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| Pierre |
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Vieux briscard Messages : 3356Depuis le 26 fév 2004  |
L'avantage du M est que l'on peut prendre à trés basses vitesses à main levée...l'inconvénient est que l'obturateur ne monte pas au-delà du 1000éme...
Dans le désert, la nuit tombe tôt et vite, mais tant qu'il y a du jour, la luminosité est trés vive, il y en a moins dans les gorges étroites de lits d'oued, donc cela dépend du programme de votre treck, ceci dit avec du 100 vous n'aurez aucun souci. le 200 me semble vraiment peu utile. Lorsque la nuit saharienne tombe, je continue encore au 50 iso, ou alors, il faudrait prendre de la 400 mais en 12 poses. La solution légère est un monopode, qui permet au M de descendre quasiment à la seconde. Au bivouac, les seules lumières sont les frontales et le feu, mais il me semble que du 400, avec un monopode ou un pied, c'est suffisant. l'avantage de la pan F, ou de la velvia c'est si vous voulez vous faire un trés grand tirage...lié à une optique leica...j'ai fait des 50 X 60 quasi sans grain, même en recadrant massivement ( cadrage vertical sur une prise de vue horizontale) ! Pour les jupettes de protection, c'est simple à comprendre, c'est un morceau de sac plastique (on coupe dans un sac assez étroit quelques centimètres, selon la longueur de l'objectif) scotché sur le pare soleil qui fait le tour de l'objectif, et donc le protége du sable et de la poussière, j'ai eu un boitier qui à glissé dans le sable, du coup, il n'y avait rien dans les bagues. Il faut faire des pinces comme en couture, pour le ramener au diamétre de l'objectif, ce qui permet de glisser un doigt ou deux pour manoeuvrer les bagues. Parfois cette jupette gène un peu la visée, parfois elle masque un peu la fenêtre des cadres, pas trés grave, il faut parfois la retenir quand elle se met dans celle du télémètre ! On a peur du sable, et c'est vrai que c'est angoissant, que dans les dunes, régulièrement je vide le sac à dos, pour le secouer, mais en passant deux fois par jour ou plus un coup de soufflette, il n'y a pas de gros problèmes. Le pire c'est la poussière, celle qui vole partout, j'ai un souvenir d'ATAR en Mauritanie assez mauvais à ce niveau-là. En groupe de marche, il faut faire attention à la poussière soulevé par les autres ou les chameaux. le pochon plastique dans lequel on envellope le boitier qui reste en bandoulière me semble la solution la plus souple et la plus facile à l'usage. le ciel es superbe, mille étoiles, mais non je n'ai pas fait de photos de nuit, c'est surment un tort. Pour les orteils, ne pas oublier si les chaussures sont neuves de les faires en marchant avec avant le départ... Pour les photos, le problème avec l'argentique  c'est qu'il n'est pas numérique... je tacherai de trouver une solution pour en poster certaines.  |
| ric |
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 Habitué Messages : 616Depuis le 6 sep 2004 Hérault |
Salut,
D'accord avec Pierre sur l'ensemble de ce qu'il a écrit, sauf pour le choix de la rapidité des films. On peux tout faire avec de la 100 ASA dans la journée, en paysage cela donne f/8 au 1/500ème le plus souvent (dunes par ex.). Ne pas oublier que dans le désert on vit à l'ombre, ceci pour les photos de personnages, la 50 ASA ne suffit pas. Je ne travaille plus qu'en numérique c'est pour cela que n'ai pas posté depuis plus d'un an. Dernier voyage, 10 jours de marche dans le Ténéré avec un EOS 1 Ds en novembre 05, aucun pb et pas de pécautions donnant dans l'obsession, je n'ai pas plus fait attention avec le numérique qu'avec mes boitiers argentiques. Ci dessous 3 exemples, les 2 premiers au Niger avec un M4P (Summicron 35 et Elmarit 90) le dernier dans le Tassili n'Ajjer avec un M6TTL et un 21 ASPH. Je séjourne régulièrement depuis plus de 30 ans dans le Sahara, plus de 2 années de séjours au total et jamais de pb sauf de sous-exposition qui me parait être le piège le plus courant (comme pour les photos de neige). 
Bon voyage et belles photos |
| Pierre |
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Vieux briscard Messages : 3356Depuis le 26 fév 2004 |
Belles photos et belle expérience que l'on ne peut qu'envier... Mais l'avantage du M c'est de prendre en vitesses basses... 8 à 500 à 100 iso, cela fait 5,6 à 500 en 50, et 1000 à f4... il y a de la marge... en 100, on est limité au niveau du choix du diaph, mais j'aime aussi pouvoir en portrait flouter les fonds et ouvrir le diaph, alors, oui, au 100 on peut prendre, mais le M permettant de descendre sans risques au 15 éme ( et souvent en dessous), je préffère avoir une pellicule moins sensible, 50 ou 25 et pouvoir jouer librement de la bague de diaph .
