Pour 250 euros, se faire tirer le portrait par Martin Parr
Posté: jeudi 23 juin 2011 - 17:42
Bonjour tout le monde,
désolé cela ne concerne que les parisiens, mais c'est plutôt marrant.
Perso j'essayerais d'aller voir les films d'Elliott Erwitt ou René Burri demain soir.
Sébastien
Pour 250 euros, se faire tirer le portrait par Martin Parr
LEMONDE | 23.06.11 | 16h21 • Mis à jour le 23.06.11 | 18h13
En France, Martin Parr est une star. Son intervention photographique à l'Institut des cultures d'islam, dans le quartier populaire de la Goutte-d'Or, avait déplacé les foules en avril. Son agence, la célèbre Magnum, le sait, et compte bien tirer parti de la renommée du Britannique aux images caustiques.
A l'occasion de sa traditionnelle assemblée générale, qui réunit chaque année l'ensemble des photographes membres de la coopérative, Magnum a mis sur pied un "studio éphémère" animé par Martin Parr et ouvert au public, le samedi 25 juin, dans ses locaux du 18e arrondissement à Paris, rue Hégésippe-Moreau.
Cet honneur a un prix : il vous en coûtera 250 ou 400 euros, selon le format, pour repartir avec votre image imprimée sur place et signée du photographe. Vous pourrez choisir entre deux fonds différents, et poser avec qui bon vous semble. "Venez avec votre objet fétiche, votre animal de compagnie ou votre partenaire et entrez dans le monde de Martin Parr", suggèrent les organisateurs. Un autre photographe, Bruce Gilden, fera lui des portraits dans la rue, avec un appareil argentique.
L'opération s'inscrit dans un ensemble d'événements, les "Magnum Days", deuxièmes du genre, pendant lesquels l'agence veut ouvrir ses portes et partir à la rencontre du public. "L'idée, c'est de casser l'image froide de Magnum, et de montrer que les photographes sont là, qu'ils produisent, qu'ils échangent", dit-on à Magnum. C'est aussi une tentative pour renouveler la clientèle - et les revenus - de l'agence à travers une politique "événementielle".
Gagner de l'argent
Le vendredi 24 à 20 heures, des films rares des années 1960 et 1970, signés Elliott Erwitt ou René Burri, seront ainsi projetés au Bal, dans le 18e arrondissement, et suivis d'un débat. Cet événement-là est gratuit. Mais le but de l'opération "Magnum Days" est aussi de gagner de l'argent, et pour cause : c'est le bureau parisien de l'agence qui finance l'organisation de l'assemblée générale. Toute la semaine ont été organisées plusieurs opérations payantes : des lectures de portfolios (60 euros pour 20 minutes de tête-à-tête avec un photographe de Magnum) et des master class, ateliers de trois jours avec Antoine d'Agata, Chien-Chi Chang, Bruce Gilden ou Eli Reed (250 euros le stage).
Jusqu'ici, l'opération a été un succès : tous les stages ont affiché complet. Il risque même d'y avoir foule chez Magnum. Le studio éphémère de Martin Parr est ouvert à tous, sans inscription. Et à l'agence, le téléphone n'arrête pas de sonner pour Parr la star.
Claire Guillot
désolé cela ne concerne que les parisiens, mais c'est plutôt marrant.
Perso j'essayerais d'aller voir les films d'Elliott Erwitt ou René Burri demain soir.
Sébastien
Pour 250 euros, se faire tirer le portrait par Martin Parr
LEMONDE | 23.06.11 | 16h21 • Mis à jour le 23.06.11 | 18h13
En France, Martin Parr est une star. Son intervention photographique à l'Institut des cultures d'islam, dans le quartier populaire de la Goutte-d'Or, avait déplacé les foules en avril. Son agence, la célèbre Magnum, le sait, et compte bien tirer parti de la renommée du Britannique aux images caustiques.
A l'occasion de sa traditionnelle assemblée générale, qui réunit chaque année l'ensemble des photographes membres de la coopérative, Magnum a mis sur pied un "studio éphémère" animé par Martin Parr et ouvert au public, le samedi 25 juin, dans ses locaux du 18e arrondissement à Paris, rue Hégésippe-Moreau.
Cet honneur a un prix : il vous en coûtera 250 ou 400 euros, selon le format, pour repartir avec votre image imprimée sur place et signée du photographe. Vous pourrez choisir entre deux fonds différents, et poser avec qui bon vous semble. "Venez avec votre objet fétiche, votre animal de compagnie ou votre partenaire et entrez dans le monde de Martin Parr", suggèrent les organisateurs. Un autre photographe, Bruce Gilden, fera lui des portraits dans la rue, avec un appareil argentique.
L'opération s'inscrit dans un ensemble d'événements, les "Magnum Days", deuxièmes du genre, pendant lesquels l'agence veut ouvrir ses portes et partir à la rencontre du public. "L'idée, c'est de casser l'image froide de Magnum, et de montrer que les photographes sont là, qu'ils produisent, qu'ils échangent", dit-on à Magnum. C'est aussi une tentative pour renouveler la clientèle - et les revenus - de l'agence à travers une politique "événementielle".
Gagner de l'argent
Le vendredi 24 à 20 heures, des films rares des années 1960 et 1970, signés Elliott Erwitt ou René Burri, seront ainsi projetés au Bal, dans le 18e arrondissement, et suivis d'un débat. Cet événement-là est gratuit. Mais le but de l'opération "Magnum Days" est aussi de gagner de l'argent, et pour cause : c'est le bureau parisien de l'agence qui finance l'organisation de l'assemblée générale. Toute la semaine ont été organisées plusieurs opérations payantes : des lectures de portfolios (60 euros pour 20 minutes de tête-à-tête avec un photographe de Magnum) et des master class, ateliers de trois jours avec Antoine d'Agata, Chien-Chi Chang, Bruce Gilden ou Eli Reed (250 euros le stage).
Jusqu'ici, l'opération a été un succès : tous les stages ont affiché complet. Il risque même d'y avoir foule chez Magnum. Le studio éphémère de Martin Parr est ouvert à tous, sans inscription. Et à l'agence, le téléphone n'arrête pas de sonner pour Parr la star.
Claire Guillot