Prague

Une journée de voiture et voilà Prague. Au cœur de la « vieille », et pourtant nouvelle Europe. Voilà le résultat de la sélection dans cinq bobines d’Ekta 100GX, sorties de mon M6ttl et ses deux summicrons. Un choix parfois un peu « bateau », pour vous donner envie d’y aller, ou vous remémorer les bons moments passés là-bas…
Prague, c’est un peu la ville de la musique, on y trouve des musiciens partout, en particulier dans les restaurants (et pas seulement les lieux à touristes !)
C’est aussi la ville des cafés, lieux de rencontre ou de flânerie solitaire, creusets de certaines pages de l’histoire récente… Le Slavia, déco désuète, vue sur les trams…
Les trams, omniprésents, transportent les pragois vers les interminables faubourgs pas très souriants, oubliés des touristes…
Et en effet, c’est aussi la ville des touristes, dont le haut lieu est le fameux Pont Charles, Karluvi Most dans le texte…
Pour nous, ce fut un peu la ville du froid…La semaine avant Noël n’était pas radieuse…
Et aussi la ville de la nuit, Nord-Est oblige, le décalage horaire devient sensible : en hiver le soleil se couche à 16h… Avec la nuit, le mystère, comme dans Amadeus….
Et aussi, la ville de l’architecture à travers les âges, notamment les immeubles sécession, mais aussi les maisons cubistes, le rondo-cubisme, l’art nouveau, … Le nez en l’air on circule sous des façades étonnantes :
Sans oublier le baroque, œuvre de la contre-réforme menée par les jésuites, et qui contribua à plonger l’Europe dans le chaos… Ici Notre Dame de Loretta
Là Saint Nicolas de Malastrana :
Symbole de temps difficiles, le monument à Jan Nepomuk, St Jean Népomucène, est toujours activement honoré sur le Pont Charles. En arrière plan, le château de Hradcany, siège du pouvoir des rois de Bohème et qui fut demeure impériale germanique sous Charles 4, au 14ème siècle. Le confesseur Nepomuk fut torturé par le successeur de Charles 4, en conflit avec l’Eglise, et servi de symbole chrétien lors des guerres hussites puis lors de la contre-réforme. Des fenêtres du château de Hradcany furent jetés les lieutenants de l’empereur Mathias de Habsbourg en mai 1618, événement qui déclencha la guerre de Trente Ans. Pourtant, comme aujourd’hui, les cultes vivaient alors en paix en Bohème…
Pour preuve le cimetière juif, le plus ancien du genre…
La communauté juive de Prague fut durement frappée par les nazis. Dans la synagogue Pinkel, les dizaines de milliers de noms des familles exterminées, désormais seuls témoins de leurs existences…
Plus près de nous, les restes d’autres temps difficiles pour les pragois, avec les graffitis de la place Velkoprevorske…
Voilà, j’achève cette promenade très touristique avec la rivière symbole au nom imprononçable, la Vltava (merci à Smetana pour la Moldau… !). D’abord un joli coucher de soleil, avec le flare habituel du cron…
Et quelques mouettes égarées…

Prague, c’est un peu la ville de la musique, on y trouve des musiciens partout, en particulier dans les restaurants (et pas seulement les lieux à touristes !)

C’est aussi la ville des cafés, lieux de rencontre ou de flânerie solitaire, creusets de certaines pages de l’histoire récente… Le Slavia, déco désuète, vue sur les trams…

Les trams, omniprésents, transportent les pragois vers les interminables faubourgs pas très souriants, oubliés des touristes…

Et en effet, c’est aussi la ville des touristes, dont le haut lieu est le fameux Pont Charles, Karluvi Most dans le texte…

Pour nous, ce fut un peu la ville du froid…La semaine avant Noël n’était pas radieuse…

Et aussi la ville de la nuit, Nord-Est oblige, le décalage horaire devient sensible : en hiver le soleil se couche à 16h… Avec la nuit, le mystère, comme dans Amadeus….

Et aussi, la ville de l’architecture à travers les âges, notamment les immeubles sécession, mais aussi les maisons cubistes, le rondo-cubisme, l’art nouveau, … Le nez en l’air on circule sous des façades étonnantes :

Sans oublier le baroque, œuvre de la contre-réforme menée par les jésuites, et qui contribua à plonger l’Europe dans le chaos… Ici Notre Dame de Loretta

Là Saint Nicolas de Malastrana :

Symbole de temps difficiles, le monument à Jan Nepomuk, St Jean Népomucène, est toujours activement honoré sur le Pont Charles. En arrière plan, le château de Hradcany, siège du pouvoir des rois de Bohème et qui fut demeure impériale germanique sous Charles 4, au 14ème siècle. Le confesseur Nepomuk fut torturé par le successeur de Charles 4, en conflit avec l’Eglise, et servi de symbole chrétien lors des guerres hussites puis lors de la contre-réforme. Des fenêtres du château de Hradcany furent jetés les lieutenants de l’empereur Mathias de Habsbourg en mai 1618, événement qui déclencha la guerre de Trente Ans. Pourtant, comme aujourd’hui, les cultes vivaient alors en paix en Bohème…

Pour preuve le cimetière juif, le plus ancien du genre…

La communauté juive de Prague fut durement frappée par les nazis. Dans la synagogue Pinkel, les dizaines de milliers de noms des familles exterminées, désormais seuls témoins de leurs existences…

Plus près de nous, les restes d’autres temps difficiles pour les pragois, avec les graffitis de la place Velkoprevorske…

Voilà, j’achève cette promenade très touristique avec la rivière symbole au nom imprononçable, la Vltava (merci à Smetana pour la Moldau… !). D’abord un joli coucher de soleil, avec le flare habituel du cron…

Et quelques mouettes égarées…
