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«Photographie, arme de classe»

14 novembre 2018| Par Extrait du livre «Photographie arme de classe» edition Textuel/Centre Pompidou


C’est un livre de photos et, grâce à son appareil critique, un beau livre d’histoire. Sous-titré La photographie sociale et documentaire en France. 1928-1936, ce livre reprend le titre d’un manifeste d’Henri Tracol, Photographie, arme de classe, publié en 1933 et fustigeant la croyance en la vérité objective de la photographie. Ce manifeste devait donner naissance à la section photographie de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR), qui regroupa, aux côtés d’Henri Cartier-Bresson, Brassaï, Germaine Krull ou Willy Ronis, des amateurs et des ouvriers. Ensemble, en s’inspirant des expériences soviétiques et allemandes, ils mirent en place un langage photographique à la fois militant, critique et esthétique. Une exposition se tient également dans la galerie de photographies du Centre Pompidou à Paris, jusqu’au 4 février 2019.

PHOTOGRAPHIE ARME DE CLASSE visible jusqu'au 04 février 2019.

Merci pour le lien!
Dans l'édition "papier" du «Diplo» l'article d'Alberta est réduit à la taille d'une notule.

Apparemment l'expo est une version réduite du catalogue et c'est vers celui-ci qu'il faut se tourner.
Bon il est quand même à 50 Euros...

Le catalogue est certes très bien (mais trop cher) mais l'expo est à mon avis incontournable si on veut "sentir et ressentir" les images.

De plus cette expo est parfaitement d'actualité...

(en revanche la bande son devient vite insupportable)

Intéressante en effet, et utile pour ceux qui ignoreraient encore cet aspect de la photo. Elle ne fait cependant pas oublier, ni par la qualité des images ni par la présentation l'exposition que le Pavillon populaire de Montpellier avait consacrée au Front populaire en 2013.

Et puis, j'ai appris ce que signifie l'acronyme APO !

Entretien enrichissant avec l'un des organisateur de l'exposition, Merci du partage.

Surprenant qu'il n'y ait aucune réaction à cette remarque

Moi j'ai découvert que Boiffard avait été un photographe "social" je ne le connaissais que comme photographe surréaliste de studio.

et que veut dire APO ?
oui,.....5 mois, mais je viens juste de prendre le temps de me plonger dans les rubriques de Summilux

... dans le contexte Leica pas ce que semble avoir appris ce coquin de Piga!

Citation de l'article du Diplo cité plus haut :

Ainsi les amateurs photographes ouvriers (APO) vont-ils être sollicités par L’Humanité à l’égal des rabcors pour fournir des documents iconographiques au journal. À tel point d’ailleurs que l’un des APO, Nestor Louvion, intégrera, en mai 1934, le service photographique du journal. Comme le montre Alexandre Courban dans sa thèse (3), et son étude sur les rabcors (4), ce mouvement est sans cesse en butte à la question de son autonomie et de son intégration au parti, ce qui se reflète en partie dans les relations des APO et de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR), créée pour fédérer les artistes et écrivains progressistes et dont la section Ciné-Photo est confiée à Moussinac lors d’une session du Bureau politique du 3 mars 1931.

Pour ceux qui n'ont pas suivi...

Merci "Camarade" Piga Piga,
Pour moi, ormis Leica, Apo est un prénom féminin (3 en France)
À bientôt