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MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 13:42
par Couplex
Pourquoi possédez-vous un vissant ?

Sinon à la mode, du moins sous influence sur ce forum, les vissants ont depuis quelques mois suscité beaucoup de sympathie et donc de vocations.
Plus de 500 (543 exactement) boitiers à vis sont actuellement recensés dans la base pour 2000 M. Etonnant non quand on sait que certains d'entre eux ont plus de 80 ans !
D'où la question : pourquoi possédez-vous un vissant ? Usage ou collection ? Et qu'est-ce qui vous fait vraiment craquer chez ces anciens ?

Pour ce qui me concerne, mon premier contact s'est fait avec un IIIc acheté ici à un summiluxien. Et pour faire des photos. Là j'ai éprouvé un véritable coup de foudre auquel je ne m'attendais pas :
- compacité (sans certains artefacts tels viseurs externes).
- densité (le rapport poids/volume) qui rend la prise en main voluptueuse.
- retour à l'essentiel, sans aide autre que le télémètre (et même sans avec un Standard) on pense sa photo avant et on a un autre rapport au temps.

Le reste relève de l'affectif...

Bien sûr on ne voit pas grand chose dans le viseur mais est-ce pire que d'être encombré par l'armée des LED des boitiers actuels ? Affaire personnelle, bien sûr.

Le premier choc passé, il m'a fallu (absolument !) lui adjoindre un II (pour l'histoire), un III (trop beau dans la vitrine), un IIIf (pour le velouté du rideau sur billes)... Je me demande si, là, ça ne vire pas à la manie...

Je brûle un cierge à Ste Finance pour m'arrêter là. :cool:

Mais plus le temps passe et plus je suis tenté de me séparer de mon M argentique pour ne plus utiliser que mes vissants... :oops:

Et maintenant à vous !

MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 15:28
par PASQUIER
J'ai acheté un IIIf par envie et parce qu'il y en avait un à vendre chez moi.
Je ne suis pas amateur de technologie ( mais j'aime la belle mécanique ) et le numérique ne me convient que pour deux qualités : sa réactivité et sa capacité en basses lumières ; pour le reste l'argentique me satisfait pleinement.
Mais ce que me plait encore plus, c'est de faire vivre un appareil qui a une histoire, un vécu.
Pour tout dire, j'aurais bien aimé un vissant de guerre, même si les images qu'il a pu faire devaient être sujettes à caution.
J'ai une Jeep de 1943; un vrai bonheur à conduire même si c'est parfaitement inconfortable; mais indéfiniment réparable... comme un vissant.
Pour la Jeep comme pour le IIIf, c'est le conducteur ou le photographe qui assume, pour le meilleur comme pour le pire.
Ceci étant, quand je réutilise le M4, qu'est ce que c'est simple !

MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 15:36
par jeanly
Bonjour
L'on dit souvent que l'occasion fait le larron mais dans un sens négatif. En ce qui me concerne c'est tout le contraire car j'ai pu récupérer récemment un IIIf qui vient de mon parrain décédé il y a déjà plus de 20 ans. Personne dans la famille ne s'en servait et l'on trouvait ce boîtier "has been". J'ai donc proposé de le racheter. Au départ parce que je le trouvais beau, que je trouvais sa prise en main très agréable pour ne pas dire ludique et puis il me rappelait des souvenirs déjà très anciens. L'on peut dire que le côté sentimental prévalait sur l'usage possible de cet objet bien que lisais régulièrement l'engouement d'un nombre important de membres de ce forum pour les vissants tout en admirant la qualité de leurs images (il y en a qui ont beaucoup de talent).
Puis je m'en suis servi. Avec maladresse au départ car le poids des automatismes (de l'électronique comme le mentionne LYKUP) fait que l'on réfléchit moins en se reposant sur eux. La découpe de l'amorce, le chargement du film, le réglage des vitesses, ... ont été des habitudes que l'on surmontent en prenant le temps.
Après une cure de remise en forme chez Marc Nicolas ( :applaudir: pour son savoir faire), je me suis demandé si je pouvais revenir à des choses plus simples et à des principes appris voici il y a plus de 50 ans.
Tout n'est pas parfait, loin de là, il me faut réapprendre mes gammes mais la simplicité, la compacité font que je suis complètement conquis au point de ne plus me servir de mon M7. Si c'est mauvais, c'est de ma faute aucun composant tiers ne peut-être tenu pour responsable. Bon, il m'a fallu me résigner à l'usage des viseurs externes car avec mes lunettes j'ai quand même quelques difficultés.
Est-ce le début d'une addiction? Le temps le dira mais aujourd'hui ce n'est que du plaisir, il est le compagnon de toutes nos sorties avec mon épouse qui me demandait récemment si IIIf était féminin ou masculin :wink:

MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 15:42
par 2.coor.
Vissant = pas de chichi.
Suivre les flèches, tourner autour du rond point deux fois, cliquer. puis re-tourner vous encore et encore.

MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 16:43
par Couplex
"Faire vivre un appareil qui a une histoire" : je plussoie, mon cher Pasquier.
Ça suscite effectivement une certaine émotion, comme pour une voiture ancienne. Un de mes amis remet en état une Rochet-Schneider de 1925 (le temps ne compte pas...). Moi ça m'émeut lorsque je la vois sur ses cales et que je sais bientôt l'essayer avec lui...

MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 17:04
par Blowupster
Couplex a écrit :

Sinon à la mode, du moins sous influence sur ce forum, les vissant ont depuis quelques mois suscité beaucoup de sympathie et donc de vocations.

Ca doit être ça ! J'ai depuis 2 semaines un IIIg. Le prix était bas, moi pressé, l'annonce mal lue...au final j'ai un très beau boitier qui tourne comme une horloge mais avec un visée moyenne.
Bon au moins j'ai appris ce que signifie "Sucher trübe" !

Cadrage moyennement visibles. La visée du télémètre super avec son réglage de dioptrie (ça manque sur le 240 !) Autre problème: je n'ai que deux 90mm et un 135mm comme objectif à vis. Un 50mm serait plus ...standard !

Envoyé le premier film (Velvia 100) mardi, je vais probablement recevoir la surprise (bonne ou mauvaise) juste avant Noel. Premières impressions: Léger et cool, par contre placer le film est une expédition et rembobiner le film, une longue randonnée. Pas naturel non plus d'avancer le film entre chaque pose. Le Leicavit que je trouvais redondant sur mon M6 aurait bien été utile !

[ Modération : IIIg (et non IIIG), correction effectuée ! :wink: ]

MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 17:42
par Couplex
Blowupster : "Expédition" et "longue randonnée", ça fleure bon la ballade au moins !
Tu vis dangereusement cependant : le IIIg n'est pas toujours accepté dans la secte ! :grin:

MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 18:25
par AAA
citation :
Plus de 500 (543 exactement) boitiers à vis sont actuellement recensés dans la base pour 2000 M.

Et où est le lien qui permet d'y accéder ???

"POURQUOI UN VISSANT??"

MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 18:27
par CORSICANSPY
Bonsoir,
je suis collectionneur et fais travailler mes vieilles machines, dont mes 2 LEICA LTM...
Mon premier Leica, un IIIa de 1937, m'a inoculé le virus, (après je me suis offert un M4), et encore après un IIIf "chiffres rouges"
Comme vous voyez, j'ai pas fait dans l'ordre...
Donc les vissants c est effectivement une autre sensation, un rapport différent au cadre,au temps...
On revient aux bases, l oculaire du télémètre est si petit qu'on apprend à s'en passer, mais pas du viseur
et finalement si je veux quand meme "shooter"
vite, ben ça le fait aussi....Si besoin. C'est dur j'arrive pas à tout expliquer.
Bon et puis quoi,c'est du Leitz. du vrai. avec les optiques derrière,euh enfin devant.
Bien, demain début de week end...2 rouleaux de 400 Delta neufs,on verra le résultat.

MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 19:29
par Piga
Mon premier Leica a été un III modèle F noir de 1933 il y a... bien longtemps.

Après une longue errance à rechercher toujours LE dernier boîtier sorti (M4, CL, M4-P, M6, MP...) je suis revenu à mes fondamentaux avec un IIIf, il y a 5 ou 6 ans. Il a brièvement eu comme compagnon un III modèle F contemporain de mon premier boîtier, et depuis peu c'est un IIf qui lui tient compagnie (enfin... bientôt, il est en révision, j'espère que le réparateur lira ces lignes et saura ce qui lui reste à faire...). Je n'ai quand même pas réussi à me séparer de mon M2, incomparablement plus agréable en basse lumière.

Bref, avec deux vissants et un M, et une gamme optique désormais limitée au 35 et au 50, tout mon matériel Leica tient dans une petite sacoche - mais le plus souvent je sors avec un boîtier / un objectif et suis ainsi plus réceptif aux scènes qui s'offrent à moi.

Ne pas négliger non plus le capital de sympathie que la vue de tels boîtiers entraîne...

MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 21:17
par Piga
Pour l'instant c'est un Summilux pré-asphérique en monture M... Pour mes vissants je guigne un Summaron, j'ai une petite chance...

MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 21:57
par Blowupster
Couplex a écrit :
Blowupster : "Expédition" et "longue randonnée", ça fleure bon la ballade au moins !
Tu vis dangereusement cependant : le IIIg n'est pas toujours accepté dans la secte ! :grin:

Arg, en plus je voulais demander si quelqu'un avait converti son IIIg en M ? Il semblerait qu'il eut existé des prototypes de IIIg en montures M. ...et comme j'ai quelques carcasses de M3....
A part ça j'ai jamais été fort en "meutes de moutons collectifs".

[ Modération : IIIg (et non IIIG), corrections à nouveau effectuées ! :evil: ]

MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 22:27
par jean67
Moi ,je devais d'un M et mon magasin achat vente et réparation photo n'en avais pas ,j'y suis retourné plusieurs fois jusqu'au jour ou le propriétaire du magasin ayant un peu pitié de moi me propose un IIIa avec son Summar de 1938,j'étais septique ,j'ai demander a l'essayer ,et c'était le coup de foudre depuis il est accompagné de d'un III avec un Elmar un Summaron et un summicron ,on aussi suivi un M5 et un M3 mais je suis totalement fou des vissant :razz: :razz: c'est grave docteur :mrgreen2:

MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 22:31
par Jean-P.
Jean, Dors tu avec ?

MessagePosté: jeudi 5 décembre 2013 - 22:31
par fredtravers
... héritage d'un Leica III a et Leica III f ... de mon Oncle d'Amérique ...