J'ai réalisé pas mal de portraits à la Pan F, du classique sur dune où le soleil ne manques pas, de l'ombre des palmiers à celui de l'abri sous roche et cela passe sans problèmes, s'il y avait un flou, je l'aurai vu à l'agrandissement. En numérique, dans ces cas là, tu fais comment au niveau batterie ? cela tient une semaine ou dix jours sans problème ? |
| aden51 |
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 Depuis le 15 avr 2005 Région Parisienne |
marielle a écrit : aden51 a écrit : Pour le filtre, merci ! le diamètre est E 39. commment fait -on ?  Donne-moi ton adresse par MP. Je te l'envoie dès que possible. Je te l'offre - je n'en ai pas l'utilité (il traîne sur mon étagère, et il s'ennuie). Une seule condition : que tu nous reviennes avec de belles photos du désert (c'est tellement magique !) Marielle, j'ai reçu hier soir le filtre ! impeccable, j'apprécie beaucoup. Le papie bulle l'a bien protégé, d'ailleur le carton était un peu enfoncé. j'essairera de poster quelques photos de l'objet ainsi muni de son appendice pour te montrer. bonne journée |
| ric |
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Habitué Messages : 616Depuis le 6 sep 2004 Hérault |
Mon opinion à propos du choix des films pour un voyage dans le désert reflète simplement mon expérience et ma façon d'opérer, elle n'a pas vocation universelle. Mais, avant d'arriver à ce choix limité à de la Provia 100 F ( les 2 photos du Niger du post précédent ont été faites avec de l'Ektar 125, donc du négatif , les prises de vues datent de 1997) et de la Tri X pour le peu de N et B que j'ai fait. Au fil des années, j'ai utilisé de nombreuses combinaisons, pour finir par simplifier. Qui trop embrasse mal étreint, dit-on.
Le Leica M permet de photographier à main levée en vitesse relativement lente, c'est vrai, on peut même descendre en dessous du 1/15ème. Le Leica M ne permet pas par contre les vitesses très lentes autrement que de manière pifométrique. L'obturateur d'un R est nettement supérieur dans ce cas ( pour les vitesses rapides aussi ! 1/2000 on fait comment ? ). Le bruit d'un reflex n'est pas un inconvénient dans le Sahara, car si l'on photographie des personnes, c'est a priori avec leur consentement. A l'époque de la photo ci-dessous j'avais 2 boitiers avec moi, un reflex et un M ( 6TTL cette fois-ci ). Compte tenu de la lumière disponible, je n'ai même pas réfléchi sur le choix de l'appareil. La photo a été posée, sauf pour un des touaregs  qui n'avait pas bien compris ce que j'avais demandé et qui a bougé ! Pas de pied, j'étais assis sur le sol, le boitier calé sur un sac de couscous posé sur mes genoux, et si je me souviens bien le temps de pose a été de 6 sec. En tous cas de plusieurs secondes, comme l'atteste le flou de mouvement du 2ème personnage à partir de la droite. Le reste est parfaitement net, les touaregs sont capables de rester immobiles longtemps ! Le M6 est resté dans le sac, moins facilement utilisable pour cela, compter les secondes, me paraissant très approximatif.
Le débat numérique vs argentique en voyage n'a pas de place dans ce fil, simplement, j'avais 4 batteries soient 400 photos par batterie, en 15 jours, je n'en ai utillisé que 3, fait suffisamment de photos, plus que je n'en aurais fait en argentique ( 10 Provia 100 F avec le développement coûtent environ 150 euros, le prix d'une batterie de la marque pour la série 1 de Canon, cette dernière pouvant resservir, pas les films... Joke, indeed )  .
En tous cas, pas trop d'appréhension avec la poussière ni même la chaleur pour les films, en janvier, il gèle souvent la nuit, surtout dans les zones de dunes, le sable retient moins la chaleur que le rocher, mais c'est plus confortable 
A + |
| Jean-Yves |
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 Spécialiste Messages : 2912Depuis le 13 nov 2004 Lille, Paris |
Merci Ric pour tes contributions très intéressantes à ce fil. Je suis bluffé par la qualité de tes photos, qui sont des modèles du genre, pour chaque focale ! Bravo !!!.
