Page 1 sur 1

MessagePosté: lundi 3 mars 2014 - 17:08
par Filament
J'ai un Leica IIIa (modèle G) de 1935 qui pour la position et l'écartement des deux viseurs ressemble au tient. Celui que tu nous présente à été modifié par l'ajout de la prise flash (à gauche du viseur et sous la griffe porte accessoire) et le changement du barillet des vitesses. Le tiens à un barillet plus gros et évidemment un repère rouge qui doit être la vitesse à utiliser avec un flash. Il y a aussi les chiffres paires autour du barillet qui n'existes pas sur un IIIa d'origine.

Rep : mon nouveau vissant et renseignement demandé

MessagePosté: lundi 3 mars 2014 - 18:20
par Couplex
JOEL a écrit :
"Je voulais depuis quelques temps trouver un Leica III de 1938 pour mon Summar de la même année..."

Je laisse les grands maîtres du vissant s'exprimer sur ce III clairement modifié mais j'adore cette formule ! Vraiment digne d'un visseux amoureux. :cool:
Je me retrouve un peu et, du coup, je me sens moins seul dans ma douce folie...

Attention au respect scrupuleux de la terminologie !

MessagePosté: mardi 4 mars 2014 - 0:41
par Jean D.
Bonjour ! Vous n’êtes pas seuls, les gars, en votre « douce folie » ! :non:
Dans le titre de ce fil, JOEL a écrit :
leicaiii

  • Le nom "Leica" prend une majuscule et doit être suivi d’un espace,
  • le modèle n’est pas « iii » (trois fois la voyelle "i" :non: ) mais « III » (trois fois le chiffre romain "I" :content-anim: ).

Dans son message, il a écrit :
(...) Le vendeur me la vendu comme un IIIA modele G (...)

Il s'agit en effet d'un Leica IIIa (et non IIIA), dit "modèle G" (appellation synonyme), modifié en IIIf (pour l'essentiel), comme Filament l’a confirmé : ajout de la synchro-flash.
  • Le barillet des vitesses est celui du IIIf,
  • en dessous de celui-ci une échelle graduée de 0 à 20 permet le réglage de la synchronisation ("point d’allumage") en fonction de l’ampoule magnésique utilisée,
  • présence d’une prise de flash à l’arrière du capot.

:idea: Voir ici le document publié par mon homonyme bordelais concernant les transformations effectuées par Leitz : on lit en haut à droite « IIIa into model IIIa synch. », en toute rigueur (c’est-à-dire en IIIf à part certaines caractéristiques concernant principalement l’aspect), c'est le cas de ce boîtier.

Jean D.

MessagePosté: mardi 4 mars 2014 - 13:43
par a.noctilux
un III transformé IIIf (noir) que j'ai découvert, il y a quelque temps.

Là où j'ai appris que les "Leica transformés" sont assez courants.
Depuis j'en ai découvert d'autres aussi curieux...

Arnaud

MessagePosté: mercredi 5 mars 2014 - 0:18
par Liegeois
Bonsoir,

La question que je me pose est de savoir comment, sur le capot supérieur qui abrite le télémètre, il est possible d'avoir à la fois les deux oeilletons dissociés du Leica IIIa modèle G ET EN MEME TEMPS les chiffres noirs du IIIf ??
A priori, si le capot a été changé par un capot de IIIf il devrait y avoir les oeilletons jumeaux et non dissociés ????
Ou alors Leitz regravait le capot d'un IIIa à l'identique du IIIf ? ... Alors là ... respect !

Il y aura toujours des hybrides chez les vissants de chez :leica: .... quant à sa valeur ....elle ne s'évalue qu'aux yeux de celui qui le chéri ! :oops:

Bonnes photos avec :wink:

Comment procédait Leitz ?

MessagePosté: mercredi 5 mars 2014 - 1:27
par Jean D.
Bonjour ! En effet, « bonnes photos avec » ! :content-anim:

JOEL (merci du compliment :oops: ) a écrit :
(…) Pour les puristes es ce qu il perd de sa valeur d authenticité par rapport a un Leica IIIa initial ?

Je ne pense pas, d’autant que la transformation était prévue par Leitz… Cela ajouta plusieurs hybrides au sein d'une généalogie déjà complexe !

Liegeois a écrit :
(…) A priori, si le capot a été changé par un capot de IIIf il devrait y avoir les oeilletons jumeaux et non dissociés ???? (…)

En effet, mais ce n’est pas ainsi que Leitz procédait car substituer un capot de IIIf n’aurait pas été possible, le trajet optique n’étant pas identique. En outre et surtout, un capot de IIIf s’avère très différent, en particulier :
  • il est constitué d’une seule partie (à partir du Leica IIIc),
  • sa face antérieure descend pour venir enserrer élégamment la moitié supérieure de la platine porte-objectif,
  • la ceinture est plus longue de trois millimètres (à partir du IIIc) et ce capot n’aurait donc pu s’adapter.

Ensuite, il a écrit :
(…) Ou alors Leitz regravait le capot d'un IIIa à l'identique du IIIf ? ... Alors là ... respect ! (…)

:content-anim: C’est à peu près cela : je suppose que Leitz substituait au capot d’origine un capot neuf comportant les deux modifications nécessaires, sur lequel était gravé le même numéro de boîtier. Pourquoi le capot d’origine n’était-il probablement pas réutilisé ? Parce que graver l’échelle de synchronisation et percer la prise de flash me paraissent des opérations trop compliquées pour avoir été réalisées à l’unité (graver seulement le numéro du boîtier était plus simple).

Jean D.