summilux.net

Bonsoir, quand j'enlève l'objectif de mon IIIf et en armant l'appareil alors que le premier rideau me paraît très correct ce qui vient après (deuxième rideau?) me paraît froissé, plissé, usé ...
A quoi cela peut il être dû, est-ce grave ?
Est ce que la réparation serait coûteuse?
Faut-il d'ailleurs le faire réparer ou le considérer comme un bel objet de décoration parce qu'en dehors de cela, il est magnifique et j'ai envie de l'utiliser avec un Summaron et un viseur 35mm ... et du noir et blanc que je viens de redécouvrir?
Merci.

Si l'appareil fonctionne très bien à vide, j'essaierai de faire une pellicule test (24 poses ou 12) en jouant du diaphragme pour utiliser un maximum de vitesses différentes et en fonction du résultat, je me servirais de l'appareil tel qu'il est.

Les rideaux élastomère finissent par sécher, puis craqueler, et enfin laisser passer la lumière à plus ou moins longue échéance. Je pratique régulièrement des remplacements de rideaux sur Leica III. Pour se faire une idée du prix, il faut aller voir sur mon site.

Lors du changement des rideaux, je reprends l'ensemble de la mécanique de l'appareil ainsi que du télémètre, qui subissent une révision totale selon les prescriptions du manuel de réparation Leitz.

J'ai acquis très récemment un Leica IIIc qui doit dater de 1950 (équipé d'un Summitar qui semble quasiment neuf, sauf le graissage: il est un peu dur), pour un prix très "doux" (moins de 190 EUR).

Ce n'est pas celui en "peau de requin". La vulcanite est impeccable.

Le chrome est très légèrement piqué.

Le miroir semi-transparent du télémètre est "cuit": il faudrait le remplacer.

Les vitesses semblent toutes correctes, même les lentes.

Je l'ai chargé avec une pellicule de 12 vues et pratiquement toutes montrent un problème de rideau: il est troué comme une passoire!

Voici un exemple (scan vite fait.

Il y a des anneaux de Newton mais ce n'est pas le problème ici):



A votre avis, est-ce que ça vaut la peine de remettre ce boîtier en état? Ne vaut-il pas mieux "investir" dans un autre modèle de Leica vissant, qui aurait plus d'avantages qu'un IIIc et si oui, lequel me conseilleriez-vous?

Ma question est un peu hors sujet mais il me semblait intéressant de montrer ma photo sur ce fil, puisque nous sommes sans nouvelles de "regish" depuis bientôt 2 ans...

Ah bon !

J'ai fait réparer et réviser ce Leica IIIf par Marc Nicolas à Bordeaux. Le boîtier est désormais comme neuf : nouveaux rideaux, nouveau télémètre ... que du plaisir pour un prix très doux. Je ne m'en séparerai pas, comme j'ai fait par le passé avec un Leica IIIa, qui a inoculé le virus des vissants à JFK. Attention ce virus est très actif.

Merci à vous deux pour ces informations / indications / conseils.

Mon Leica III G de 1934 est en ce moment pour un grand entretien à Bordeaux.

Quand il sera revenu je saurai mieux évaluer les coûts et estimer si ça vaut vraiment la peine car le IIIc n'est finalement pas très différent du "G".

Ce qui est certain c'est que je vais faire remplacer les graisses du Summitar qui va très bien aussi sur le M9, qui attrape alors une allure unique, avec le pare-soleil rectangulaire.

Ce qui est sûr aussi c'est que je n'aime par avoir du matériel qui ne soit pas en état de marche...

Alors là Philippe tu nous fais un gros contresens.
Tu nous copieras 100 fois:" Je ne confondrai plus le Leica III Modèle F de 1933 ( C'est le IIIa qui est le Modèle G de 1935 !) avec le Leica IIIg qui date de 1957, dernier des vissants"

quoi que... j'aurais dû préciser "modèle G"

"Philippe D" m'avait écrit: "il s'agit d'un III (F) modifié en IIIa, ce qui se faisait assez souvent à Wetzlar"

Et "Jean D" écrivait: "Selon son numéro (135271) il s’agit d’un Leica III fabriqué en 1934, mais comme l’obturateur permet le millième de seconde il a été transformé en Leica IIIa, dit aussi "Modèle G" (ne pas confondre avec "Leica IIIg"). ".


Avouons que ce n'est pas simple!

Qu'on se rassure, c'est pareil avec les enregistreurs Nagra: il y a eu des tas de variations ce qui fait que quasiment chaque machine est unique!


Merci pour ta vigilance, "Jean de Bordeaux"...