M8, M8-2 ...les photos

Mathias
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En 16 bits avec LR4 (en fait, j'ai honnêtement pas grande idée des différences - je me suis aussi dit que c'est certainement la faute de celui qui a trituré les images sur Lightroom...) et toutes les images ont effectivement été prises à Fribourg.
PlainVanilla
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Ouh la jolie basse Gibson SG ! On peut voir une photo du corps ?

Mathias, étrange en effet cet "arc-en-ciel" plus sombre. Peut-être que ça vient de l'optique ? J'avoue n'avoir jamais fait face à ce genre de problème. Le bleeding en revanche, ça oui. Quelques fois la nuit, avec la lumière d'un lampadaire.



Plus d'infos sur ce portrait ici :

http://www.flickr.com/photos/92813485@N05/11471537763/

Beaucoup d'autres sont à venir, dans des lumières variées, des ambiances variées. La liste est longue.
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" Le problème avec les citations sur internet, c'est qu'il est difficile de savoir si elles sont authentiques. " - Abraham Lincoln.
FerdinandP
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ChtiBiloute : Merci pour la photo du chat. Tu me ferais acheter un M8 en pensant qu'il monte très haut en ISO et un 50 Canon sans lorgner du côté des Lux' ! Belle maîtrise de tes outils.

PlainVanilla : Pour la basse, je fais ça dès que j'ai le temps. Le temps de prendre le temps. Elle sonne, elle sonne, elle sonne mais malheureusement, visuellement, elle ne me plaît pas beaucoup…
Beau projet. Très belle idée que de nous présenter l'histoire de la photo. J'espère que ce ne sera pas la dernière fois.
FerdinandP
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Empruntant les pas de PlainVanilla, je joins la courte histoire à l'image.

Cron 40 f/2.8 ou 3.2
ISO 640
Traitement avec Lightroom et DxO Film Pack 3.
Le contrejour est violent, d'un tiers arrière. Les contrastes sont déjà élevés sur le fichier et le flare apparaît au niveau de l'épaule du sujet…

La meute est en action, entoure la patronne, à l'affut de la moindre déclaration qui ferait un microbuzz -alors obtenue quelques instants plus tard-, le journalisme, à l'heure de la culture de l'instantané s'intéresse beaucoup -...- à la petite phrase. Phrasinette qui fera le tour des internets le plus vite possible, la mécaniques des réseaux sociaux n'attendant que ça. Il faut bien arracher quelques mots pour pouvoir se prétendre fièrement "nourjaliste" sur son profil twitter...
Sous estimant la proie qui, malgré son âge, est bien plus malicieuse qu'escompté et ne se laissera pas aller aux tribulations imprévues dont raffole l'essaim de perches et de micros, les médias audios se pressent à ses côtés ; les visuels s'entassant devant elle. L'humour est alors l'échappatoire idéal permettant d'occuper un instant de parole sans ne rien dire.
"Vous êtes plus jeune que votre appareil, vous, mon bon monsieur"



Retour instantané au sérieux : on avance, à reculons, trop vite, en trop petites foulées. La chorégraphie est connue et maîtrisée mais il faut toutefois garder l'équilibre, l'oeil vissé au viseur. Pas besoin de baisser le boîtier, mon M me permettant d'anticiper ce qui tourne autour et entrera dans mon cadre. On s'appuie sur les confrères à nos côtés, parfois sur le dos de celui qui se recroqueville à "l'étage inférieur". Jouant des coudes et des épaules, les pas de danse s'enchaînent à l'affut du redouté cri "POTEAU !" provenant d'un individu resté en retrait, qui prévient des obstacles se dressant sur le passage de la mêlée. Il faut alors scinder le groupe en deux. C'est le moment de décrocher, la cohue n'étant que rarement propice aux belles images. Suivre un sujet en mouvement à la main n'est pas encore naturel pour moi. Je vais alors me poster ailleurs. Du point de vue que d'autres n'auraient pas....vu.
MOZ
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Paris 18 la butte !
Moi aussi j'ai du magenta qui sort, mais bon, ça ne m'empêche pas de trouver ce boîtier "terrible" :wink:
Je sens que je vais bien l'aimer aussi celui-là...

