Posté: dimanche 28 mars 2021 - 19:10
Bonjour à tous,
Nos 3 mois passées au Népal à vadrouiller sur les sentiers du toit du monde ont définitivement scellé notre amour de la montagne, à ma compagne comme pour moi.
C'est donc tout naturellement que nous sommes repartis l'année dernière voir les sommets, mais ceux-ci bien plus proches de nous, dans les Alpes du Sud. Depuis Paris, quel bonheur de s'endormir dans un train et de se réveiller au petit matin avec les premiers éclats de lumière sur ces pics minéraux.
Avec le temps que nous avions, hors de question de nous presser (un an de voyage forge assurément une certaine langueur de la façon d'approcher un lieu nouveau). Nous avions comme base initiale de cette quinzaine de faire un gr58 (tour du queyras), version rallongée, en poussant dès que l'envie nous prend dans les chemins de traverses... ce qui au final nous a mené par deux fois dans le piémont italien ainsi qu'en Ubaye.
Dormant cette année en refuge, nous n'étions pas trop chargé (façon de parler), j'ai donc pu me faire un immense plaisir et partir avec 2 boîtiers, un M2 associé à un cron 50 rigid ainsi qu'un IIIb avec un super angulon 21mm. Le tout sur de la fp4, développé au rodinal.
Tiré en 18x27 sur du papier ilford cooltone.
(toujours les mêmes problèmes de numérisation des tirages, mais l'envie de partager est trop forte ).
En espérant que ces quelques images puissent faire voyager quelques personnes, ne serait-ce que dans leurs têtes dans cette période ô combien complexe!
01 - Au dessus du col de Furfande pour nos premières journées, les hautes falaises sont encore lointaines
02 - Ma conjointe attendant avec un grand plaisir le célèbre gigot gratin dauphinois du refuge des Fonts de Cervières
03 - Forêt de mélèze dans notre chemin vers le col d'Urine nous permettant de basculer vers le Piémont
04 - Vu depuis le col Lacroix, de retour sur la frontière et au lieu historique de contrebande, le col étant relativement bas pour les standards de la région (2300 mètres). Au loin, l'épisode neigeux qui nous a forcé à changer d’itinéraire... quelques minutes après cette photo, nous nous retrouvons en catastrophe dans un ancien poste frontière pour enfiler quelques couches supplémentaires afin de résister à un orage glacial
05 - Le lendemain, la météo est toujours aussi mauvaise, quand quelques minutes après avoir longé le lac Egorgeou, le ciel nous offre un cadeau, petit rêve pour photographe (il n'y eu aucunement besoin de masquage dans le ciel)
06 - Quelques minutes après, les nuages retombent nimbant les falaises environnantes
07 - Le mauvais temps toujours, ne nous permettra pas de grimper au sommet de la région le pain de sucre... Souvenir spécial de mon côté de revoir ma première vision de la "haute montagne" (sans être de l'alpinisme évident, on est loin de la montagne à vache), grimpé avant d'apprendre l'écriture, assuré par le bras de mon père
08 - le pic de la Noire, depuis le col du même nom
La suite au prochaine épisode
Nos 3 mois passées au Népal à vadrouiller sur les sentiers du toit du monde ont définitivement scellé notre amour de la montagne, à ma compagne comme pour moi.
C'est donc tout naturellement que nous sommes repartis l'année dernière voir les sommets, mais ceux-ci bien plus proches de nous, dans les Alpes du Sud. Depuis Paris, quel bonheur de s'endormir dans un train et de se réveiller au petit matin avec les premiers éclats de lumière sur ces pics minéraux.
Avec le temps que nous avions, hors de question de nous presser (un an de voyage forge assurément une certaine langueur de la façon d'approcher un lieu nouveau). Nous avions comme base initiale de cette quinzaine de faire un gr58 (tour du queyras), version rallongée, en poussant dès que l'envie nous prend dans les chemins de traverses... ce qui au final nous a mené par deux fois dans le piémont italien ainsi qu'en Ubaye.
Dormant cette année en refuge, nous n'étions pas trop chargé (façon de parler), j'ai donc pu me faire un immense plaisir et partir avec 2 boîtiers, un M2 associé à un cron 50 rigid ainsi qu'un IIIb avec un super angulon 21mm. Le tout sur de la fp4, développé au rodinal.
Tiré en 18x27 sur du papier ilford cooltone.
(toujours les mêmes problèmes de numérisation des tirages, mais l'envie de partager est trop forte ).
En espérant que ces quelques images puissent faire voyager quelques personnes, ne serait-ce que dans leurs têtes dans cette période ô combien complexe!
01 - Au dessus du col de Furfande pour nos premières journées, les hautes falaises sont encore lointaines
02 - Ma conjointe attendant avec un grand plaisir le célèbre gigot gratin dauphinois du refuge des Fonts de Cervières
03 - Forêt de mélèze dans notre chemin vers le col d'Urine nous permettant de basculer vers le Piémont
04 - Vu depuis le col Lacroix, de retour sur la frontière et au lieu historique de contrebande, le col étant relativement bas pour les standards de la région (2300 mètres). Au loin, l'épisode neigeux qui nous a forcé à changer d’itinéraire... quelques minutes après cette photo, nous nous retrouvons en catastrophe dans un ancien poste frontière pour enfiler quelques couches supplémentaires afin de résister à un orage glacial
05 - Le lendemain, la météo est toujours aussi mauvaise, quand quelques minutes après avoir longé le lac Egorgeou, le ciel nous offre un cadeau, petit rêve pour photographe (il n'y eu aucunement besoin de masquage dans le ciel)
06 - Quelques minutes après, les nuages retombent nimbant les falaises environnantes
07 - Le mauvais temps toujours, ne nous permettra pas de grimper au sommet de la région le pain de sucre... Souvenir spécial de mon côté de revoir ma première vision de la "haute montagne" (sans être de l'alpinisme évident, on est loin de la montagne à vache), grimpé avant d'apprendre l'écriture, assuré par le bras de mon père
08 - le pic de la Noire, depuis le col du même nom
La suite au prochaine épisode