Des dominantes : man at work...
Posté: lundi 27 février 2006 - 22:05
Voilà une version plus radicalement corrigée.
Les dominantes sont pourtant encore présentes : elles sont très difficile à éliminer.
Explication : petit précis de physique (pour briller devant les profs).
Voilà deux représentations de la loi de Planck. Une courbe pour 5000K, une autre (fine) pour 3800. J’ai reporté le spectre visible de magenta à rouge. On voit que le spectre 3800K est décalé vers le rouge. Si on prend le bleu comme référence (courbe pointillée), il y a donc un fort excès de rouge, plus faible de jaune, encore plus faible de vert. Or, dans le système RVB additif, corriger le rouge en le diminuant revient à augmenter aussi le cyan, qui était normal. De même avec jaune et bleu, vert et magenta. Et comme le tout boucle sur la luminance, les corrections « physiques » sont difficiles (il faudrait projeter la loi de Planck…).
Si l’on ajoute à ça la réponse spectrale irrégulière de l’émulsion et celle de la rétine qui mélange un peu rouge et vert, la « correction » ne peut être qu’arbitraire. Le photographe doit donc faire un choix esthétique, et travailler à la pipette pour s’assurer de la neutralité de certaines plages sur lesquelles les dominantes sont plus gênantes.
Les dominantes sont pourtant encore présentes : elles sont très difficile à éliminer.
Explication : petit précis de physique (pour briller devant les profs).
Voilà deux représentations de la loi de Planck. Une courbe pour 5000K, une autre (fine) pour 3800. J’ai reporté le spectre visible de magenta à rouge. On voit que le spectre 3800K est décalé vers le rouge. Si on prend le bleu comme référence (courbe pointillée), il y a donc un fort excès de rouge, plus faible de jaune, encore plus faible de vert. Or, dans le système RVB additif, corriger le rouge en le diminuant revient à augmenter aussi le cyan, qui était normal. De même avec jaune et bleu, vert et magenta. Et comme le tout boucle sur la luminance, les corrections « physiques » sont difficiles (il faudrait projeter la loi de Planck…).
Si l’on ajoute à ça la réponse spectrale irrégulière de l’émulsion et celle de la rétine qui mélange un peu rouge et vert, la « correction » ne peut être qu’arbitraire. Le photographe doit donc faire un choix esthétique, et travailler à la pipette pour s’assurer de la neutralité de certaines plages sur lesquelles les dominantes sont plus gênantes.