Les traces d'une industrie

Au cours des mes ballades dans d'Oyonnax, j'ai eu l'occasion de découvrir les traces d'une industrie très ancienne dans cette zone, celle du peigne.
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Summicron 50
tri X
A l'origine les peignes était en buis, puis en corne.
Au cours du XIXème siècle une nouvelle matière se développe, c'est le celluloïd, matière très inflammable, ce qui conduit à une transformation des méthodes de travail.
Au début du XXème siècle un bâtiment est construit pour les ouvriers indépendants du peigne et de la lunette.
Il s'agit de la Grande Vapeur à Oyonnax .
Dans ce bâtiment, les ouvriers louaient chacun une cabine pour travailler.
Dans cette cabine ils trouvaient l'énergie nécessaire à leur machine (tours, polisseuses etc.)
La bâtiment se présente sous la forme d'V et comporte un étage.
Les ailes du V sont composées des cabines des ouvriers. A la jonction des deux ailes une rotonde.
M4
Summaron 3,5/3,5cm
Tri X
Ici nous sommes dans la rotonde au rez-de-chaussée.
La fontaine servait à nettoyer les pièces en celluloïd après leur façonnage.
On trouve la même fontaine au premier étage, ici nous découvrons le plafond nervuré.
Ce bâtiment est le premier bâtiment en béton armé de la ville
M4
Summaron 3,5/3,5cm
Tri X
M4
Summaron 3,5/3,5cm
Tri X
C'est à ce guichet que les ouvriers louaient leur cabine à la journée.
Les cabines sont placées de part et d'autre des couloirs le long des ailes du bâtiment.
Les portes de chaque cabine, sont décalées pour éviter que les ouvriers puissent s'espionner les uns les autres.
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Summicron 50
Tri X
L'énergie pour les machines était transmise par un arbre de couche à travers toutes les cabines.
Les ouvriers branchaient leur machine à l'aide de courroies.
Sur les murs des cabines, les ouvriers ont laissé les traces de leur activité :
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Summicron 50
Tri X
Que ce soient les dessins des types de peignes fabriqués avec les références et le décompte des pièces…
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Summicron 50
Tri X
Ou bien les restes d'une rêverie d'après une voix entendue à la TSF.
Comme le celluloïd est une matière extrêmement inflammable, des mesures de sécurité ont été prises.
Le toit du bâtiment est en terrasse avec des bassins pour récupérer l'eau de pluie.
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Summicron 50
Tri X
En cas d'incendie dans une cabine, l'eau est apportée par une bouche d'incendie et permet d'éteindre l'incendie rapidement
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Summicron 50
Tri X
Le passage d'un étage à l'autre se fait par des escaliers.
M4
Summaron 3,5/3,5cm
Tri X
Décorés dans la rotonde
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Summicron 50
Tri X
Ou très simples au bout des ailes
Sur les murs les traces des anciennes revendications restent, comme cette affiche du PC.
M4
Summaron 3,5/3,5cm
Tri X
Enfin dans les sous-sols, les dernières machines qui ont échappé aux ferrailleurs.
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Summicron 50
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Les tonneaux pour le polissage final des pièces.
Aujourd'hui le bâtiment est classé et doit devenir un musée.




A l'origine les peignes était en buis, puis en corne.
Au cours du XIXème siècle une nouvelle matière se développe, c'est le celluloïd, matière très inflammable, ce qui conduit à une transformation des méthodes de travail.
Au début du XXème siècle un bâtiment est construit pour les ouvriers indépendants du peigne et de la lunette.
Il s'agit de la Grande Vapeur à Oyonnax .
Dans ce bâtiment, les ouvriers louaient chacun une cabine pour travailler.
Dans cette cabine ils trouvaient l'énergie nécessaire à leur machine (tours, polisseuses etc.)
La bâtiment se présente sous la forme d'V et comporte un étage.
Les ailes du V sont composées des cabines des ouvriers. A la jonction des deux ailes une rotonde.




Ici nous sommes dans la rotonde au rez-de-chaussée.
La fontaine servait à nettoyer les pièces en celluloïd après leur façonnage.
On trouve la même fontaine au premier étage, ici nous découvrons le plafond nervuré.
Ce bâtiment est le premier bâtiment en béton armé de la ville








C'est à ce guichet que les ouvriers louaient leur cabine à la journée.
Les cabines sont placées de part et d'autre des couloirs le long des ailes du bâtiment.
Les portes de chaque cabine, sont décalées pour éviter que les ouvriers puissent s'espionner les uns les autres.




L'énergie pour les machines était transmise par un arbre de couche à travers toutes les cabines.
Les ouvriers branchaient leur machine à l'aide de courroies.

Sur les murs des cabines, les ouvriers ont laissé les traces de leur activité :




Que ce soient les dessins des types de peignes fabriqués avec les références et le décompte des pièces…




Ou bien les restes d'une rêverie d'après une voix entendue à la TSF.
Comme le celluloïd est une matière extrêmement inflammable, des mesures de sécurité ont été prises.
Le toit du bâtiment est en terrasse avec des bassins pour récupérer l'eau de pluie.




En cas d'incendie dans une cabine, l'eau est apportée par une bouche d'incendie et permet d'éteindre l'incendie rapidement




Le passage d'un étage à l'autre se fait par des escaliers.




Décorés dans la rotonde




Ou très simples au bout des ailes
Sur les murs les traces des anciennes revendications restent, comme cette affiche du PC.




Enfin dans les sous-sols, les dernières machines qui ont échappé aux ferrailleurs.




Les tonneaux pour le polissage final des pièces.
Aujourd'hui le bâtiment est classé et doit devenir un musée.