LR5 + PS avec Summilux 50 ASP, 160iso



"Si tu dis couic-couic quand tu marches, les gens pensent que t’as des chaussures neuves." JCVD
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PlainVanilla
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Jolies photos !
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PlainVanilla
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Oui, la cellule du M8 fonctionne très bien dans des conditions de lumière "normales", mais dès que la lumière devient un peu complexe, je passe en manuel dans 100% des cas. Là où ça ne devient pas vraiment un inconvénient, c'est que le M est fait pour ça. La mesure pondérée centrale permet de valider l'exposition sur une zone particulière dans une lumière contrastée, mais la nuit c'est mode manuel, point barre.

Papier : le tryptique du phare Amédée :



http://www.flickr.com/photos/92813485@N05/9738463209/

http://www.flickr.com/photos/92813485@N05/9738470445/

http://www.flickr.com/photos/92813485@N05/9740662010/

http://img15.hostingpics.net/pics/508259L10174141.jpg

On m'a demandé de refaire la déco et les phares bretons c'est plus original depuis 1906, alors je suis allé en chercher un en Nouvelle-Calédonie...
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serieme
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Je tombe par hasard sur votre série
Je Tombe sous le charme des ses images sensibles.
C'est magnifiquement tendre
Belle lumière
Joli développement

Il me reste plus qu'à vous souhaiter de bonnes fêtes
Bien cordialement
PlainVanilla
    Rep : Bravo
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serieme a écrit :
Je tombe par hasard sur votre série
Je Tombe sous le charme des ses images sensibles.
C'est magnifiquement tendre
Belle lumière
Joli développement

Il me reste plus qu'à vous souhaiter de bonnes fêtes
Bien cordialement


Merci :content:

Bonnes fêtes en famille ou entre amis !
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PlainVanilla a écrit :
Oui, la cellule du M8 fonctionne très bien dans des conditions de lumière "normales", mais dès que la lumière devient un peu complexe, je passe en manuel dans 100% des cas. Là où ça ne devient pas vraiment un inconvénient, c'est que le M est fait pour ça. La mesure pondérée centrale permet de valider l'exposition sur une zone particulière dans une lumière contrastée, mais la nuit c'est mode manuel, point barre.

Elie, c'est la même chose pour le M9 et tous les numériques e.g. pb de dynamique ("dynamic range") que le film passe aisément !
http://www.kenrockwell.com/tech/why-we-love-film.htm
Henry
Je vois qu'entre temps Fodt a posté un commentaire que j'approuve évidemment
PlainVanilla
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fotd a écrit :
PlainVanilla a écrit :
point barre.


Ok, ok...


Je parlais de mon utilisation personnelle. Faut pas prendre mal :rollvert:


fotd a écrit :
PlainVanilla a écrit :
je passe en manuel dans 100% des cas. Là où ça ne devient pas vraiment un inconvénient, c'est que le M est fait pour ça.


Mouais... Sur un M argentique, la latitude du film permet d’être en manuel sans déchet et sans se poser des questions existentielles à la prise de vue.


Je ne me pose jamais de questions existentielles à la prise de vue, sinon je passerais mon temps à disserter sur le sens de la vie et l'alignement des planètes. Et comme le souligne Henry, c'est inhérent au numérique.
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FerdinandP
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Concernant l'exposition :
J'ai commencé, comme un grand nombre en numérique -mon premier appareil proposant un véritable automatisme- en priorité ouverture. Et je regardais, tel une poule face à un couteau, les aficionados de l'expo manuelle en me demandant "mais pourquoi donc qu'y s'emmerdent ces gens-là ?".
J'observais la vitesse de l'obtu, calculée par mon micro-ordinateur-appareil-photo, évoluer en permanence, passant du tout en tout en fonction du cadrage sur une même scène. "Pourquoi donc qu'on devrait s'embêter à faire tout ça à la main alors que ben j'ai un nordinateur qui peut le faire pour moué ?".
Puis, le temps faisant son travail, j'en ai eu marre de devoir reprendre l'expo, ajuster d'un diaph une fois les images importées ; devoir sélectionner des zones via des masques pour calmer les tons clairs crâmés et tenter péniblement de récupérer des informations dans les noirs sans faire apparaître trop de bruit… Quel perte de temps ; quel gâchis d'énergie.

