EricBascoulDIDO a écrit :
- tout d'abord car c'est un peu
caricatural, voire
manichéen pour caricatural que ça paraisse, c'est néanmoins proche de la réalité. j'en parle en connaissance de cause après avoir participé à deux de ces stages de formation.
citation :
- le temps de la prise de vue est, par essence, forcément très bref, et si l'on passe 95% en postprod c'est qu'on est une brèle !

oui et non à la fois. Certes, le temps de prise de vue est plus court que les autres parties de la genèse d'une image. Mais lorsque je découvre atterré qu'une image est d'abord passée par LR puis DXO puis SilverEfex puis Photoshop avant d'être tirée (le tout sur des écrans et tireuses préalablement calibrées), je me reste circonspect. Quel usager procède de la sorte ? Je maitrise de nombreux logiciels CAO/DAO, de routage de cartes électroniques, etc. J'ai formé de nombreux élèves sur ces outils après obtention de nombreux agréments. Malgré tout, je suis loin derrière la maitrise qu'avait Ming Thein de ses logiciels. Sa vélocité et sa dextérité avait proprement sidéré les intervenants.
citation :
- et aussi, c'est essayer de se faire croire que toutes les photos des "grands photographes" que nous voyons exposées ont été développées au mini lab du coin

je disais l'inverse...
citation :
alors qu'il y a un tireur très qualifié qui est passé dessus, par exemple pour Doisneau qui n'avait jamais pu exploiter une de ses images (une femme gréviste dans l'usine Renault) jusqu'à ce qu'un tireur plus qualifié puisse enfin la "sortir proprement"
pour avoir participé à de nombreux stages, j'ai toujours appris que de nombreuses épreuves étaient tirées par des professionnels très expérimentés pour obtenir un résultat au top surtout en terme d'expressivité picturale.
citation :
- et c'est aussi, tenter de croire au "merci Kodak" cad Leica Nikon Canon and co ont mis au point des firmware biens meilleurs qu'un tireur qui a plusieurs dizaines d'années d'expérience, ou même soi, si on s'en donne les moyens. confortable, mais tellement du grand n'importe quoi

j'écrivais simplement que ce que Ming Thein fait aujourd'hui avec une maitrise rare mais avérée des traitements logiciels performants permettait de rattraper des images parfois assez moyennes, à l'instar de ce que faisaient les très bons tireurs (techniques et artistiques) du temps de l'argentique. Pour autant, il est clair qu'une image insipide artistiquement le restera, maitrise de l'outil logiciel ou pas.
citation :
et pour revenir à l'objet de ce fil, je pense que cet appareil aura du succès, c'est un choix technologique pertinent et
a priori qualitatif
son concept et sa philosophie sont géniaux et probablement adaptés à une grosse demande. J'ai pu prendre le LX100 en main et réaliser une cinquantaine de clichés. Le résultat en JPEG a été excellent. D'un point de vue ergonomie, j'ai beaucoup apprécié aussi.