Sortie de mon livre sur le Tchad 1980 à 1997 aux éditions Imogene
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Ces images ont été réalisées au Leica M4P et M4 entre 1980 et 1997.
« Mon lien avec le Tchad remonte à mon enfance. Au début des années 1960, avec mon père militaire, nous avons atterri à Faya- Largeau, chef-lieu du nord du Tchad, dit Borkou-Ennedi-Tibesti. Je me souviens d’une vie pleine de douceur, où le temps n’avait pas de prise sur nous, où je vivais pleinement cette liberté avec le bonheur de l’innocence.
Je retourne au Tchad en 1978. Parachutiste, je participe à l’évacuation des ressortissants européens pendant les violents combats qui opposent les différentes factions tchadiennes – et elles étaient nombreuses.
De retour deux ans plus tard, avec mon unité, nous campons pendant quatre mois dans l’est, à Abéché, puis près du Lac Tchad à Mao. Moments magiques. Je m’adonne alors avec mon appareil photo à un plaisir de curiosité et de contemplation qui ne me quittera plus. Ce sont mes premières images du Tchad. D’autres séjours s’enchaînent jusqu’à la fin des années 1990. Je m’y rends en tant que reporter photographe pour Médecins du Monde (1983), pour Sipa et pour l’association de Marthe Mercadier (1984). Je couvre l’attaque libyenne de N’Djamena en 1986 et la déroute des blindés de Kadhafi à la bataille de Ouadi Doum en 1987. Je sillonne en 1997, pour Action contre la faim, les zones désertiques de ce pays, photographiant, libre de toute contrainte professionnelle. J’explore à loisir les endroits oubliés dorénavant par l’actualité.
Si mes voyages m’ont toujours mené au-dessus de la capitale, j’ai souhaité regrouper ces images d’archives pour rendre hommage à ce pays. » José Nicolas
« Mon lien avec le Tchad remonte à mon enfance. Au début des années 1960, avec mon père militaire, nous avons atterri à Faya- Largeau, chef-lieu du nord du Tchad, dit Borkou-Ennedi-Tibesti. Je me souviens d’une vie pleine de douceur, où le temps n’avait pas de prise sur nous, où je vivais pleinement cette liberté avec le bonheur de l’innocence.
Je retourne au Tchad en 1978. Parachutiste, je participe à l’évacuation des ressortissants européens pendant les violents combats qui opposent les différentes factions tchadiennes – et elles étaient nombreuses.
De retour deux ans plus tard, avec mon unité, nous campons pendant quatre mois dans l’est, à Abéché, puis près du Lac Tchad à Mao. Moments magiques. Je m’adonne alors avec mon appareil photo à un plaisir de curiosité et de contemplation qui ne me quittera plus. Ce sont mes premières images du Tchad. D’autres séjours s’enchaînent jusqu’à la fin des années 1990. Je m’y rends en tant que reporter photographe pour Médecins du Monde (1983), pour Sipa et pour l’association de Marthe Mercadier (1984). Je couvre l’attaque libyenne de N’Djamena en 1986 et la déroute des blindés de Kadhafi à la bataille de Ouadi Doum en 1987. Je sillonne en 1997, pour Action contre la faim, les zones désertiques de ce pays, photographiant, libre de toute contrainte professionnelle. J’explore à loisir les endroits oubliés dorénavant par l’actualité.
Si mes voyages m’ont toujours mené au-dessus de la capitale, j’ai souhaité regrouper ces images d’archives pour rendre hommage à ce pays. » José Nicolas