J'ai alors fermé Lightroom et ai observé mes images réalisées avec mes ancêtres argentiques. Passant alors du tirage aux planches-contact. Pourquoi mes séries étaient mieux exposées ? Pourquoi une même scène, prise selon différents angles, est uniformément exposée, sans erreur majeure que je ne pourrais, de toutes manières, pas corriger ?
L'outil, qui était alors mien, ne mettait à ma disposition qu'une cellule rudimentaire et bien peu réactive. Pour une même série de photos, l'exposition était réglée avant le premier déclenchement et ne se voyait ajustée qu'en cas de modification violente de l'éclairage. Je choisissais précisément quel élément je souhaitais exposer correctement et à quoi correspondait ce "correctement". Un visage légèrement surexposé pour obtenir plus de détails dans l'arrière plan ; pour noyer quelques imperfections de peau dans une lumière plus dense ? Ou au contraire, fermer le diaph pour n'obtenir que les contours dessinés sur mon sujet par une lumière dure et oblique ?

Je ne suis pas satisfait des résultats que j'ai obtenu avec l'exposition automatique des mes appareils. Je n'ai probablement pas su la configurer correctement. Les reflex proposant plusieurs modes de mesure, je n'ai jamais réussi à maîtriser ces réglages... Le Canon 1Dx intègre même une reconnaissance faciale pour exposer correctement les visages.
Enfin, mes boîtiers se laissent trop souvent avoir par les vêtements sombres de mes sujets ou un ciel trop nuageux.
Comme PlainVanilla, j'ai alors recommencé à réfléchir comme avec mes vieux boîtiers. En manuel. Je passe désormais beaucoup -beaucoup- moins de temps à tritouiller les curseurs de Lightroom. L'exposition est alors estimée lors de la première photo. Un coup d'oeil à l'arrière de mon boîtier me permet de vérifier que le résultat correspond à ce que j'attends. Une fois celui-ci enregistré, l'écran ne me permettra qu'à changer les ISO si le besoin se présente. Et avant de rentrer dans le vif du sujet, une main gauche tendue devant l'appareil ou une chemise blanche me permettra d'ajuster la balance des blancs.
Une fois ces instants pris, je sais que les images ne dépendent plus que du cadrage. Les indications de la cellule permettent d'ajuster d'un diaph ou deux en fonction de l'effet recherché et de la situation si nécessaire. Mais les images seront normalement bonnes et Lightroom ne sera qu'une formalité rapidement expédiée.

Faites confiance à vos yeux et à votre expérience.
La conception simple et parfois simpliste -cellule- du M8 est là pour vous le rappeler.
PlainVanilla
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fotd a écrit :
PlainVanilla a écrit :
Je parlais de mon utilisation personnelle. Faut pas prendre mal :rollvert:


J'avais bien compris mais je fais part des mes difficultés ( :content: <- smiley pour détendre l'atmosphère)


Ne t'en fais pas, c'est les fêtes, on est sur un forum de passionnés... Tout va bien se passer. :mrgreen:

fotd a écrit :
J’espérais un appareil de reportage dans la tradition du M, simple, efficace et sans prise de tête. A l'usage, le M8 s'avère une chambre chargée en diapo noir et blanc à 160 ISO. J'aime la couleur, les instantanés, le contraste, les lumières piégeuses et avec le M8, je souffre.

Je ne pense pas que ce soit inhérent au numérique. Certain appareils, certes CMOS, exposent parfaitement. Je pense qu'il n'aurait pas fallu grand chose : une cellule plus prédictive et une molette de compensation auraient fait mon bonheur.

Ça n'enlève rien aux qualités du M8 et notamment les sensations du M. Mais ça s'ajoute à ses autres défauts :langue:


Je te comprends, mais on apprend à le maîtriser très rapidement. Une fois que tu sais comment le boitier réagit dans telle ou telle situation, tu sais comment exposer correctement pour retrouver sur ta photo le rendu que tu attends. J'expose sur les hautes lumières, et dans les situations complexes, j'autorise un très léger (très, très léger) clipping pour ne pas me faire complètement bouffer les noirs. Après sous LR en éclaircissant les noirs et un poil les ombres, tu peux logiquement retrouver pas mal de détails que tu croyais perdus.

Quant à la molette de compensation... Tant qu'on a un barillet de vitesses, on peut s'en passer. :)
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Doc Henry
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