
J'ai accompagné mon épouse qui se rendait à Reims pour un très sérieux séminaire et j'ai passé deux jours dans la ville à déambuler et à visiter les musées ouverts.
Cette précision d'ouverture n'est pas inutile car plusieurs musées et autres institutions (Bibliothèque Carnegie) n'ouvrent qu'à certaines heures
et le musée des Beaux-Arts est fermé jusqu'en 2025. Le lundi, tout est fermé sauf le musée de l'Automobile
Il n'y avait pas de programme pour les accompagnants et je suis parti le nez au vent, avec une certaine planification, avec un MM1 + 35 FLE et 90 AA.
J'ai porté une attention particulière aux détails, le temps, gris et couvert le premier jour puis gris, couvert et pluvieux le deuxième jour, n'incitant pas aux vues générales...
Un bref rayon de soleil le matin du retour a pu être brièvement exploité.
La fontaine Sublé est un point de repère essentiel du quartier d'Arlon, proche de la gare, et point central de Reims.
Son sommet est surmonté d'un ange doré et à son piédestal sont gravés la Suippe ou « Suippes », la Marne, la Vesle et l'Aisne qui se déversent chacune d'une conque.

C'est à l'initiative de l'architecte rémois Bernard Fouqueray que la nouvelle statue, La Gloire, fut érigée au sommet de la fontaine Subé,
exécutée par le sculpteur Jean Barat en 1989, inspirée d'un petit bronze de Paul Gatz. Restauration en 2016.

En sortant de la gare pour aller sur le centre ville, on tombe sur une vaste esplanade où figurent toutes sortes de monuments, le tram et diverses attractions.
Le statue de Colbert est actuellement entourée de bronzes coulés selon l'inspiration de la sculptrice Florence Kutten dont voici le manifeste :

HUAWEI CLT-L29 - Voir en plus grand
C'est très euphorisant, notamment par temps gris avec ciel plombé et uniforme...
L'enfant et la mort

Je ne sais plus (voir la liste
)

La Porte de Mars est plus réjouissante, témoignant des entrées cardinales de Durocortorum au premier quart du III ème siècle.
Elle est beaucoup plus tard incluse (1228) dans le château des Archevêques qui sera détruit en 1595 sur ordre d'Henri IV et elle sera restaurée en 1854.
Rappelons que seulement 3 rois n'ont pas été sacrés à Reims : Louis VI le gros, Henri IV, sa conversion ayant paru suspecte à l'évêque de Reims, et Louis XVIII, trop vieux et trop fatigué.

Ceci n'est pas une porte de Mars, mais c'est en face

Les Boulingrins, marché sous voile de béton, remontent à l'Art Déco

tandis que le voisinage fait preuve d'un certain raffinement

Les Grands Boulevards sont bordés de grandes maisons particulières dont celles des grandes maisons de champagne.
On peut y trouver la chapelle de Foujita, devenu prénommé Léonard lors de sa conversion et de son baptême en la Cathédrale de Reims.
Cette chapelle est fermée à partir du 30 septembre, ce qui n'était pas mentionné sur le site "culturel" de la ville de Reims.

Le grand temple protestant ne se trouve pas loin.

En 1833, la ville de Reims, longtemps tenue par la Ligue catholique, accepte un retour officiel du culte protestant,
principalement grâce à l'influence des négociants de champagne d'origine allemande Johann-Joseph Krug ou Charles Heidsieck.
Le temple est détruit pendant la Première Guerre mondiale.
Il est reconstruit (1923) selon les plans de l'architecte Charles Letrosne avec un plan en croix latine un peu inhabituel.
Les vitraux du nancéien Jacques Grüber ne font pas allusion à Luther, ce qui peut paraître paradoxal.

La ville a beaucoup souffert de la guerre de 14-18 que de la guerre de 39-45. 80 % de la ville a été détruite.
Les bâtiments religieux n'ont pas été épargnés, notamment par les bombes incendiaires, ce que rappelle cette affiche exposée au Musée Le Vergeur,
situé dans une maison restaurée par la famille Krafft :

ou cette photo, exposée au musée des Arts Décoratifs à Paris
(https://madparis.fr/Histoires-de-photog ... Decoratifs)
Photo prise en 1914/1915 par Léon Doucet, sculpteur attaché à la reconstruction.

Il reste à faire

Le retour au centre ville se fait par l'Opéra. C’est en 1866, à la suite d’un concours public, que l’architecte
rémois, Alphonse Gosset, obtient le premier prix pour la construction d’un nouveau théâtre qui sera détruit en 1914 et dont il ne subsiste que la façade.

