Tristesse. Je viens d'apprendre ça au comptoir d'un rade de Montparnasse...
"Né en 1931 à Santiago, ce fils de bonne famille, d’abord tenté par la sylviculture puis la musique, trouve sa voie avec la photographie. Achat d’un Leica, en 1949, qui lui ouvre les portes d’une réalité inconnue et pourtant très proche. Valparaíso, donc, parcourue nuit et jour, en quête de cet «état de grâce» susceptible de faire naître «une bonne image». Et Santiago, dont il extrait les enfants des rues, ceux qui se réfugient sous les ponts, près du Río Mapocho.
C’est, pour la photo, une manière de créer, autour du dénuement et de la fragilité, une esthétique centrée sur la dynamique de l’homme et la puissance des ombres. A l’image du titre de son livre-culte, El Rectángulo en la Mano, publié en 1963, et qui révèle, dans un jeu de cartomancie entre pages blanches et photos noires, le désir de Larraín de «solidifier un monde de fantômes».
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