jepp a écrit :
On a lancé un sujet....
à chacun effectivement sa relation à l'objet....
Je plonge avec ma rolex, mes voitures ont toujours était des moyen de transport, même si certaines faisait tourner les têtes, Et je ne compte pas les coups sur ma table en marbre knoll...
,( Désolé d'être vulgaire avec des marques pour la démonstration)
Donc moi aussi j'aime les beaux objet, mais je n'en fait pas des idoles.
Je les possèdent, ils ne me possèdent pas .
Je suis venu nue sur cette terre, je repartirai pareil.
Je vous conseil l'ecclesiaste.
Au final je suis assez d'accord avec ce que tu dis ici dessus!
Je plonge sans problème avec ma 116610LV, je roule avec mon véhicule près de 30.000km par an. Et si j'avais le mauvais goût de posséder une table en marbre, je souhaiterai certainement qu'il y ai plein de coups dessus au plus vite pour pouvoir la remplacer...
Évidemment que les objets se changent, se remplacent et ne sont là que pour nous "servir". Je n'emporterai aucunes de mes montres, de les appareils, etc.. dans l'au-delà ou à 6 pieds sous terre (selon ce qu'on espère de la mort) Mais lorsqu'on aime les belles choses c'est justement parce qu'elle sont belles! Je n'ai jamais vu une voiture abîmée de tous les côtés être qualifiée de belle, ni une montre rayée de toutes parts me plaire. Lorsqu'on travaille et qu'on respecte ce travail (sacrifice de temps, d'énergie..) on respecte aussi les choses qu'on a acheté avec le fruit de celui-ci. Rien ne m'empêche de faire un minimum attention sans que cela soit préjudiciable au plaisir de plonger et de me déplacer (pour reprendre tes exemples).
De toute façon, comme je l'ai exprimé plus haut chacun y voit midi à sa porte. Et je suis certain que l'éducation y est pour beaucoup. Chacun en fonction de son vécu de son éducation aura ou pas ce "respect"/ce rapport avec les choses.
Pour mon grand-père(fils de mineur ayant connu la guerre), qui m'a élevé, ne rien avoir c'était le lot quotidien. Et lorsqu'il possédait un petit quelque chose, ce petit quelque chose était tellement tout que c'en était précieux. À 6 ans dans les années 80, lorsqu'on te raconte ça, tu t'en fout, tout est là, les jouets pleuvent, tu n'as jamais faim, jamais froid,...
mais au final, tu ne t'en fout pas tant que ça, car ça te marque et à 40 ans, tu sais répéter mots pour mots ce que ce vieux monsieur voulait te dire, te faire passer comme message. Aujourd'hui, je pourrais me payer un jéroboam de champagne dans un club select sans problème, je pourrais rayer une Rolo sur un rocher dans une crique à l'autre bout de la terre, je pourais garer ma bagnole comme un sagouin dans une rue de Paris ou de Bruxelles... Mais je ne pourrais simplement pas le faire, c'est juste impossible, impensable pour moi.
C'est pour ça que j'ai dit que je ne peux pas comprendre car vraiment ça me dépasse. Chacun vit comme il l'entend, je n'ai pas de problème avec ça.
J'espère que je me suis bien fait comprendre, je te souhaite de belle vacances, sans tracas, avec ou sans griffes.