Arrêt Technique (série destinée au Prix Summilux 2011)
Posté: samedi 17 décembre 2011 - 12:12
Ces douze photographies sont tirées d'une série prise lors d'un arrêt technique à Istanbul, où la coque du Maersk Elizabeth, un pétrolier de 180 mètres de long, fut repeinte en juillet 2011.
L'appareil utilisé est un Leica X1.
On peut suivre la progression du chantier, de l'arrivée dans le dock flottant -coulé pour l'occasion- à l'attente de la délivraison, la peinture de la coque tout juste sèche.
Le projet dans son ensemble est la réalisation d'une exposition au Musée de la Marine à Paris sur différentes facettes du métier de marin de commerce qui fut à une époque bien français, et qui est aujourd'hui très moderne et industriel tout en restant d'une richesse photographique importante tant par les lieux que par les situations.
La démarche est de montrer la marine marchande de l'intérieur grâce au métier de l'auteur (jeune officier navigant sur des pétroliers) et à l'emploi d'appareils discrets permettant de prendre des photos de très grande qualité tout en n'étant pas vu comme invasifs par les marins et autres personnes rencontrées.
Vraisemblablement un cinquième des images nécessaires ont éte prises et il est envisagé de finaliser l'exposition dans un délai d'un an maximum.
L'auteur n'ayant pas d'expérience photographique reconnue à faire valoir, un prix sanctionnant ce projet l'aiderait à convaincre les interlocuteurs adéquats (armateur, Musée de la Marine et autres institutions) pour mener à bien ce travail.
1. Guidé par deux remorqueurs, le navire entre dans le dock flottant qui est coulé pour l'occasion. Il s'agit de bien positionner le navire, pour qu'il repose exactement où c'est prévu.
2. Alors que le dock est tout juste hors d'eau, les ouvriers attaquent déjà le lavage et dessalage de la surface à peindre. Les couleurs de l'ancienne peinture et des parasites de la coque se mêlent, mises en valeur par le soleil déclinant.
3. Même le dessous de la coque est lavé entre les tins qui soutiennent tout le poids du bateau.
4. Vu d'en bas, le navire apparaît pour ce qu'il est vraiment: énorme!
5. L'eau est utilisée à profusion et les ouvriers en charge du lavage sont nombreux. L'air est saturé d'humidité.
6. Le navire est propre, il faut maintenant attendre que la coque soit sèche avant d'attaquer la sous-couche de peinture. Quelques dernières plaques de sel et des salissures persistantes sont éliminées par une dernière vague de nettoyeurs.
7. Des ouvriers en "armure" décapent la coque avec du sable volcanique sous pression. L'atmosphère dans la cale est irrespirable.
8. A grand renfort de grues mobiles, les peintres entrent en action. Les couches de peintures sont enchaînées à une vitesse incroyable, et l'ensemble du chantier respire des solvants.
9. Le temps que la première couche sèche, les caches sont recollés pour les finitions.
10. Les marques de franc-bord sont soigneusement peintes au rouleau par un ouvrier méticuleuxt, perché à 10 mètres de haut.
11. Plus un ouvrier n'est maintenant à l'horizon car on attend que la peinture sèche. Le soleil étant de plomb, ce ne sera pas très long.
12. Maintenant comme neuf, le navire est prêt à repartir. La cale est déjà nettoyée; le navire suivant doit prendre la place dans la foulée.
Mak
L'appareil utilisé est un Leica X1.
On peut suivre la progression du chantier, de l'arrivée dans le dock flottant -coulé pour l'occasion- à l'attente de la délivraison, la peinture de la coque tout juste sèche.
Le projet dans son ensemble est la réalisation d'une exposition au Musée de la Marine à Paris sur différentes facettes du métier de marin de commerce qui fut à une époque bien français, et qui est aujourd'hui très moderne et industriel tout en restant d'une richesse photographique importante tant par les lieux que par les situations.
La démarche est de montrer la marine marchande de l'intérieur grâce au métier de l'auteur (jeune officier navigant sur des pétroliers) et à l'emploi d'appareils discrets permettant de prendre des photos de très grande qualité tout en n'étant pas vu comme invasifs par les marins et autres personnes rencontrées.
Vraisemblablement un cinquième des images nécessaires ont éte prises et il est envisagé de finaliser l'exposition dans un délai d'un an maximum.
L'auteur n'ayant pas d'expérience photographique reconnue à faire valoir, un prix sanctionnant ce projet l'aiderait à convaincre les interlocuteurs adéquats (armateur, Musée de la Marine et autres institutions) pour mener à bien ce travail.
1. Guidé par deux remorqueurs, le navire entre dans le dock flottant qui est coulé pour l'occasion. Il s'agit de bien positionner le navire, pour qu'il repose exactement où c'est prévu.
2. Alors que le dock est tout juste hors d'eau, les ouvriers attaquent déjà le lavage et dessalage de la surface à peindre. Les couleurs de l'ancienne peinture et des parasites de la coque se mêlent, mises en valeur par le soleil déclinant.
3. Même le dessous de la coque est lavé entre les tins qui soutiennent tout le poids du bateau.
4. Vu d'en bas, le navire apparaît pour ce qu'il est vraiment: énorme!
5. L'eau est utilisée à profusion et les ouvriers en charge du lavage sont nombreux. L'air est saturé d'humidité.
6. Le navire est propre, il faut maintenant attendre que la coque soit sèche avant d'attaquer la sous-couche de peinture. Quelques dernières plaques de sel et des salissures persistantes sont éliminées par une dernière vague de nettoyeurs.
7. Des ouvriers en "armure" décapent la coque avec du sable volcanique sous pression. L'atmosphère dans la cale est irrespirable.
8. A grand renfort de grues mobiles, les peintres entrent en action. Les couches de peintures sont enchaînées à une vitesse incroyable, et l'ensemble du chantier respire des solvants.
9. Le temps que la première couche sèche, les caches sont recollés pour les finitions.
10. Les marques de franc-bord sont soigneusement peintes au rouleau par un ouvrier méticuleuxt, perché à 10 mètres de haut.
11. Plus un ouvrier n'est maintenant à l'horizon car on attend que la peinture sèche. Le soleil étant de plomb, ce ne sera pas très long.
12. Maintenant comme neuf, le navire est prêt à repartir. La cale est déjà nettoyée; le navire suivant doit prendre la place dans la foulée.
Mak