Oui, Davide : beaucoup trop de monde...


VIP ou pas

. Public très polyglotte !!!

J'y suis retourné hier et suis reparti vers 16h, saturé d'images et de foule.
Il est évidemment impossible de tout voir, entre valeurs sures, étoiles montantes et effets de mode...
En vrac (je n'ai pas toujours noté le nom de la galerie

) :
- Anonymes (Lumière des Roses)
- Burtinsky : grands formats somptueux (Nicholas Metivier)/papier Kodak Professional (jet d'encre)
- Edouard Hélias (Polka) héliogravures à partir de photos argentiques (6x17)
- Raphaël Dallaporta : astrarium dandy ou pendule astronomique (JK Gautier)/sublimation thermique !
- Paolo Pellegrin : bonzaïs (Magnum) : superbes platines...
- Alfredo Jaar : "the power of words (JK Gautier)

Alfred
- Alfred Seiland : la salle de prière de la mosquée des roses de Shiraz/grand format en Digital C Print
- Albert Renger-Spatzsch : Fichtenwald im Winter, déjà vue au Jeu de Paume, toujours sublime...
- Giulio di Sturco : Varanasi, très onirique/Photo Rag Satin Paper (Podbielski Contemporary)
- Francisco Matas Rosa : très belle série argentique noir et blanc. Galerie mexicaine.
- Siân Davey : "Find the truth"/C Print Fuji Maxima paper
- Jean-Michel Fouquet : tirages argentiques rehaussés à la peinture à l'huile sur papier baryte. Superbes encadrements. (La Galerie Rouge)
- Julius Shulman : Palmer & Krisel (Ocotillo Lodge, Palm Spring 1958)/Lambda laser print on color paper face mounted onto 5 mm perspex...
- Mhiho Kajioka (Polka et Ibasho (Anvers) : tout un monde japonais, avec un air de Yamamoto !
- Sabine Weiss, pour mémoire !
- Flore : revue dans de meilleures conditions qu'à l'Académie des Beaux-Arts. Toujours perplexe.
- Rist : très bel ensemble et quelques photos émouvantes (le départ pour l'Australie d'émigrants napolitains).
- Paolo Roversi : saisissant tirage couleur aux charbons (Camera Obscura).
- Jungjin Lee : grands formats (Camera Obscura).
- Erwin Olaf : grands formats en noir et blanc/baryta Satin (Rabouan Moussion)
- Loredana Nemes : les arbres/argentique (Podbielski Contemporary).
Il y aussi des oeuvres très connues dans les grandes galeries comme Hamilton, Greenberg ou Gagosian, ce qui n'empêche pas d'admirer les
dye transfer d'Irving Pen !
Section librairie très étoffée


dans une section à objectifs (louables) multiples

On est content de sortir...
En conclusion :
Paris-Photo reste un très bel évènement et l'occasion de rencontres enrichissantes.
C'est aussi un bon endroit par apercevoir des évolutions, notamment techniques.
Les innovations sous-jacentes aboutissent à des tirages splendides, en couleur, bien sûr, mais aussi en noir et blanc.
Il y a aussi beaucoup de recherches sur des procédés plus anciens remis au goût du jour ou des travaux de traitement non électronique de l'image.
On peut aussi observer un effort dans les encadrements, plus recherchés, comme dans les galeries ou les musées dédiés à la peinture, ce qui a un coût...
Les prix sont très variables et les premiers tirages peuvent être abordables, ce qui suppose une bonne vigilance avant les foires si l'on est acheteur...
J'ai pu constater que entre mes deux visites certaines oeuvres avaient été vendues et pas les moindres, ce qui témoigne, si besoin était, de la bonne santé du marché.
Au-delà de l'aspect économique, on peut aussi constater que bon nombre de galeries françaises sont bien présentes et font un beau travail de passeur.
Aux chapitres des critiques, l'affluence est évidemment un trouble sans solution sauf à contingenter comme pour les grandes expositions.
L'offre alimentaire, on n'ose parler de bouffe, est chère et plutôt médiocre, sans surprise.
Peu d'aires de repos

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