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Tout est dans le titre, comme on dit dans les annonces de vente
Bonne année à toutes et à tous!


n. 1


n. 2


n. 3


n. 4


n. 5


n. 6

M7 - Noctilux - Fomapan 100

Je ressens une belle unité dans ces six images de lumière rase et de frimas : une poésie un peu triste, le temps s’écoule lentement…
Une année chasse l’autre et il ne se passe pas grand chose, mais la vie assoupie renaîtra puis le Printemps sourira…

Jean D.

Belle lumière.

Quels beaux cadrages! Et j'aime beaucoup ces lumières rasantes. Bravo!

Ne vous inquiétez pas, les jours rallongent déjà!

Tu as vraiment une sacrée maitrise du NB.Pour moi 2 de tes cadrages sont vraiment remarquables:les 2 et 5.Continue....tu nous intéresses.
lemax

Merci à vous tous
Il faisait plutôt frisquet, le temps semblait brumeux et le soleil a mis du temps à percer, mais ensuite la lumière était vraiment magnifique

Hé bien, pour une fois, je suis pas fan du tout, seules la 5 et la 6 sortant du lot, pour moi.

Je m'explique :

- la 1 et la 2 : si les sujets principaux peuvent avoir un intérêt graphique, je trouve les arrières-plans particulièrement laids ;
- la 3 : idem, avec en plus rai lumineux en haut à gauche assez étrange, et un élément perturbateur (à mon goût) à l'extrémité droite (un morceau de banc ?) ;
- la 4 : l'arrière-plan, là encore... (j'ai horreur des zones pavillonnaires).

c'est pas ce que je préfère non plus, on était habitué à mieux

Amicalement

Merci pour ces nouvelles réactions, positives et négatives. Les critiques sont toujours très instructives.
Au départ je ne voulais poster que la 5, puis j’ai pensé que la constante de la lumière pouvait permettre de former une petite série rendant l’atmosphère de cette matinée. Apparemment, cela ne fonctionne pas très bien.
Arnaud, pour les pavillons, je serais plutôt d’accord avec toi en général. Cela dit, il m'arrive d'essayer de photographier ces coins de villes "si stupidement laids qu'on y est presque toujours seul" (Céline). Je les trouve souvent fascinants, mais c’est très difficile et je fais la plupart du temps des clichés qui sont pires que l’original.
Dans le cas particulier de la 4, par exemple, il n’y a pas que l’arrière-plan de minable, les arbres sont maigrichons, la bagnole est tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Avec tous ces ingrédients, je m’étais amusé à faire un cliché esthétisant assez classique sur le même principe que la 5. Je vois que le résultat n’est pas très convaincant.
Pour ce qui est du bout de banc de la 3, tu as raison, je l’avais recadré dans une première version et cela m’a échappé au moment de poster.
Amicalement
François

ce n'est pas parcequ'on n'aime pas que c'est négatif (je me sens positif envers moi-même quand j'exprime mon désaccord....) ,
encore moins si on l'exprime. Je crois que c'est même le contraire, tout ce qui peut t'arriver est positif
si tu décide d'en faire une expérience. Je crois que le système référentiel batit
autour du positif/négatif est mauvais, je préfère celui de constructif/destructif.

Je préfère que l'on me dise "j'aime pas" au lieu de dire autre chose en le pensant quand même !!!

Et puis heureusement que tu nous montre des photos pas terribles, ça te donne un petit côté fragile....!!!

Ces pavillons sont banals et tristounets, les trois voitures vont nul ne sait où ; ce passant paraît traîner solitude et ennui, le chien mène sa vie de chien ; une mystérieuse silhouette trimballe on ne sait quoi sur la plage…
François, tu as réussi à photographier une impression de silence et de quasi-inactivité, dans un univers figé par le froid d’où émane une sorte de désespérance ; tout ceci est annoncé dès la première image montrant un arrêt de bus dans un quartier désert et sans âme…
Ces six images constituent un ensemble cohérent, un constat : un reflet de la personnalité photographique affirmée de leur auteur.Au contraire, c’est à mon avis très réussi… "Cliché esthétisant" ? L’esthétique du vide, cependant chargé de sens… Les plans fixes de Robert Bresson procèdent du même esprit : j’interprète ces six photos comme autant d’ "arrêts sur image", des contre-jours souvent superbes et un peu étranges dans un film sur le cours du temps, dans un matin blême qui n’en finit plus…

Jean D.

Je rejoins l'avis de Jean D.

Lors d'une première lecture je trouvais la 3 et la 6 moins bien (question lumière) mais somme toute elles ont leur place dans la série
A regarder avec un air de saxophone baryton distillé par un vieux 78 Tours

PAT

M8 + 75 Voigt - ISO 320