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Addiction, Le Monde 2

Le Monde 2 du samedi 21 avril publie le premier prix d'un concours de photos organisé par le bureau des arts de l'Institut d'études politiques de Paris ouvert aux étudiants de plusieurs grandes écoles sur le thème de l'addiction

Plusieurs d'entre vous ont du regarder la photo du gagnant, Louis Daboussy étudiant à Sciences Po Paris

Sans parler des qualités artistiques ce cette photo, je n'arrive pas à comprendre en quoi cette photo illustre l'addiction

Si l'on se réfère au Petit Robert, l'addiction est la "relation de dépendance (à une substance, une activité) qui a de graves conséquences sur la santé"

Dans l'article, le lauréat explique son travail:
"Les ascenseurs romains sont trop peu exploités pour les séances photo. Un néon blafard, du faux bois plastifié créent une sensualité inattendue quand ils rencontrent une peau lisse et laiteuse. L'addiction à soi y trouve un terrain privilégié, pendant que l'on franchit lentement les étapes. Celle à chair peut s'y mêler. On peut y contempler les effets du jeu de lumière et de contraste sur son épiderme aux reflets blêmes. Se plaire à observer une image de soi malléable, aux antipodes des plages californiennes et du dentifrice blancheur. Se rajouter des cernes et se creuser les joues en hochant doucement la tête. Se désirer, se juger. Un ascenseur sans miroir et sans néon est une hérésie"

Dans ce texte, je ne vois rien qui corresponde à l'addiction. J'y verrai personnellement du narcissisme;

Qu'en pensez-vous?

Michel

Michel,

Ce lauréat est sans doute meilleur photographe que moi mais il me bat aussi en pédanterie!!

La Dia-lec-tique messieurs On a déja tellement fait, défait et justifié avec ça
Bizarre que ça marche encore

bah, je crois que ça marche de plus en plus

...

J'ai un peu l'impression que les spectateurs ne sont pas étrangers au phénomène du discours sur l'oeuvre. En fait, ils sont même demandeurs de blabla et veulent en plus que l'artiste soit sympa.
Ben il faut le dire sans haine, il en est des grands (et moins grands) artistes comme de nous autres humains vulgaires : certains sont d'abord désagréable et imbus d'eux-mêmes.
Ce qui n'empêche pas leur production d'avoir un impact sur nous, du moins si on ne s'aveugle pas de considérations parasites.

Nobody's perfect