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Sur mon IIIc la partie inférieure de l'image (partie supérieure lorsque le film est dans le boîtier) "mord" sur les perforations du film.

Ce phénomène est semble-t-il courant sur ce type de boîtiers (je l'ai notamment observé sur des photos postées ici par Jean-Yves). J'ai essayé d'y remédier, au chargement, en laissant environ 1mm entre l'amorce du film et la joue de la bobine réceptrice.... mais aucun changement !

Avez-vous une astuce ?

Bonjour

Est ce que tu découpes l'amorce du film sur une petite dizaine de centimetres avant de l'insérer dans la bobine ?

Jean Jacques

Absolument. J'allonge la découpe jusqu'à la 20ème perforation.

Je vais fabriquer une rondelle en carton que je vais plaquer contre la joue de la bobine réceptrice. Je vous tiens au courant dès que j'aurai développé le film.

Avec le IIIc que j'ai eu, aucun problème. Ni avec l'un des IIIf, l'autre par contre me pose des problèmes de chargement.
Je laisse le film tel quel, sans redécouper, mais pour le récalcitrant, j'utilise une carte de visite (placée au centre mais vers bobine réceptrice durant le chargement (oeuf corse) en guise de guide. Ça aide!

Bonjour !Cette tentative ne sert à rien : ce décalage d’ environ 1 mm est immédiatement résorbé. Il ne s’agit pas un défaut auquel on pourrait remédier et cela n'a pas de rapport avec l'amorce, mais c’est inhérent à la construction du chemin du film : il n’y a rien à faire, sinon "faire avec"… Effectivement, les huit perforations se remarquent sur l’une des longueurs de certaines images de Jean-Yves, et également de nombreuses photos d’Henri Cartier-Bresson.

Jean D.

Merci de m'épargner le petit bricolage (mise en place d'une rondelle contre la face interne de la joue de la bobine) que je me proposais d'effectuer !

Je vais suivre le conseil et continuer de "faire avec"....

Quand bien même, ce bricolage poserait de toute façon un problème. En effet, l’espace entre les deux joues de la bobine réceptrice est de 35 mm, soit exactement la largeur du film, qui frôle ces joues bord à bord : la présence de la rondelle "tuilerait" le film, qui après quelques tours ne s’enroulerait plus correctement…

Jean D.

Même problème avec mon modèle III ... l'image déborde un peu sur les perforations d'un coté, et l'image est plus basse de l'autre ...

moi j'aime bien, c'est un peu comme une signature ...

C'est vrai...

Toutefois, je crois connaître la raison de ce "défaut" (après avoir trituré appareil et film dans tous les sens et avoir consulté quelques fils traitant du même problème sur des forums anglo-saxons):

Les boîtiers vissants sont conçus pour les cartouches rechargeables Leica. Les cartouches du commerce sont un peu moins longues et il existe un jeu (compensé sur certains boîtiers par une modification de la semelle qui empêche la cartouche de bouger, ce qui explique que seuls certains boîtiers présentent cette particularité)

Diverses solutions de bricolage sont éventuellement possibles....

Ah !!! je vais surveiller ça, mais....

le film est entrainé par les roues dentées qui normalement guident le film ....????

J'imagine que le jeu de la cartouche dans son logement fait sortir les perforations du film des ergots de guidage ....

Une bague en plastique de 3 ou 4 mm d'épaisseur, découpée dans le corps d'un stylo, insérée dans la cavité de la cartouche (attention il doit rester un peu de jeu !) résoud bien le problème.

Si on a peur de la perdre, on peut aussi essayer de la fixer à demeure sur la semelle.

PS: je viens de faire un tour sur ton site et j'y retourne car tout cela me plait bien... en particulier ta série "visages de pierre" (moi qui me promène souvent en forêt de Fontainebleau, ça me donne des idées !)

En fait, tu inverses les fonctions Dans tous les 24*36 (*), les roues dentées servent à l'entraînement. Le guidage est assuré par les rails guide-film (ben tiens ) généralement usinés avec le boîtier. L'effort d'entraînement est aussi assuré, au moins au début, par l'axe récepteur.

Si le film est entraîné par des roues dentées, c'est parce qu'on peut ainsi l'avancer du nombre voulu de perforations. La bobine réceptrice a un degré de glissement autour de son axe pour compenser le fait que le rayon du film autour d'elle augmente au fur et à mesure (et pour permettre le rembobinage).


(*) à part les systèmes très spéciaux : armement à griffe par exemple, ou type Leningrad, à moteur à ressort : pas de cabestan/ roue dentée, l'espace inter-image augmente avec le nombre de photos.

!




Et bien sûr, les 24*36 motorisés récents (qui ont une diode pour compter les perfos).

Si vous connaissez d'autres systèmes d'entraînement exotiques, faites-moi signe !

Ah ces appareil sovietiques ... une vraie poésie photographico-mécanique... du vrais ! du dur ! du lourd !

En fait je m'y interesse depuis peu et ... c'est pas triste ...
J'attende un Kiev 4 avec une certaine impatience ...

pour revenir au sujet, je n'avais pas vraiment inversé les fonctions, mais un peu zapé le coté guide film usiné ... la conception même du Leica à vis, est sans doute la base du problème ...
Après un peu d'observation, je vais tenter ( pour le fun ) une petite rondelle pour remonter un peu la cartouche comme proposé plus haut pae Jérome, car effectivement, le jeu est relativement important ... si tant est que 1 mm soit vraiment important ...

merci de la réponse ...

Argh, le Kiev 4 est une bien belle bête, mais sa mécanique de Contax est beaucoup plus complexe et fragile que celle du Leica II et des Fed/Zorki ... j'en ai démonté une épave, le télémètre et l'obturateur sont à s'arracher les cheveux. Je te souhaite bien du plaisir avec, cependant, il est agréable à utiliser, sa grande base de télémètre est super !

J'ai aussi un Leningrad. Au sens strict, c'est plus un "compatible LTM" qu'une copie de Leica. Toute l'ingéniérie de GOMZ (et ils savaient faire, nonobstant les critiques 1000 fois entendues, n'oubliez pas qu'ils sortirent le second reflex 35 mm, entre autres...)

Le viseur est superbe, très clair (il n'y a que du verre dans le système optique, pas de miroir), collimaté, avec un curieux télémètre lumineux à point central fixe (palpeur sur double pivot, pas de superposition). Il fait un brut de Kalashnikov, et on est surpris de trouver une mécanique ingénieuse mais manquant totalement de logique...

Ah ! Ah ! Ah ! Ca sent la passion tout ça !!! un vrai régal !!!

bon ! dès que le " Kontaxshnikoff " est là, je monte dessus le viseur tourelle et je poste une photo de la "chose " avec mes premières impressions ... et bien sur une paire photos réalisées avec ...

Bon ! je viens de charger le M4-2 d'une HP5, et le 28 est bien propre ... nous somme sur un site Leica me semble t'il ... allons allons ... un peu de sérieux



mais ... @suivre