summilux.net

Bonjour,

Je suis tenté de revenir à du matériel argentique. Mon dernier boitier argentique remonte à tant d'années qu'à l'époque je n'avais pas de matériel informatique pour "exploiter" les photos.
Est-ce judicieux aujourd'hui de passer par l'ordinateur pour "développer" quelque peu des photos argentiques ? Et dans ce cas, que demander au labo : un scan, une planche contact ... ?

Cordialement,
Antoine

Hello
cela dépend surtout du scanner et de l'opérateur du labo...
...car si c'est pour récupérer un scan basse définition avec des pétouilles, autant le faire soi-même ...
Bref, tester votre labo dans un premier temps, et puis voir...
J.Ph.

L'exploitation numérique d'un négatif argentique est une bonne solution et l'impression sur papier "baryté" donne de bons résultats, quelque soit le format du film.
En voici un exemple : https://www.summilux.net/forums/viewtop ... h#p1433364
La série suivante sur le même fil, par un auteur spécialiste du film numérisé (et tiré) offre une autre réponse, assez voisine AMHA.

Le meilleur des deux mondes, sans le supplément d'âme du labo, ce qui est une autre affaire.

C'est une très bonne idée, tant la "touche" argentique est visible, même sur des films scannés. Mais il faut relativiser : scanner soi-même des photos 24x36 avec un scanner à plat ne donne pas de bons résultats, ces scanners ne montant pas en pratique au-delà de 2400 dpi. Il faut donc investir dans un scanner dédié, ou faire faire ses scans par un labo, ce qui revient très cher si on souhaite des scans haute définition. Ma dernière demande auprès d'un labo réputé comme étant l'un des meilleurs sur la place de Paris m'y a fait renoncer : 40 euros par image....

pour obtenir par soi même un scan sérieux il faut à minima passer par un Coolscan V /5000 ou un Epson Perfection V850 photo...

Merci à tous. Il faudrait que je me renseigne mais je ne pense pas qu'il reste de labos par chez moi, l'idée serait donc d'envoyer les pellicules par la poste (une contrainte de plus).

Par ex (je ne connais pas la qualité) chez négatif + , pour faire le tri et poster sur le web, que conseillez-vous parmi :
- développement + Scan 17Mo
- développement + Scan 80 Mo
- développement + planche contact (agrandisseur ou numérique)

Un scan unitaire de 80 Mo n'est pas du tout au même tarif que celui du labo réputé de tenmangu81. La qualité est forcément bien différente.

Sincèrement, si vous voulez vous remettre à l'argentique, faîtes vos développements vous-même, c'est facile et plus sûr avec un peu de méthode.
J'ai eu toutes les mésaventures possibles quand, par flemme, j'ai confié des négatifs à des labos soit-disant pros et compétents (Arka et autres).
Négatif + était mauvais en 35 mm à une certaine époque et je ne sais pas. En diapo, c'est correct.

En ce qui concerne le scan, tout dépend de la taille de l'impression et vous n'irez pas très loin avec un 17 Mo.

La qualité du scan est essentiel et certains sauront vous conseiller mieux que moi qui ai eu la chance de mettre la main sur un Imacon.
L'alternative reste le tirage papier, mais tout dépend du temps dont vous disposez et du débit souhaité.

Bonjour Antoine,

Si vous faites surtout du noir et blanc, je vous conseille vivement de développer vos pellicules vous même. C'est franchement assez facile (y compris pour "pousser" les pellicules, par exemple une HP5+ à 800 voire 1600 ISO) et au bout d'un certain temps vous pourrez même adapter vos temps de développement aux situations. Il faut juste appliquer une bonne méthodologie. Et en plus les produits sont souvent réutilisables et le coût n'est pas si important au final.

Je ne pratique pas le développement des films couleur, c'est un peu plus délicat car les bains ont besoin d'être maintenus à des températures plus élevées (38° de mémoire). Je pense que certaines personnes sur le forum sauront très bien vous renseigner.

