Un élevage
Posté: dimanche 18 mars 2012 - 21:11
Bonsoir,
Une visite dans un élevage de bovins, 3 heures de discussions avec l'éleveur, des informations à trier, recouper et organiser, qui donneront lieu à un reportage. En attendant, une promenade photographique centrée sur les animaux et leur environnement hivernal.
Un jeune taureau nous toise à l'entrée.
La résidence d'hiver, les bêtes étant dispersées dans les pâtures aux beaux jours.
Le fourrage est conservé à sec (c'est le foin) ou humide (technique de l'ensilage, ici par enrubannage en balles rondes). Le foin est moins énergétique mais l'ensilage peut provoquer des désagréments : acidose, diarrhées...
Quoi qu'il en soit, ça a l'air bon !
L'enrubannage en balles rondes, c'est pratique, moins coûteux que de gros silos, mais il faut stocker puis traiter les matières plastiques.
Quant au contenu des balles, une fois digéré, expulsé par les voies naturelles et mélangé à la litière (paille), il devient du fumier. Les matières produisent un "jus" qu'il est indispensable de cantonner dans des fosses étanches afin qu'il n'atteigne pas la nappe phréatique (engendrant un risque de pollution localisée).
Ce fertilisant naturel ira bientôt amender les terres arables, favorisant la pousse des végétaux... la boucle est bouclée. Limiter les traitements (antibiotiques, vermifuges, etc.) n'en prend que plus de sens...
Une visite dans un élevage de bovins, 3 heures de discussions avec l'éleveur, des informations à trier, recouper et organiser, qui donneront lieu à un reportage. En attendant, une promenade photographique centrée sur les animaux et leur environnement hivernal.
Un jeune taureau nous toise à l'entrée.
La résidence d'hiver, les bêtes étant dispersées dans les pâtures aux beaux jours.
Le fourrage est conservé à sec (c'est le foin) ou humide (technique de l'ensilage, ici par enrubannage en balles rondes). Le foin est moins énergétique mais l'ensilage peut provoquer des désagréments : acidose, diarrhées...
Quoi qu'il en soit, ça a l'air bon !
L'enrubannage en balles rondes, c'est pratique, moins coûteux que de gros silos, mais il faut stocker puis traiter les matières plastiques.
Quant au contenu des balles, une fois digéré, expulsé par les voies naturelles et mélangé à la litière (paille), il devient du fumier. Les matières produisent un "jus" qu'il est indispensable de cantonner dans des fosses étanches afin qu'il n'atteigne pas la nappe phréatique (engendrant un risque de pollution localisée).
Ce fertilisant naturel ira bientôt amender les terres arables, favorisant la pousse des végétaux... la boucle est bouclée. Limiter les traitements (antibiotiques, vermifuges, etc.) n'en prend que plus de sens...