Je pense qu'en N&B on devrait pouvoir régler le problème de la latitude de pose en utilisant un filtre gris et du 400 asa. Bien sûr, en couleur c'est autre chose. Tu montres que le 100 asa est un très bon compromis. Et puis il y a de belles photos floues de feu de camp, comme il y en a de flamenco !!  "La perfection des outils et la confusion des objectifs sont deux grandes caractéristiques de notre temps." Albert Einstein. |
| aden51 |
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Depuis le 15 avr 2005 Région Parisienne |
aden51 a écrit : marielle a écrit : aden51 a écrit : Pour le filtre, merci ! le diamètre est E 39. commment fait -on ? Donne-moi ton adresse par MP. Je te l'envoie dès que possible. Je te l'offre - je n'en ai pas l'utilité (il traîne sur mon étagère, et il s'ennuie). Une seule condition : que tu nous reviennes avec de belles photos du désert (c'est tellement magique !) Marielle, j'ai reçu hier soir le filtre ! impeccable, j'apprécie beaucoup. Le papie bulle l'a bien protégé, d'ailleur le carton était un peu enfoncé. j'essairera de poster quelques photos de l'objet ainsi muni de son appendice pour te montrer. bonne journée voici la bête !  Apte à jouer les baroudeurs !
Les photos sont superbes ric. J'ai repris du 100 en Reala pour essayer, plus des assortiments. Quelqu'un a t-il des photos de desert en noir et blanc ? j'aimerai me faire une idée du rendu. |
| Laurent A |
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 Spécialiste Messages : 1751Depuis le 19 mars 2004 Val d'Oise |
aden51 a écrit : voici la bête ! Apte à jouer les baroudeurs !Moi ce qui me fait peur, c'est surtout ton 50 elmar new : je le connais j'ai le même en chromé... Le fût rentrant est toujours un peu "graisseux", les poussières et le sable s'y collent avec beaucoup de facilité... J'ai connu ça sur la plage... J'ai laissé l'objectif ouvert jusqu'au retour à la maison pour que le sable ne rentre pas dans l'objectif, avant un nettoyage soigneux... Seulement, à la plage, le sable est grossier et facile à enlever... Dans le désert, tu as toute les chances de rencontrer du sable aussi fin que de la farine et qui va rentrer partout et sera difficile à enlever du fût gras de ton elmar... Il faudra certainement prévoir un nettoyage complet de l'objectif au retour... |
| ric |
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Habitué Messages : 616Depuis le 6 sep 2004 Hérault |
Merci pour les compliments, il faudra que je fasse un post consacré au Sahara (Algérie, Lybie, Niger, Tunisie et Maroc, ces deux derniers pays étant moins intéressant pour leur aspect "Sahara"). Mais il faudra être indulgent car au fil des années, je n'ai pas utilisé que du Leica, loin de là. Je trouve le reflex beaucoup plus intéressant en voyage, je ne fais pas ou très peu de photos reportage, là ou le M excelle, comme présenté sur ce thème par d'autres avec beaucoup de talent, et je n'ai jamais eu de boitier reflex Leica.
Je reviens sur le pb de la poussière fine, certes elle existe (le fameux fech-fech), mais elle ne pose de pb qu'en voiture, sur les pistes empruntées à pied ou en chameau vous n'en trouverez pas et dans le pire des cas vous n'en soulèverez pas. Quant au vent de sable, le vrai celui qui oblige à rouler en phare dans la journée, qui décape les chassis et les carosseries, qui dépolit les pare-brises et les phares, qui fouette les jambes, fait tout s'envoler, ne permet plus de faire la cuisine, fait que tout ce que l'on mange crisse sous la dent, qu'il devient difficile de dormir (un vrai saharien ne dort jamais sous la tente, sauf quand il pleut !) parce qu'on en a plein la figure et le duvet, eh bien, celui-là, VOUS NE L'AUREZ PAS . En effet, il est très rare d'en avoir à cette saison, c'est plutôt vers mars avril.
Je vais essayer de retrouver un photo de moi dans les dunes d'Arakao sur laquelle on voit le sac qui me servait à ranger le M4P et ses optiques, après l'avoir vue, vous n'aurez plus peur pour votre matos. Je précise que la personne à qui j'ai vendu ce M4P ne s'est pas plainte de la qualité de l'objet. A + Ric |
| ric |
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Habitué Messages : 616Depuis le 6 sep 2004 Hérault |
En complément du post précédent, dîtes dans quel pays et région vous allez, si je connais, je pourrais vous communiquer ce qui me semble intéressant de savoir.
Plutôt que de causer, un autre exemple, Leica M4P et Cron 35 Canada, Ekta 100 EPN qui a très mal vieilli voyez le grain sur le ciel (prise de vue en 1987 et scan en 2005 !).
