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Bonjour.
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Bonjour.

J'ai eu l'occasion en son temps de poster deux fils que j'évoquerai plus bas. Ils concernaient des moulins à eau.
Je continue avec des photos purement documentaires qui concernent cette fois un moulin à vent.
Ce moulin à vent fait partie de mon environnement depuis des dizaines d’années et je désespérais d’y pouvoir pénétrer un jour.
Il s'appelle "Le Moulin du Tiège".
Endormi depuis bientôt 80 ans, il est néanmoins en bel état.
En bel état peut-être mais non susceptible de redémarrer rapidement.
C’est donc un moulin de la Belle au Bois dormant que j’ai visité.
1.
Signification de “Tiège” selon Wikipédia :
“... Son nom vient du wallon tiège ou tîdge (du latin *terreus), un terme qui désigne un vieux chemin de terre longeant généralement une crête, voire la crête elle-même...”.
Les ailes doivent être orientées, face au vent.
Première possibilité : il peut s’agir d’un moulin en bois qui tourne en entier car il repose alors sur un pivot.
Deuxièmement, c’est seulement la partie supérieure et les ailes qui pivotent.
Celui dont il est question ici est du deuxième type.
A noter, les deux entrées permettant d’y accéder en évitant les ailes tant elles représentent un danger réel quand elles tournent !
2.
Nous avons pu le visiter avant sa vente car compromis signé, le départ de Patrick, le propriétaire n’est plus qu’une question de mois.
3.
4.
Bien qu’il ait arrêté ses ailes en 1946, nous l’avons trouvé comme déjà dit en assez bon état et sans capharnaüm à l’intérieur.
Au rez-de-chaussée cependant, quelques bricoles et le blutoir, à remplacer par un nouveau en cas de redémarrage.
Bien sûr, vu que beaucoup d’engrenages sont en bois, il serait suicidaire de le remettre en route sans une rénovation profonde.
5.
On accède aux deux étages supérieurs via des escaliers très raides. Des escaliers de meunier selon l'expression bien connue.
6.
Merci à Françoise pour la photo ci-dessus.
Le mouvement rotationnel horizontal de l’axe des ailes est transformé via des engrenages situés tout en haut du moulin en un mouvement rotationnel vertical.
Il n’y a qu’une seule paire de meules qui peut fonctionner à la fois et c’est en-dessous de celles-ci que le meunier ajuste les engrenages selon la paire choisie.
Tout comme dans les moulins à eau !
C’est par un axe impressionnant, un vrai tronc d’arbre que le mouvement rotationnel est transmis aux engrenages situés sous les meules.
Trois paires de meules traditionnellement, chacune dans son carter, surmontée de la trémie dans laquelle le grain à moudre est déversé.
7.
Et comme dans tous les moulins, la roue principale agissant sur de plus petits engrenages a des dents en bois destinées à céder les premières en cas de coup dur.
8.
Ces dents d’engrenage en bois sont amovibles et simplement chassées dans des trous de la roue en fonte.
Reportez-vous à mes deux fils : "Le Moulin d'Odon" et
"Farines de Gentinnes..." pour retrouver des techniques identiques.
9.
On ne voit malheureusement sur les images aucun meunier à l’œuvre comme dans les deux reportages cités ci-dessus.
Ni sacs de blé, d’épeautre, ni sacs de farine. Pas de sol blanchi par la farine non plus.
Je suis bien conscient de ce manque et d’ailleurs, dans toutes mes publications précédentes, j’ai toujours privilégié cet élément humain.
Je serais fort étonné qu’à moyen terme un propriétaire ou les pouvoirs publics financent une remise à neuf de ce moulin classé pour permettre une production de farine.
Rêvons néanmoins…
Données techniques :
Photo 1 :
M5,
Summicron 50 III,
Kodak Tri-X 400
Photos 5 et 7 :
M6,
Summilux 35 préasphérique, flash,
Kodak Tri-X 400
Photo 6 :
Sony Alpha 7 II,
Super-Angulon-R 1:4 21 mm
Photos 2, 3, 4, 8 et 9 :
M6,
Elmarit 21 mm,
Kodak Tri-X 400
Je continue avec des photos purement documentaires qui concernent cette fois un moulin à vent.
Ce moulin à vent fait partie de mon environnement depuis des dizaines d’années et je désespérais d’y pouvoir pénétrer un jour.
Il s'appelle "Le Moulin du Tiège".
Endormi depuis bientôt 80 ans, il est néanmoins en bel état.
En bel état peut-être mais non susceptible de redémarrer rapidement.
C’est donc un moulin de la Belle au Bois dormant que j’ai visité.
1.

