heures !

M2, 'Lux 35 & 50, Néopan 1600 (totalement inutile d'avoir une telle sensibilité, la lumière est très vive et la chaleur encore plus... En tant que parfait novice j'étais fier comme un petit banc d'avoir trouvé une place au 1er rang, au bord du trottoir... Chaleur insoutenable au passage des grands chariots ! La rampe de mise au point de mon 'Lux 35, d'ordinaire assez ferme, est devenue d'une fluidité... suspecte ! Et peu de temps après la vulcanite a commencé à se décoller...)

Des conditions extrêmes pour le photographe et son matériel, donc. Qui l'eût cru ?

Bravo et merci pour cette série d'images qui aurait pu avantageusement trouver sa place dans la rubrique "Reportages".

Oui, c'est exact. Si un gentil modérateur veut la déplacer je n'ai rien contre !

(à suivre ce soir : le Morgestraich - en bâlois - ou Morgenstreich - en allemand)

Bonsoir.
Intéressant ce reportage. Bravo Piga.
Reste que si près des flammes, tes galoches ont dû briller.
Amicalement.

Dans l'ensemble, je trouve que c'est un beau reportage et une vraie curiosité locale.

2, 5, 9/10 et 17 sont mes préférées. Beaux cadrages.
C'est à mon avis dommage de laisser quelques répétitions (2 et 3 par exemple, ou bien 6, 7, 8, 9 et 10, ou bien 11 et 13) et je trouve une ou deux images peu lisibles (je pense à la 16 en particulier) : ça gagnerait à subir un tri plus sélectif. Je sais : plus facile à dire qu'à faire.

Mais merci d'avoir posté. Il n'y a jamais assez de fils dans la section "Reportages" à mon goût.

Voici donc la deuxième étape de ce carnaval, le Morgestraich ou Morgenstreich. En conditions extrêmes mais pour d'autres raisons - l'absence quasi totale de lumière !

Bref, peu avant 4 h. (mon M2 avait eu le temps de refroidir !), toutes les lumières de Bâle s'éteignent, la foule amassée dans les différents quartiers retient sa respiration, l'horloge de l'église Saint-Martin sonne les 4 coups de 4 h., et le Morgestraich ou Morgenstreich commence !

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M2, 'Lux 35 & 50, Néopan 1600 (et c'est pas du luxe : le seul éclairage est celui des lanternes des différentes cliques ; à part les 11 et 12 toutes les photos sont prises à 1,4, au 1/8° ou au 1/4 de s.)

Prochain épisode : le carnaval, 1er jour...

Quelques heures après commence le cortège des cliques, selon un parcours imposé à travers Bâle :

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M2, C-Biogon 21, 'Lux 35 & 50, Néopan 400

Le mardi matin les lanternes (plusieurs centaines...) sont exposées sur la Münsterplatz, la place de la cathédrale.

Il y a des sujets religieux :

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1. (l'original de ce Lucas Cranach est au Kunstmuseum de Bâle ; une pure merveille !)

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3. (enfin, religieux... Mais si, il paraît que ça fait partie de la religion, du moins certaines d'entre elles...)

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5. Il y a aussi les grands sujets de société !

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7. (spéciales smut)

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9. Et dès l'après-midi, les lanternes vont de nouveau rejoindre les cortèges !

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10.

M2, toujours 21, 35 & 50, toujours Néopan 400






Ensuite, comme dans tout carnaval qui se respecte, il y a le défilé des chars ; le mardi matin ils sont exposés sur la Kasernenplatz, puis vont parcourir la ville. Là aussi, grande diversité et beaucoup d'humour (parfois seulement compréhensible si l'on pratique le bâlois courant...)

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14. ...donc tous les moyens de transport, sur terre, sur eau, dans l'air...

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15. ...et ce qu'il faut pour les faire bouger...

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16. Au passage des chars, on est souvent gratifié de jets de "Räppli" (confettis), il vaut mieux éviter de changer d'optique à ce moment là !

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19. Certains chars ne distribuent pas de "Räppli", mais une bonne mousse !

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20. Voiture balais, sans doute...

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21. Évidemment des spectateurs, plein partout ! Et comme tous les Bâlois, ou presque, sont dans les cliques et les cortèges, les spectateurs sont d'ailleurs !

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23. ...et ça y est, j'ai été lomographié !

(toujours M2, 21, 35 & 50, je n'avais rien emporté d'autre. Ah si, un gros stock de Néopan 400...)





Le mardi après-midi, c'est aussi le carnaval des enfants : il faut préparer ces chers petits à tenir leur rôle dans les cliques, le moment venu !

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30. ...c'est aussi le seul jour de l'année où on peut approcher des adultes avec un sourire angélique, et leur balancer un grand tas de "Räppli" dans la figure sans se faire gronder !




Je pense qu'un des facteurs du succès de la Basler Fasnacht, outre le charme de la ville et la gentillesse des habitants, tient à une organisation sans faille. Une plaquette, très bien faite, permet de préparer sa visite et d'éviter les fautes de goût (comme, par exemple, ne pas avoir sa "Blaggedde" bien en évidence), voir www.spalenring10.ch/uploads/media/Carnaval_a_Bale.pdf

Mais il y a aussi toute une série d'interdictions :

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...et une police omniprésente (noter qu'à la fin de cette interpellation musclée le pauvre hère sera finalement relâché !)

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...et puis la discipline naturelle des Suisses : carnaval et "Räppli" au-delà des rails de tramway, vie normale en-deça !

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Et le soir les rues sont nettoyées jusqu'au dernier "Räppli" ; le lendemain matin la ville est comme à son habitude, jusqu'au redémarrage des cortèges...

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39.

très longue série
mais qui met bien dans l'ambiance

Voilà, on approche de la fin de la "Basler Fasnacht".

Les prélats sont las (ce qui permet de trinquer avec eux...)

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Les masques et tambours sont déposés...

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Une dernière clique descend le Kohlenberg...

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Le jeudi matin la ville a repris sa physionomie habituelle. Et il s'est mis à pleuvoir. Cependant on croise encore, de ci, de là, des irréductibles qui ne parviennent pas à se faire à l'idée qu'il faut maintenant attendre 363 jours avant de recommencer...

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J'y serai de nouveau cette année, le 26 février à Liestal, du 27 au 29 à Bâle ; ai-je donné à certains l'envie de venir ? Peut-être nous rencontrerons-nous ?

Pour cette première visite j'avais fait des photos au fil des rues, sans idée préconçue, comme un parfait néophyte. Cette fois-ci je vais m'appliquer, sans doute me limiter aux quartiers autour de la cathédrale et de Peterskirche, où les arrière-plans sont plus esthétiques, me concentrer sur les cliques et leurs musiciens et m'approcher davantage (plus facile à dire qu'à faire !). Avec a priori le même matériel mais moins de films !

Grutzi !

étant voisin immédiat de ce spéctacle, je te félicite pour ce réportage plus que complet. C'est justement la multitude des participants, la longue tradition ainsi qu'un savant mélange entre actualité et folklore qui fait le charme (si on aime) de cette manifestation.

Merci aussi pour le travail de télécharger tout ça, des belles photos qui captent bien l'ambiance