Dunes de Temet (chères à Mano Dayak), Niger 
Salut Ric |
| zelenka |
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Messages : 47 Depuis le 1 jan 2006 Cher |
Peut-être mal vieillie, cette photo, mais splendide tout de même. |
| Jean-Yves |
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Spécialiste Messages : 2912Depuis le 13 nov 2004 Lille, Paris |
Encore une photo de rêve... =  8)  
La précision du géologue : ce qu'on appelle le fech-fech est un sédiment typique des chotts, c'est à dire des immenses sebkhas (lacs salins temporaires) qui séparent les draas (les grands ensembles dunaires de l'erg). Si le sable de l'erg est, comme le dit Ric, de nature à "crisser sous la dent", car c'est du quartz, tel n'est pas le cas du fech-fech, car c'est du gypse (et consorts), c'est-à-dire un sulfate. Du point de vue des appareils, cela a un inconvénient et un avantage : l'inconvénient, c'est qu'il y a un risque de corrosion au voisinage du métal (et surtout si on ajoute de l'humidité) ; l'avantage, c'est que le fech-fech ne rayera jamais les lentilles ni même chrome du boitier. Ne me faites pas dire toutefois ce que je n'ai pas dit : il faut protéger son boitier au maximum ! "La perfection des outils et la confusion des objectifs sont deux grandes caractéristiques de notre temps." Albert Einstein. |
| ric |
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Habitué Messages : 616Depuis le 6 sep 2004 Hérault |
Pour Aden51, comme demandé une pdv NB, faite en Lybie dans l'Akakous. Tri X exposée à 400 ASA mais développée au moins 2 ans après un séjour en 1999. Peu motivé par le N et B j'ai même jeté les films ramenés de ce voyage, sans les développer après les avoir oublié dans un tiroir jusqu'à l'année dernière... M4P et Summicron 35 ASPH cette fois-ci, aucun filtre autre que UV.
Merci Jean-Yves pour les précisions géologiques, je suis étonné que le fech-fech soit de la famille des gypses, cela ressemble à s'y méprendre à du chocolat Van Houten, j'en fais goûter de temps en temps à des invités qui se font piéger. J'aurais plutôt assimilé ça à de l'argile pulvérulente, comme quoi ! Effectivement cela ne raye pas le matos, mais quand vous avez un véhicule qui laisse bien pénétrer la poussière et que vous ressortez de là tout gris, imaginez ce que cela peut donner sur une rampe hélicoïdale, pas de cric-cric, mais bourrage possible. Encore une fois, à pied, aucun pb. 
Ric |
| ric |
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Habitué Messages : 616Depuis le 6 sep 2004 Hérault |
J'ai oublié la photo du sac qui me servait à trimballer les différents Leica M et leurs optiques. Sac daté de 1944, toile de bâche, un fond rajouté fait avec un rectangle d'Isorel sur lequel est collé une mousse dure d'un cm d'épaisseur.
J'avais prêté un fois le M6 et ses optiques à un ami qui m'avait d'abord dit que j'étais complètement malade de transporter ce matériel dans ce truc infâme. Dans un 2ème temps il a nuancé son avis : "finalement, c'est pas si mal, discret et moins tentant pour la fauche". Comme disait Mac Mahon qui n'en ratait pas une "c'est mon avis et je le partage". Dunes d'Arakao ("la pince de crabe"), Niger 
PS : Je tiens le Nikon du copain qui avait pris le M4P pour faire la photo. Ric |
| Jean-Yves |
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Spécialiste Messages : 2912Depuis le 13 nov 2004 Lille, Paris |
ric a écrit : ...Merci Jean-Yves pour les précisions géologiques, je suis étonné que le fech-fech soit de la famille des gypses, cela ressemble à s'y méprendre à du chocolat Van Houten, j'en fais goûter de temps en temps à des invités qui se font piéger. J'aurais plutôt assimilé ça à de l'argile pulvérulente, comme quoi !Une fois sédimentées, même longtemps après l'assèchement de la sebkha, les argiles ne sont pas sujettes à l'érosion et au transport par le vent. C'est un paradoxe : les argiles, dont les cristaux ont une taille inférieure au micron, ne se retrouvent pas dans les vents de sable (une fois "collées" entre elles, les particules demeurent agrégées). Les dépôts éoliens les plus fins sont des silts (environ 30 à 50 microns) ; ils peuvent être constitués de sulfates, de quartz, d'oxydes... C'est ce qu'on retrouve sur le capot de nos voitures, quand le vent souffle du sud... "La perfection des outils et la confusion des objectifs sont deux grandes caractéristiques de notre temps." Albert Einstein. |
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