Préambule: pas de pretention artistique, juste une anecdote à raconter, à travers ces photos (au leica QP, depuis revendu au profit d'un M6)L'histoire commence à Alassio, Ligurie (50km de la frontiere de Menton), un soir d'été aprés l'aperitif (prolongé).
il est minuit, temps de reprendre la voiture et repasser la
confine di stato, 45 minutes pour rentrer à la maison à Villefranche sur mer
Sauf que j'ai envie de voir le soleil se lever sur la lagune, 500 bornes plus loin. Alors au lieu de prendre
Nizza je prends
Genova à l'entrée de l'autoroute. Vers 4H du matin j'arrive à Venise, je me gare à l'habituelle
Autorimessa de Piazzale Roma, le portier endormi m'octroie une place au dernier étage, sur le toit.
Aprés une petite sieste improvisée dans l'auto, il est 5h30 du matin lorsque je sors du parking, la tronche un peu enfarinée, mais le sourire: tiens, jai eu la meme fiat comme premiere bagnole, à 18 ans! (c'est drôle de parler bagnole dans un fil sur Venise)
Quelques travailleurs se pressent à l'entrée du grand canal, mais pas un couillon de touriste à l'horizon.
On coupe par le
ponte dei scalzi pour se perdre dans les ruelles de
san polo, raccourci vers le Rialto.
Vision inhabituelle du Rialto
Personne? Ah si, un livreur!
Sans doute une des vues les plus tartes et les plus instagrammées de Venise, mais sans gondole, s'il vous plait.
bref, il est deja 6h du matin quand on arrive au pont de l'académie: du coup, pas de menestrels, pas de camelots vendant des perches à selfies, pas de promeneurs, pas de pickpockets (ici on dit
borseggiatori)