Jean-Yves, eh non mon ami, il n'y pas un soupçon de floutage, ni d'ailleurs de filoutage, dans ces tuiles. Simplement j'ai fait ça par très basse lumière, à pleine ouverture avec un petit télé assez propre question piqué (90mm). La profongeur de champ à 2,8 doit être de 3 ou 4 cm à cette distance. Le caractère géométrique des alignements de tuiles accentue l'effet de flou de soi-même. Je n'ai même pas le mérite d'avoir travaillé cette photo.
Cette goutte d'eau m'a paru, comment dire, sympathique dans sa solitude scintillante et éphémère sur la pente inexorable. Et il m'a paru de mon devoir matinal de photographe apprenti de l'immortaliser, rien de moins.
Et comme toi j'aime beaucoup la répartie et l'humour de Nathalie. Aussi t'avouerai-je que j'ai pris les images des montagnes devant mon galetas avec une pensée spéciale pour cette arpenteuse de cimes qui me donnent à moi le vertige même à 30 km.
Enfin, comme tu préfères le NB, – et comme je te comprends – je t'envoie une gouttelette qui te plaira peut-être davantage. Pas davantage de filoutage, mais un poil de balayage dans le ciel à gauche. De toute façon on s'en fout, c'est juste un exerice de style quand l'index démange et que la lumière est mauvaise…
