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Des gens que l'on croise dans la rue sans s'arrêter
Posté:
mardi 13 janvier 2009 - 3:57
par parker51
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Bonjour,
Apparemment j'avais tout faux en postant mes états d'âme sur ce fil réservé aux photos "sans paroles".
Désolé, mais j'aurais bien continué à échanger des avis là-dessus.
Ou puis-je retrouver les réactions qui ont été supprimées sur ce fil, pour continuer la discussion ?
Merci de me remettre dans la bonne direction...
I'm lost in the ozone...
Amicalement
Claude
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Intervention de modération : fil transféré et reconstitué.
Posté:
jeudi 15 janvier 2009 - 8:28
par philipandre
Bonjour cher ami ...
je vois que tu es sorti du métro
comme je t'avais dit dans un mail, j'aime bien ces séries ... il n'y a que certain cadrages qui demandent à être un peu plus précis ...
perso, si je devais faire des images comme cela, je "bricolerais " un petit viseur externe d'un vieux folding antédiluvien, que je fixerais sur la griffe porte flash ... non pas pour avoir un cadrage précis et complet, mais surtout pour avoir une idée du centre de mon image même en ayant l'appareil sur le ventre ...
bonne continuation et @ bientôt
Posté:
jeudi 15 janvier 2009 - 9:34
par Tarabucetta
J'aime beaucoup cette série Parker, chapeau bas !
Posté:
jeudi 15 janvier 2009 - 10:35
par Albee
Bonjour Parker,
quel plaisir de voir vos photos
j'aime vraiment beaucoup et comme le dit Kormo... une image par jour ça pourrait être une belle idée.
Alberto.
Posté:
jeudi 15 janvier 2009 - 11:01
par Chabada
L'exercice est rigolo. Mais je trouve cela pas assez chiadé.
Il en faut 100 pour en tirer 5.
Posté:
jeudi 15 janvier 2009 - 11:21
par parker51
Bonjour,
Merci pour ces réactions
Non Philippe , je ne suis pas sorti du Metro ,je continue plus que jamais.
mais J'avais envie d'avoir des réactions sur ces photos improbables ,
ce jeu qui consiste à "shooter" en aveugle ,sans s'arreter , les gens que l'on croise dans la rue , et a ramener et decouvrir son butin apres.
Aprés des années de cadrages soignés , c'est un sentiment de liberté absolu ,;
En fait c'est comme quand on voit qqchose , on n'a pas d'appareil ,mais on se fait la photo dans la tête.
Pas de viseur ,même de poitrine ; en fait ,mes décisions , c'est de choisir les gens , d'aller là ou la lumière me plait et de declencher....
Je me rapproche , je déclenche de la main gauche, en regardant ailleurs....C'est la position de mon corps qui cadre comme si l'appareil etait implanté à demeure dans ma poitrine....
J'espere ne pas etre pédant en expliquant cela , et je suis tout à fait conscient des limites du truc , et d'autres l'ont fait ou le font....avec plus de réussite...
Je veux juste dire la griserie et le sentiment de liberté absolu que j'éprouve en me liberant du soucis du "beau cadrage "
Mais , bien sur ,c'est juste une approche parmi d'autres
Amicalement
Claude
Posté:
jeudi 15 janvier 2009 - 13:01
par Dahu
citation :
A la manière de Depardon à New York dans les années 80 : nous feras tu une image par jour ?
C'est peut être de cela dont tu parles Erwann?
http://www.steidlville.com/books/785-Ma ... html?ln=fr
Je crois qu'il vient d'être (ré?)édité.
Posté:
jeudi 15 janvier 2009 - 13:20
par invite2
Message supprimé à la demande de son auteur.
Posté:
jeudi 15 janvier 2009 - 13:29
par hugues33
Oui ça change
Depuis que Parker51 sait poster, on ne l'arrête plus :
Je trouve excellent ce traitement N&B
Posté:
jeudi 15 janvier 2009 - 13:47
par danyves
Posté:
jeudi 15 janvier 2009 - 23:49
par parker51
Bonjour
Oui Daho , je suis tombé sur ce bouquin il y a 15 jours ;
les photos sont trés excitantes
et dans le texte de Depardon il y a ces qqs lignes qui disent a propos de ces photos prises à Manhattan dans les années 70 ;
-"J'allais vite,j'aimais froler les gens sans faire attention à eux.
Je m'étais donné comme principe de ne jamais saisir mon appareil pour le porter à mon oeil, et de le laisser en bandoulière sur mon ventre.....mon corps faisait le travelling comme un cinéaste sans caméra....
- "Les photos, je les ai détestées quand je les ai vues pour la première fois. C'était mal cadré, mal ci, mal ça, jamais parfait.
J'ai fait plus tard une correspondance pour le journal Libération tout un été ,et un court métrage sur NYC
J'ETAIS GUERI ,J'OSAIS CADRER..... J'ETAIS FOUTU ,C'ETAIT LA FIN..."
Je disais bien que d'autres l'ont fait avant et bien mieux .
Mais ce que dit Depardon ,c'est exactement ce que je ressent dans cet exercice
,D'autant que dans mon metier de réalisateur ,je suis censé savoir cadrer ,c'est même une obligation..pas question de fantaisies de ce genre;
.d'ou peut-étre ce sentiment de liberté...
Maintenant pour répondre à d'autres , c'est vrai que le numérique aide
et que je poste à tire-larigo ,mais.... 2 ans que j'essaie..
..Rassurez-vous ,je vais me calmer
Amicalement
Claude
Posté:
vendredi 16 janvier 2009 - 17:13
par punkrocker
un vrai côté "manhattan out" effectivement,
la série que tu nous propose, assez resserée, conserve une cohérence et ne provoque pas de lassitude, c'est vivant et varié, ça me parle,
avec une mention spéciale pour la petite fille qui saute et la mamie qui s'appuie sur le panneau du peep show
Posté:
vendredi 16 janvier 2009 - 17:32
par parker51
Merci Punkrocker pour ta réaction...
Hé hé ...punkrocker... tendance Clash ou Sex Pistols ...ou....?
Rien la-dessus dans ton profil....
Musicalement
Claude
Posté:
vendredi 16 janvier 2009 - 18:05
par MisterBump
Bonjour,
J'aime beaucoup le décadrage que cela provoque.
Effectivement, celles de la petite fille et de la dame au peep show sont assez bien.
Cette technique est à rapprocher de la Lomographie non ?
Posté:
vendredi 16 janvier 2009 - 22:00
par Olivier S.
J'aime bien cette série.
Une question me brûle les lèvres: est-ce que tu aurais fait ces photos en argentique ou bien est-ce que le fait qu'il s'agisse de numérique a libéré une créativité? (question idiote certainement....
)