summilux.net

Attention après le IIIa on aimerait bien avoir un IIIc, puis un jour un IIIf ou bien le Graal des vissants : le IIIg ...
On n'entre pas dans la secte facilement, mais après, on a du mal à en sortir volontairement, car "...ici tout n'est qu'ordre et volupté".
C'est un plaisir que l'on s'accorde volontiers et qui au moins :
- n'est pas cancérigène comme le tabac ;
- n'est pas mauvais pour le foie comme l'alcool ;
- ne pollue comme un 4X4 des villes ou une grosse CMW ;
- ne fait pas grossir comme les moules frites avec une Affligem ou une Spaten ;
- ne coûte pas cher comme ...le tiercé (n'ayez pas de mauvaises pensées )
- pousse à se cultiver ;
- coûte bien moins cher que le nouveau numérique, qui sera démodé dans six mois et jeté dans trois ans et dont les fichiers encombrent pour un temps le disque dur ...
et puis, quand on nous voit dans la rue, avec un minuscule vissant et un posemètre à la main, on semble susciter un certain intérêt apitoyé " tu as vu ce vieux machin (l'appareil photo je précise), ... ce doit être un touriste de Biélorussie ?".
Jean et Jean D. sont les authentiques et les seuls responsables de cette douce maladie (je n'ose dire folie) qui nous envahit doucement.
Que fait la commission de lutte contre les sectes
8) 8) 8)

:oops:

Canon IVSB2

8) ...

Ayant un IIIa, j'attend pour passer directement au IIIg.

Passe plutôt au M3

J'en ai déjà un.

Ah non ! pas le IIIg .... autant avoir un M3 !

Mais un II modèle D "Couplex" ....ou un If

On se rassure comme on peut

Un jour, il y a 5 ou 6 ans, je me suis rendu chez Shop Photo Nantes, afin de porter un film.
C'est alors que j'ai vu un magnifique M3 en état quasi neuf.
J'ai demandé alors, si ce M3, était à vendre.
On m'a répondu qu' il était à vendre et on a m'a indiqué son prix, très raisonnable.

En prime, l'histoire de ce bel M3 me fut contée :

Un brave médecin de Nantes vint à mourir.
Sa femme qui à la photographie n'entendait que nenni, chez Shop Photo se rendit.
Pour se débarrasser le carton et les papiers elle jeta.
Lors le vendeur le Shop lui dit, "gente dame votre M3 trop peu de temps a servi et paresseux il en devint".
Le M3 jusqu'à la lointaine Germanie chemina, où soins et affection on lui prodigua.
Certes, le prix de ces soins attentifs la gente dame effraya.
Elle décida alors de vendre ce bel M3, pour le prix des diligentes attentions d'outre Rhin.
Et c'est ainsi que Régis hérita à la fois du M3 et des soins empressés des maîtres teutons.

Bref, c'est comme cela que j'ai acquis un superbe M3 qu'un collectionneur avait vu avant moi , mais pour lequel il tentait d'obtenir une ultime remise ...et c'est comme cela qu'il fulmina longtemps après mon achat.
Ayant ce bel M3, je dis que le IIIg est vraiment un bien bel outil... mais je ne sais pas si c'est la faute des fous des boîtiers Leica à vis, mais il se vend désormais aussi cher qu'un beau M3.

Si ce propos est évolutif; je suis d'accord. On veut toujours connaître plus de modèles.
Si le propos est orienté pour dire qu'un IIIc ou un IIIf sont supérieurs au IIIa, alors je ne suis absolument pas d'accord.

Quand au IIIg, certes, magnifique viseur, mais on perd LE "look vissant" !

Il est vrai que l'aspect purement "Leica de Leitz" de l'appareil conçu par Oskar Barnack s'arrête avec le IIIa qui a été le dernier qu'il a mis au point avant sa mort l'année suivante en 36. Encore entièrement manufacturé "stricto sensu" c'est le dernier appareil dont le capot du viseur-télémètre et la "platine" sont encore indépendants l'un de l'autre. Il y a aussi le IIIb bien sûr présenté en 38, dernier héritier du concept Barnack. Et les noirs laqués avec les commandes nickelées sont à mon sens les plus beaux.
Les II (modèle D) et III (modèle F) noirs en bon état sont un sommet . N'est-ce pas Jean
Cette production s'arrêtera avec le III noir-nickel, finition dont le IIIa ne bénificiera pas, hormis 800 exemplaires destinés à l'exportation.

Nous sommes navrés… Yerk !


Effectivement ! Le Leica II (1932) représente même, à notre avis, le stade capital de l’évolution du Leica : incorporation du télémètre, devenant couplé (d’où le surnom "Couplex"). L’autre stade majeur sera représenté par le Leica M3, apparu en 1954 (introduction de la baïonnette et de l’extraordinaire viseur-télémètre à cadres interchangeables compensant la parallaxe).

Jean D.

Effectivement aussi !

Mais le 1/1000e du IIIa est devenu des plus utile, car rares sont les gens qui carburent aujourd'hui au 25 et 40 ASA !

Salutations,

Penses-tu que les possesseurs de modèle II s'en servent effectivement ou goûtent simplement au plaisir de posséder un objet exceptionnel?
Utiliser un M ou un R avec cellule et viseur plus moderne me semble tout de même plus pratique.

Daniel, utiliser un Leica à vis peut-être un véritable régal, surtout si tu as un viseur externe, comme le SBOOI ou le SBLOO.

Certes mais outre le plaisir de faire revivre un "Couplex" de 1932, avec un SBOOI comme le suggère Filament et une petite cellule à main, on "voyage léger", discrètement avec des résultats étonnants.
Bien sûr il est indispensable 75 ans après sa sortie d'usine de le faire bénéficier d'une révision par un SAV compétent. Marc Nicolas à Bordeaux vient de réviser le mien qui est dans la famille depuis 1939. Je suis en plein bonheur.
Les lentilles de cette époque n'étant pas traitées éviter les contre-jours et ne pas oublier le FISON.