Artistes muralistes, artistes de rue : graffers (graphers).
Posté: mercredi 12 août 2009 - 17:12
Durant ce mois béni des promoteurs, tandis que ceux-ci s'activent à murer, démolir, "réhabiliter" et construire, d'autres, sans se presser, conscients de l'inanité de leur action, viennent, dotés de plus ou moins de talent, mais toujours avec une poésie sous-jacente, battre en brèche avec leurs oeuvres murales ce progrès aussi frénétique qu'inéluctable. Un pied-de-nez réconfortant.
(Tous ces clichés ont été pris avec un Lumix DMC de poche. D'où ce bruit, très perceptible sur certains d'entre eux. Mille excuses.)
1 Un peu de Klimt, un zeste de Mucha, et voilà ! Si vous voulez écrire au modèle, alors dépêchez-vous : les bulldozers des démolisseurs approchent à toute allure.
2 Drôle d'oisillon... qui a des jambes !
3 Coincé, écrasé, disparu, l'oisillon, derrière ça...
4 Compris : cent mètres plus loin, le voici ressuscité, soudain adulte, avec une tête de phénix (le phénix ne renaît-il pas toujours de ses cendres ?) et un corps humain. Une conception un peu particulière de la mythologie, réinterprétée par ce graffer inspiré.
5 Pas de doute, sa fantaisie ne l'empêche pas d'être cultivé. Ce graf s'inspire à coup sûr du "Booz endormi" de Victor Hugo ("Et ce songe était tel, que Booz vit un chêne / Qui, sorti de son ventre, allait jusqu'au ciel bleu /...).
6 Il a perdu la tête, ce zèbre qui s'apprête à sauter dans une poubelle, de la municipalité, par-dessus le marché ?
7 Maman zèbre, elle, est plus raisonnable : elle apprend à son rejeton comment trouver un peu d'air frais par cette chaleur.
8 Emmurée vivante ou coulée dans le béton brut, peu importe, ils y a là de quoi hurler.
(Tous ces clichés ont été pris avec un Lumix DMC de poche. D'où ce bruit, très perceptible sur certains d'entre eux. Mille excuses.)
1 Un peu de Klimt, un zeste de Mucha, et voilà ! Si vous voulez écrire au modèle, alors dépêchez-vous : les bulldozers des démolisseurs approchent à toute allure.
2 Drôle d'oisillon... qui a des jambes !
3 Coincé, écrasé, disparu, l'oisillon, derrière ça...
4 Compris : cent mètres plus loin, le voici ressuscité, soudain adulte, avec une tête de phénix (le phénix ne renaît-il pas toujours de ses cendres ?) et un corps humain. Une conception un peu particulière de la mythologie, réinterprétée par ce graffer inspiré.
5 Pas de doute, sa fantaisie ne l'empêche pas d'être cultivé. Ce graf s'inspire à coup sûr du "Booz endormi" de Victor Hugo ("Et ce songe était tel, que Booz vit un chêne / Qui, sorti de son ventre, allait jusqu'au ciel bleu /...).
6 Il a perdu la tête, ce zèbre qui s'apprête à sauter dans une poubelle, de la municipalité, par-dessus le marché ?
7 Maman zèbre, elle, est plus raisonnable : elle apprend à son rejeton comment trouver un peu d'air frais par cette chaleur.
8 Emmurée vivante ou coulée dans le béton brut, peu importe, ils y a là de quoi hurler.