Un Homme de campagne

Voici une série de portraits réalisés au Leica M7 et à l'Elmarit 21 ; le tout monté sur une Ilford HP5, la reine des reines.
Moi qui suis plutôt habitué aux paysages urbains et à tout ce qui les entoure, cette séance dans un petit village de l'allier a été un choc à bien des égards. Un froid prodigieux, une neige sublime, et au milieu de tout ça, des hommes, des femmes, à l'intérieur de maisons chauffées par une sorte de cuisinière charnue qui, à elle seule, s’occupait d’enflammer l’habitation tout entière ! Des mains magnifiques, ridées et travaillées par les travaux de la ferme, des intérieurs authentiques, dont le luxe se situe dans la précarité toute nécessaire au sein de laquelle ces gens évoluent, et des décors purs, intacts, que rien n’a encore corrompu, si ce n’est les voitures et les tracteurs.
Cet homme de campagne ne semblait d’ailleurs pas sentir le froid. Pétrifié par la température extérieure et par le métal de mon M7, j’essayais tant bien que mal de ne pas trembler lorsque j’ai eu la chance de faire ces portraits.

Moi qui suis plutôt habitué aux paysages urbains et à tout ce qui les entoure, cette séance dans un petit village de l'allier a été un choc à bien des égards. Un froid prodigieux, une neige sublime, et au milieu de tout ça, des hommes, des femmes, à l'intérieur de maisons chauffées par une sorte de cuisinière charnue qui, à elle seule, s’occupait d’enflammer l’habitation tout entière ! Des mains magnifiques, ridées et travaillées par les travaux de la ferme, des intérieurs authentiques, dont le luxe se situe dans la précarité toute nécessaire au sein de laquelle ces gens évoluent, et des décors purs, intacts, que rien n’a encore corrompu, si ce n’est les voitures et les tracteurs.
Cet homme de campagne ne semblait d’ailleurs pas sentir le froid. Pétrifié par la température extérieure et par le métal de mon M7, j’essayais tant bien que mal de ne pas trembler lorsque j’ai eu la chance de faire ces portraits.
