Corrida à la Plaza de toros de Séville
Posté: vendredi 5 mai 2006 - 22:25
Ames sensibles s'abstenir...
Lors de notre voyage en Andalousie, nous avons assisté à une corrida à Séville. En pleine Feria, il y avait des corridas tous les soirs, et les toreros font partie des meilleurs du monde de la tauromachie.
01)
C'était donc l'endroit et le moment parfait pour assister à ce spectacle-rituel pour tenter de l'apprécier.
Le matin, nous avons d'abord visité les arènes vides pour savoir où on allait :
02)
Tout est bien prévu au cas où (partout autour de l'arène reviennent les photos du grand Manolete mort en 1947, l'artère fémorale embrochée par une corne de taureau) :
03)
Ils soignent le sable de l'arène au moins aussi bien que nous soignons le gazon au Stade de France, la veille d'une finale de coupe du monde :
04)
Les places sont numérotées, par Porte, Bloc, rang et n°. Pas d'erreur possible. Il vaut mieux, car toutes les places seront occupées.
05)
Delphine patiente à la place que nous occuperons dans quelques heures. Sur la photo, on voit bien les zones protégées où les toréros pourront se réfugier en cas d'attaque virulente du taureau. Chaque "niche" est marquée de la fonction de celui qui doit s'y tenir.
06)
La porte par laquelle le taureau rentrera dans l'arène :
07)
L'heure est venue (18h30). Les gradins se remplissent.
08 )
C'est la Feria : les sévillans sont habillés avec leurs plus beaux habits de fête. La corrida fait partie intégrante de cette fête.
09)
10)
L'ensemble de la corrida va se dérouler de la manière suivante :
3 toréadors (et leurs équipes) et 6 taureaux. A tour de rôle. Pour chaque taureau, 3 actes, appelés tercios que je vous détaillerai plus loin.
Tous les protagonistes entrent en scène : 3 toréadors, chacun avec son équipe de 2 picadors, et plusieurs aides (pour la faena et/ou les banderilles), les chevaux qui tireront le corps du taureau, les commisaires de la corrida. Tout le monde va saluer la tribune présidentielle (royale, plutôt), où semble-t-il se tenait une personne de la famille royale espagnole :
11)
Le taureau, boule de muscle, de force, et d'agressivité génétiquement choisie entre en scène. Impressionnant de force !
12)
Commence alors le 1er tercio : la faena (cape rose et jaune) et les picadors. Le but étant d'évaluer les forces et les faiblesses du taureau, de l'exciter et de le soumettre déjà un peu…
13)
Les chevaux des picadors sont protégés d'un épais matelas, et ils ont les yeux bandés pour le pas voir ce qui leur arrive ! Ils sont parfois véritablement soulevés par les cornes du taureau ! Quand le cheval est trop brutalement attaqué, l'aide agite la faena pour le détourner un peu.
14)
2è tercio : les banderilles, qui sont des piques que le banderillero plante dans l'échine du taureau.
Véritable danse de l'homme avec l'animal :
15)
16)
17)
3è tercio : la muleta (cape rouge) que le toréador agite devant le taureau pour danser avec lui :
18 )
19)
20)
21)
avant l'inévitable mise à mort...
22)
23)
24)
La foule est debout. Elle agite des mouchoirs blancs, signifiant son enthousiasme, en criant "Ojas" (oreilles), car le toreador a offert un spectale parfait :
25)
Pendant ce temps, les chevaux emportent le corps mutilé de la bête dans les coulisses des arènes. Il paraît que dès le lendemain, il sera dans les assiettes des meilleurs restaurants de la ville !
26)
Le toréador (25 ans !!!) a obtenu du commissaire de la corrida les oreilles du taureau. C'est une véritable consécration pour un jeune toréador dans la plaza de toros de Séville !
