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Belle exposition dans ce beau musée, très sécurisé, dans le Marais !!!

https://www.mahj.org/fr/programme/patri ... mann-76835

Je reprends l'introduction sur le site du musée :

" Le photographe Patrick Zachmann mène depuis près de quarante ans une « enquête d’identité » au parcours sinueux, explorant la sienne à travers celle des autres.
Fils d’une mère venue d’Algérie et d’un père originaire de Pologne qui a toute sa vie gardé le silence sur la déportation de ses parents,
il s’est d’abord intéressé aux juifs « visibles », hassidim d’Europe orientale, puis aux rescapés des camps de la mort, avant de s’autoriser à interroger par la photographie la judéité de sa propre famille.
Cette quête de mémoire et de sens l’a mené sur de nombreux chemins en apparence détournés, de la Chine communiste des années 1980 au Chili post-dictature,
en passant par l’Algérie maternelle, l’Afrique du Sud sous apartheid et le Rwanda d’après le génocide."

Une belle quête illustrée par de beaux tirages, argentiques pour la plupart

La vidéo est intéressante :

https://www.youtube.com/watch?v=plzhGBWL0ro

Une superbe exposition que je vous recommande chaudement également.
Certains tirages sont extrêmement émouvants !
Les grands formats panoramiques (au xpan?) sont très beaux.

X Pan, en effet ! Nombreux panos horizontaux, mais pas seulement, en vertical aussi : https://www.instagram.com/p/CWogzw7oGRb/ avec ces portraits pris au Rwanda
ou https://lintervalle.blog/2021/12/01/enq ... nt-page-1/
Voir aussi sur le site de Magnum : https://www.magnumphotos.com/arts-cultu ... -identity/

Le livre de Patrick Zachmann m’a été offert pour Noël. J’aime beaucoup son travail sur la mémoire. Y a un p’tit côté Christian Boltanski.
J’ai hâte d’aller voir l’expo au Mahj.
Merci Robert pour ton sens du collectif et du partage. Je me sens plus encore motivé pour monter à la Capitale !!

Avec plaisir.

La vidéo est intéressante bien qu'un peu longue (75 mn) et explique bien cette histoire de famille "mixte", ashkénaze et séfarade, qui a effacé les histoires respectives par le silence tout en ne pratiquant pas leur religion. A mon avis, il faut la voir pour mieux comprendre l'exposition et ce regard un peu ironique, interrogateur en douceur.
Ce n'est que relativement tard que Zachmann a appris que ses grands-parents paternels avaient été assassinés à Auschwitz et, qu'à force de patience, il a pu faire parler son père,
devant la caméra mais aussi devant son appareil en réalisant un magnifique portrait qui n'avait pas été possible jusque là. Belle méditation sur la vie et ses méandres !

Un bel article dans "Le Monde" du 3 février.

Page 21, en effet