fleurs de givre
				
Posté: 
jeudi 3 avril 2008 - 18:32par antony
				Bonjour,
j'ai inspecté profondément mon summar afin de vérifier d'ou provenaient les différentes traces .
Elles sont logées à l'intérieur de l'objectif ( pas de griffes extérieurs) et dessinent des fleurs semblables a celles que dessinent le givre sur les pars-brises des voitures par temps hivernal...
Ce ne sont pas des moisissures, mais bien des traces dessinant des fleurs...
Quelqu'un pourrait-il me renseigner ? et éventuellement m'informer du traitement adéquat ?
  
 
   
   
   
   
 
Merci,
Antony
 
			
				
				
Posté: 
jeudi 3 avril 2008 - 18:46par Bertrand S
				J'ai un elmar 3.5cm qui a le même type de dépôt
Mon CCl m'a explique que c'était un dépôt provoqué par de l'huile ou de l'humidité.
Pour le faire réparer il faut contacter 
Marc Nicolas.
Il possède un banc pour repolir les optiques. On le voit à l'oeuvre 
ici.
Ce qui me fait penser que je ne me suis toujours pas occupé de mon elmar 

.
 
			
				
				
Posté: 
jeudi 3 avril 2008 - 21:24par Rénald
				Bonsoir,
 Ce sont des champignons qui prolifèrent entres les lentilles. Il se peut qu'ils aient attaqué le traitement de surface des lentilles qu'un simple nettoyage n'arrivera à enlever. Seul solution, le repolissage des lentilles dans ce cas.
  La vaporisation de l'huile, ou plutôt le la graisse ne provoque pas ce phénomène, mais provoque du haze, brume interne. 
 Contactez Marc Nicolas qui fait un travail remarquable pour très peu cher et qui saura mieux vous renseigner que moi.
Rénald
			 
			
				
				
Posté: 
jeudi 3 avril 2008 - 21:36par Bertrand S
				Non après renseignements les cristaux sous forme de fleurs de givre ne sont pas liés aux moisissure, mais a une cristallisation d'un produit entre 2 lentilles
			 
			
				Re: fleurs de givre
				
Posté: 
vendredi 4 avril 2008 - 9:10par michelangelo
				
Message supprimé à la demande de son auteur.
			 
			
				
				
Posté: 
vendredi 4 avril 2008 - 9:47par antony
				Merci à tous !!!!
j'ai envoyé un mail a Marc Nicolas pour lui demander un devis, polissage des lentilles, graissage du fût et des rampes...
La suite dès la réponse de Marc Nicolas....
On verra si le prix du nettoyage en vaut la chandelle ou si au contraire, pour le prix je peux acquérir un nouvel objectif... 
 
   
   
  
 
			
				Re: fleurs de givre
				
Posté: 
vendredi 4 avril 2008 - 9:53par Gradubide
				michelangelo a écrit :
Ces marques en forme de fleurs de givre (...)
merci pour ce bel exposé, clair comme un cours bien fait.
 
			
				
				
Posté: 
samedi 5 avril 2008 - 14:05par michelangelo
				
Message supprimé à la demande de son auteur.
			 
			
				Persillage
				
Posté: 
samedi 5 avril 2008 - 17:20par Jean D.
				Bonjour ! Une précision : ces arborescences affectent bien le baume du Canada utilisé pour assembler deux lentilles, mais ne résultent pas d’une cristallisation (qui constituerait un micro-espace plein). Il s’agit de ce qu’on nomme le "persillage" dessinant des arbuscules, par analogie avec le feuillage du persil : cela provient d’une très légère rétractation du baume s’accompagnant d’entrée d’air par la "racine" de l’arbuscule si cela se passe en périphérie (c’est généralement le cas), ou ménageant un micro-espace vide (dans d’autres cas). Le phénomène peut s’arrêter là et ce n’est pas trop grave, ou bien progresser…
Selon l’angle d’observation, le persillage peut apparaître translucide (la lumière le traverse) ou soudainement opaque si l’angle de "réflexion totale" est dépassé (on observe alors un "noir optique").
Un léger persillage s’observe généralement, à l’aide d’une forte loupe, à la périphérie de l’interface entre les deux prismes des viseurs des Leica M3 et M2 (en regardant par l’avant) : il s’agit d’une infime rétractation du baume, généralement stabilisée depuis des dizaines d’années ; dans ce cas précis, je pense que cette infime rétractation est normale et a dû se produire précocement par évaporation du xylène (solvant du baume) ; parfois, la rétractation progresse (accentuée par des chocs) et aboutit au catastrophique "viseur aveugle" (seul le rectangle de l’image mobile télémétrique apparaît, au centre d’un vaste "noir optique").
Dans un autre domaine (mais la cause est analogue), le persillage est un ennui courant en microscopie car il gêne l’observation et peut entraîner le décollement de la lamelle couvre-objet ; ce persillage affecte le milieu de montage de la préparation (baume du Canada ou gélatine glycérinée).
Quant au Summar f:2/5 cm évoqué plus haut, certains objectifs furent affectés d’un phénomène totalement différent produisant la cristallisation progressive de fines aiguilles dans le verre de l’une des lentilles. Leitz "rappela" les objectifs défectueux mais tous ne furent pas renvoyés à Wetzlar, ou bien le phénomène se déclara plus tard sur d’autres, de sorte qu’actuellement on peut parfois remarquer ce défaut à la loupe (innombrables aiguilles blanchâtres enchevêtrées).
Jean D.