Un autre fronton porte un nom célèbre...

et, ailleurs, le "moderne" laisse l'ancien s'y reflèter :

mais, c'est un autre sujet. Suite à venir !
Cette précision d'ouverture n'est pas inutile car plusieurs musées et autres institutions (Bibliothèque Carnegie) n'ouvrent qu'à certaines heures
et le musée des Beaux-Arts est fermé jusqu'en 2025. Le lundi, tout est fermé sauf le musée de l'Automobile

Il n'y avait pas de programme pour les accompagnants et je suis parti le nez au vent, avec une certaine planification, avec un MM1 + 35 FLE et 90 AA.
J'ai porté une attention particulière aux détails, le temps, gris et couvert le premier jour puis gris, couvert et pluvieux le deuxième jour, n'incitant pas aux vues générales...
Un bref rayon de soleil le matin du retour a pu être brièvement exploité.
La fontaine Sublé est un point de repère essentiel du quartier d'Arlon, proche de la gare, et point central de Reims.
Son sommet est surmonté d'un ange doré et à son piédestal sont gravés la Suippe ou « Suippes », la Marne, la Vesle et l'Aisne qui se déversent chacune d'une conque.

C'est à l'initiative de l'architecte rémois Bernard Fouqueray que la nouvelle statue, La Gloire, fut érigée au sommet de la fontaine Subé,
exécutée par le sculpteur Jean Barat en 1989, inspirée d'un petit bronze de Paul Gatz. Restauration en 2016.

En sortant de la gare pour aller sur le centre ville, on tombe sur une vaste esplanade où figurent toutes sortes de monuments, le tram et diverses attractions.
Le statue de Colbert est actuellement entourée de bronzes coulés selon l'inspiration de la sculptrice Florence Kutten dont voici le manifeste :


C'est très euphorisant, notamment par temps gris avec ciel plombé et uniforme...
L'enfant et la mort

Je ne sais plus (voir la liste


La Porte de Mars est plus réjouissante, témoignant des entrées cardinales de Durocortorum au premier quart du III ème siècle.
Elle est beaucoup plus tard incluse (1228) dans le château des Archevêques qui sera détruit en 1595 sur ordre d'Henri IV et elle sera restaurée en 1854.
Rappelons que seulement 3 rois n'ont pas été sacrés à Reims : Louis VI le gros, Henri IV, sa conversion ayant paru suspecte à l'évêque de Reims, et Louis XVIII, trop vieux et trop fatigué.

Ceci n'est pas une porte de Mars, mais c'est en face

Les Boulingrins, marché sous voile de béton, remontent à l'Art Déco

tandis que le voisinage fait preuve d'un certain raffinement

Les Grands Boulevards sont bordés de grandes maisons particulières dont celles des grandes maisons de champagne.
On peut y trouver la chapelle de Foujita, devenu prénommé Léonard lors de sa conversion et de son baptême en la Cathédrale de Reims.
Cette chapelle est fermée à partir du 30 septembre, ce qui n'était pas mentionné sur le site "culturel" de la ville de Reims.

Le grand temple protestant ne se trouve pas loin.

En 1833, la ville de Reims, longtemps tenue par la Ligue catholique, accepte un retour officiel du culte protestant,
principalement grâce à l'influence des négociants de champagne d'origine allemande Johann-Joseph Krug ou Charles Heidsieck.
Le temple est détruit pendant la Première Guerre mondiale.
Il est reconstruit (1923) selon les plans de l'architecte Charles Letrosne avec un plan en croix latine un peu inhabituel.
Les vitraux du nancéien Jacques Grüber ne font pas allusion à Luther, ce qui peut paraître paradoxal.

La ville a beaucoup souffert de la guerre de 14-18 que de la guerre de 39-45. 80 % de la ville a été détruite.
Les bâtiments religieux n'ont pas été épargnés, notamment par les bombes incendiaires, ce que rappelle cette affiche exposée au Musée Le Vergeur,
situé dans une maison restaurée par la famille Krafft :

ou cette photo, exposée au musée des Arts Décoratifs à Paris
(https://madparis.fr/Histoires-de-photog ... Decoratifs)
Photo prise en 1914/1915 par Léon Doucet, sculpteur attaché à la reconstruction.

Il reste à faire

Le retour au centre ville se fait par l'Opéra. C’est en 1866, à la suite d’un concours public, que l’architecte
rémois, Alphonse Gosset, obtient le premier prix pour la construction d’un nouveau théâtre qui sera détruit en 1914 et dont il ne subsiste que la façade.

Un autre fronton porte un nom célèbre...

et, ailleurs, le "moderne" laisse l'ancien s'y reflèter :

mais, c'est un autre sujet. Suite à venir !