27)
Il est porté en triomphe. Le lendemain, il fera la une des journaux de Séville comme étant "le nouveau Prince de Séville"…
28 )
R7 R- 19/2.8 60/2.8 180/2.8 Kodak EliteColor 200UC
Lors de notre voyage en Andalousie, nous avons assisté à une corrida à Séville. En pleine Feria, il y avait des corridas tous les soirs, et les toreros font partie des meilleurs du monde de la tauromachie.
01)
C'était donc l'endroit et le moment parfait pour assister à ce spectacle-rituel pour tenter de l'apprécier.
Le matin, nous avons d'abord visité les arènes vides pour savoir où on allait :
02)
Tout est bien prévu au cas où (partout autour de l'arène reviennent les photos du grand Manolete mort en 1947, l'artère fémorale embrochée par une corne de taureau) :
03)
Ils soignent le sable de l'arène au moins aussi bien que nous soignons le gazon au Stade de France, la veille d'une finale de coupe du monde :
04)
Les places sont numérotées, par Porte, Bloc, rang et n°. Pas d'erreur possible. Il vaut mieux, car toutes les places seront occupées.
05)
Delphine patiente à la place que nous occuperons dans quelques heures. Sur la photo, on voit bien les zones protégées où les toréros pourront se réfugier en cas d'attaque virulente du taureau. Chaque "niche" est marquée de la fonction de celui qui doit s'y tenir.
06)
La porte par laquelle le taureau rentrera dans l'arène :
07)
L'heure est venue (18h30). Les gradins se remplissent.
08 )
C'est la Feria : les sévillans sont habillés avec leurs plus beaux habits de fête. La corrida fait partie intégrante de cette fête.
09)
10)
L'ensemble de la corrida va se dérouler de la manière suivante :
3 toréadors (et leurs équipes) et 6 taureaux. A tour de rôle. Pour chaque taureau, 3 actes, appelés tercios que je vous détaillerai plus loin.
Tous les protagonistes entrent en scène : 3 toréadors, chacun avec son équipe de 2 picadors, et plusieurs aides (pour la faena et/ou les banderilles), les chevaux qui tireront le corps du taureau, les commisaires de la corrida. Tout le monde va saluer la tribune présidentielle (royale, plutôt), où semble-t-il se tenait une personne de la famille royale espagnole :
11)
Le taureau, boule de muscle, de force, et d'agressivité génétiquement choisie entre en scène. Impressionnant de force !
12)
Commence alors le 1er tercio : la faena (cape rose et jaune) et les picadors. Le but étant d'évaluer les forces et les faiblesses du taureau, de l'exciter et de le soumettre déjà un peu…
13)
Les chevaux des picadors sont protégés d'un épais matelas, et ils ont les yeux bandés pour le pas voir ce qui leur arrive ! Ils sont parfois véritablement soulevés par les cornes du taureau ! Quand le cheval est trop brutalement attaqué, l'aide agite la faena pour le détourner un peu.
14)
2è tercio : les banderilles, qui sont des piques que le banderillero plante dans l'échine du taureau.
Véritable danse de l'homme avec l'animal :
15)
16)
17)
3è tercio : la muleta (cape rouge) que le toréador agite devant le taureau pour danser avec lui :
18 )
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20)
21)
avant l'inévitable mise à mort...
22)
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24)
La foule est debout. Elle agite des mouchoirs blancs, signifiant son enthousiasme, en criant "Ojas" (oreilles), car le toreador a offert un spectale parfait :
25)
Pendant ce temps, les chevaux emportent le corps mutilé de la bête dans les coulisses des arènes. Il paraît que dès le lendemain, il sera dans les assiettes des meilleurs restaurants de la ville !
26)
Le toréador (25 ans !!!) a obtenu du commissaire de la corrida les oreilles du taureau. C'est une véritable consécration pour un jeune toréador dans la plaza de toros de Séville !
27)
Il est porté en triomphe. Le lendemain, il fera la une des journaux de Séville comme étant "le nouveau Prince de Séville"…
28 )
R7 R- 19/2.8 60/2.8 180/2.8 Kodak EliteColor 200UC