Signification de “Tiège” selon Wikipédia :
“... Son nom vient du wallon tiège ou tîdge (du latin *terreus), un terme qui désigne un vieux chemin de terre longeant généralement une crête, voire la crête elle-même...”.
Les ailes doivent être orientées, face au vent.
Première possibilité : il peut s’agir d’un moulin en bois qui tourne en entier car il repose alors sur un pivot.
Deuxièmement, c’est seulement la partie supérieure et les ailes qui pivotent.
Celui dont il est question ici est du deuxième type.
A noter, les deux entrées permettant d’y accéder en évitant les ailes tant elles représentent un danger réel quand elles tournent !
2.

Nous avons pu le visiter avant sa vente car compromis signé, le départ de Patrick, le propriétaire n’est plus qu’une question de mois.
3.

4.

Bien qu’il ait arrêté ses ailes en 1946, nous l’avons trouvé comme déjà dit en assez bon état et sans capharnaüm à l’intérieur.
Au rez-de-chaussée cependant, quelques bricoles et le blutoir, à remplacer par un nouveau en cas de redémarrage.
Bien sûr, vu que beaucoup d’engrenages sont en bois, il serait suicidaire de le remettre en route sans une rénovation profonde.
5.

On accède aux deux étages supérieurs via des escaliers très raides. Des escaliers de meunier selon l'expression bien connue.
6.

Merci à Françoise pour la photo ci-dessus.
Le mouvement rotationnel horizontal de l’axe des ailes est transformé via des engrenages situés tout en haut du moulin en un mouvement rotationnel vertical.
Il n’y a qu’une seule paire de meules qui peut fonctionner à la fois et c’est en-dessous de celles-ci que le meunier ajuste les engrenages selon la paire choisie.
Tout comme dans les moulins à eau !
C’est par un axe impressionnant, un vrai tronc d’arbre que le mouvement rotationnel est transmis aux engrenages situés sous les meules.
Trois paires de meules traditionnellement, chacune dans son carter, surmontée de la trémie dans laquelle le grain à moudre est déversé.
7.

Et comme dans tous les moulins, la roue principale agissant sur de plus petits engrenages a des dents en bois destinées à céder les premières en cas de coup dur.
8.

Ces dents d’engrenage en bois sont amovibles et simplement chassées dans des trous de la roue en fonte.
Reportez-vous à mes deux fils : "Le Moulin d'Odon" et
"Farines de Gentinnes..." pour retrouver des techniques identiques.
9.

On ne voit malheureusement sur les images aucun meunier à l’œuvre comme dans les deux reportages cités ci-dessus.
Ni sacs de blé, d’épeautre, ni sacs de farine. Pas de sol blanchi par la farine non plus.
Je suis bien conscient de ce manque et d’ailleurs, dans toutes mes publications précédentes, j’ai toujours privilégié cet élément humain.
Je serais fort étonné qu’à moyen terme un propriétaire ou les pouvoirs publics financent une remise à neuf de ce moulin classé pour permettre une production de farine.
Rêvons néanmoins…
Données techniques :
Photo 1 :



Photos 5 et 7 :



Photo 6 :


Photos 2, 3, 4, 8 et 9 :



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