Pour le scan "maison", je ne suis pas encore arrivé à des résultats pleinement satisfaisants, malgré des années de pratique et de nombreux essais, y compris de scanners et de logiciels. Pour autant, certains summiluxiens arrivent à d'excellents résultats avec des moyens parfois "simples". Je pense que là, il faudra encore plus vous armez de patience, mais de ce que j'ai souvent lu, il vaut mieux faire l'effort personnel plutôt que de passer par des labos. Si vous ne faites que du format 135, le Plustek 8200, qui se trouve neuf à un prix raisonnable, donne apparemment de très bons résultats (je ne l'ai jamais essayé).

Cordialement.
David

Le développement maison des film NB est très facile (avec une rondinax ou Labbox s'il faut)

Pour la numérisation
Un stand de repro, un soufflet un objectif d'agrandisseur et un hybride font un travail magnifique et équivalent à un très bon scanner.
Il y a maintenant d'excellent moyen d'impression qui permettent de tangentes un bon tirage

Si on veut tirer la substantifique moelle d'un négatif le top du top c'est un passage par un très bon tireur sur agrandisseur.

J'ai vu des tirage d'exposition de Ronys par exemple, c'est à tomber. Mais on est là dans l'art.

Il y a chez Polka une exposition de photos de Shelby Lee Adams (https://www.polkagalerie.com/fr/shelby- ... ravaux.htm) particulièrement intéressante, moins par le sujet, intéressant, que par les tirages faits par l'auteur, époustouflants.

De quoi ranimer la flamme argentique

Je ne peux que confirmer tout ce qui vient d'être dit ci-dessus par mes camarades, même le côté époustouflant des tirages de Shelby Lee Adams que vient de mentionner Robert.

Si vous revenez à l'argentique faites tout vous-même sans passer par un laboratoire, ce sera plus gratifiant pour vous, moins onéreux, et c'est vous qui garantirez la qualité de vos développements. J'ai dû confier 1 ou 2 pellicules N&B à mes débuts dans la photo à un laboratoire mais j'ai très vite développé moi-même. Le matériel n'est pas onéreux, la chimie non plus et vous vous affranchirez des aléas du laboratoire.

En couleur, j'ai commencé par faire développer par un labo parisien bien connu mais, au vu de la qualité des développements, je me suis vite mis à développer moi-même. Pour moi le développement couleur est plus rapide et simple que le développement N&B. On peut mettre des pellicules différentes (marque, sensibilité, péremption...) dans la même cuve de C41, ce qui est impossible en N&B. La seule contrainte est la température mais je n'ai plus de problème depuis que j'ai le régulateur de température Cinestill.

Pour les scans, tout a été dit ci-dessus, vous avez l'embarras du choix.

Certes, tout ceci nécessite un peu d'investissements mais il est très rapidement rentabilisé. Si vous limitez au seul développement, vous n'avez pas besoin d'un labo, la salle de bains suffit largement. Si vous voulez également tirer, ça nécessite un peu plus de place, mais quel bonheur

Je viens de consulter les tarifs des prestations proposées par Négatif +, à Paris. En effet, le développement + scan 80 Mo est à 25 € TTC, ce qui semble très compétitif. Je ne suis jamais passé par eux et ne connais donc pas la qualité de leur travail, mais les retours que j'en ai eu sont très divergents. Vous pouvez tenter l'aventure pour une pellicule.
Pour ce qui concerne les scans, je réitère mon opinion sur les scanners à plat pour du 24x36. J'ai un Epson, et aller au-delà du format A4 avec ses scans se traduit par une perte de qualité.
Le Plustek a bonne réputation. Et l'Imacon / Flextight aussi, bien sûr, mais c'est hors de prix !
Une autre solution est la reproduction des négatifs avec un appareil numérique correct équipé d'une optique macro.

Ces images m'ont rappelé le film "Délivrance". Il y a même le banjo !

Oui, c'est un peu angoissant, mais très fort.
Quant aux tirages, il faut aller voir sur place.

Dans une même ambiance assez extraordinaire, il y a le film Winter's Bone.
L'action se passe dans les régions déshéritées des Appalaches.